« Lire un bon livre, ça redonne envie de vivre. Ça vous donne envie de partir à la recherche du temps perdu », nous dit l'écrivain Pierre Perret. Mais un autre constat est que la génération présente ne puise que rarement dans ce trésor caché. En d'autres termes lire est devenu synonyme de perte de temps.
Le livre serait cette possibilité d'extériorisation du temps propre à la lecture et au lecteur telle qu'elle s'effectue par leur médiation. Il n'est rien d'autre qu'une humanisation du temps. Lire un livre, c'est prendre du temps au temps, devenir humain grâce au temps, c'est produire un temps humain.
La lecture a pour but de récolter des informations sur tel ou tel sujet. Et via ce passe-temps, la chose est simple à faire. Néanmoins, cela pourrait entrainer une remise en question inutile de votre personnalité et de vos opinions. Il faut dire que les livres et les divers articles peuvent déformer la réalité.
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
Le livre, outil indispensable dans le développement intellectuel de l'enfant, n'occupe plus sa place d'antan. Les raisons profondes de cette crise de la lecture sont à chercher dans le milieu scolaire et même universitaire.
La lecture en baisse
Ceux qui lisent autant qu'avant sont 45 %, contre 48 % en 2017. Parmi les raisons invoquées, le manque de temps (72 %) et la préférence donnée à d'autres loisirs (63 %).
Des mauvaises habitudes acquises, comme survoler un texte plutôt que lire en profondeur, passer du coq à l'âne, zapper sans arrêt : tout cela mène vers une plus grande intolérance à l'ennui et une réticence à se plonger dans un texte. Heureusement, il est fréquent que le goût pour la lecture renaisse à l'adolescence.
Premier enseignement : la lecture reste une activité « importante » chez les jeunes, qu'elle soit prescrite dans le cadre scolaire (89%) ou librement choisie dans celui des loisirs (78%). En moyenne, les jeunes lisent six livres par an, dont deux dans le cadre scolaire et quatre dans celui des loisirs.
Les chercheurs ont avancé que lire des livres améliore le vocabulaire, le raisonnement, la concentration et la pensée critique, et que la littérature stimule les processus cognitifs comme la perception sociale et l'intelligence émotionnelle* qui peuvent contribuer à prolonger la vie.
Si la lecture est un moment de plaisir c'est également un moment de détente. Lorsque vous lisez par plaisir, vous plonger dans un bon livre vous détend, vous dé-stress, cela vous permet de vous évader un peu de votre quotidien, d'oublier le travail et les problèmes.
La lecture permet de partager les émotions investies dans les livres. D'après Pierre Sève « la lecture reste une activité intime, réellement subjective » mais elle est en même temps une pratique sociale.
Un livre est un outil de liberté
On peut donc dire que la lecture est un moyen de liberté car elle permet de s'évader, de se divertir, permet d'acquérir de la culture, de la connaissance, et une certaine éducation donc en quelque sorte la liberté. On pourra y trouver un certain réconfort, oublier….
L'objectif de la lecture est la compréhension d'un texte, objectif qui se trouve donc en dehors de l'activité elle-même. Pour ce faire, le lecteur passe par un double traitement de l'information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu.
Pourquoi lit-on? Les réponses des bibliothécaires sont presque unanimes à le souligner : on lit pour se distraire, beaucoup plus qu'avec le souci de s'instruire. Ce besoin de distraction correspond également à un besoin d'évasion.
Lire permet de lutter contre le vieillissement du cerveau, d'améliorer sa mémoire, son empathie, son imagination mais aussi de prendre une pause.
Alors, dans les pays qui lisent le plus, on retrouve en première place l'Inde, avec plus de 10 heures de lecture par semaine, suivie de près par la Thaïlande et la Chine.
Les séniors et les femmes comptent parmi les plus gros lecteurs. Le livre reste un objet de plaisir pour nombre de Français, qui en offrent volontiers à leurs proches.
Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
« L'incapacité à lire est souvent l'un des premiers symptômes de la dépression, ajoute Frédéric Fanget. Il est nécessaire d'être bien avec soi pour se retrouver seul avec un livre. »
Senior Member. bibliophobe, mais attesté seulement comme adjectif.
Les enquêteurs ont noté qu'avec l'âge, les gens ont tendance à lire de moins en moins. Le nombre de personnes âgées étant de plus en plus important dans la population, cela concourt à faire diminuer la pratique de la lecture. Les jeunes générations, elles aussi, lisent moins que leurs parents à leur âge.
Seuls les 65-74 ans lisent plus, de 61 % en 2008 à 65 % en 2018. Dans l'ensemble, 62 % de la population aurait donc lu au moins un livre au cours de l'année passée. Depuis 1988, la baisse est constante : l'enquête de cette année indiquait 73 % de lecteurs, puis 71 % en 1997, 67 % en 2008 et finalement 62 % en 2018.
La lecture peut être un excellent moyen d'améliorer le fonctionnement du cerveau. Elle aide à augmenter la concentration et à stimuler l'esprit. La lecture peut également vous aider à apprendre de nouvelles informations, à approfondir vos connaissances, à augmenter votre vocabulaire et à améliorer votre mémoire.