Comme pour les autres corvidés, on ne parle pas de chant mais plutôt de cri chez le geai, ce qui peut aussi expliquer la mauvaise réputation dont il souffre.
Le cri le plus fréquent est un "krreehh" sonore, rapeux et éraillé, avec des variantes, aussi un "heinh" ou "reinh" répété, aussi désagréable à l'oreille humaine, mais bien typique. Mais le répertoire est vaste. Le geai est particulièrement vocal en fin d'hiver au moment de la formation des couples.
Le geai est aussi capable d'imiter les tourterelles, les autres corvidés et certains passereaux. Ses capacités vocales impressionnantes lui permettent donc de se confondre dans un univers hostile avec les autres animaux. Cet oiseau passériforme excellent aussi dans l'imitation de bruits divers et de la parole humaine.
Le Geai est un oiseau « guetteur » dont le cri strident est réputé alerter ses congénères, mais aussi une partie des animaux sympatriques du sous-bois et de la forêt à l'approche d'un prédateur ou d'un intrus (comme un promeneur). On a par exemple montré que ce cri est bien perçu comme une alerte par l'écureuil roux.
Parmi les mammifères, son principal ennemi est la martre, qui tue aussi bien les adultes que les jeunes et gobe les œufs. Ces derniers attirent également d'autres corvidés, comme les pies et les corneilles, et l'on peut même suspecter les geais de se piller mutuellement leurs nids.
Ainsi, les oiseaux qui construisent leur nid dans un arbre (comme le Geai bleu, par exemple) dorment perchés dans un arbre, tandis que les oiseaux qui nichent dans des cavités (étourneaux, mésanges, pics, etc.)
Installez-les dans un plat du four beurré et faites cuire à four chaud pendant environ une demi heure. Cinq minutes avant la fin de la cuisson, faites frire les tranches de pain. Dressez-les sur un plat ; placez par-dessus les geais fendus en deux et arrosez du jus de cuisson déglacé. Servez bien chaud.
Prédateurs : Les chats domestiques et certains rapaces sont ses principaux prédateurs.
Pour attirer les geais bleus, commencez par planter un chêne qui leur fournira des glands, leur aliment préféré. Ils mangent aussi les noix ou les graines de l'hêtre, du châtaignier, du noisetier, du pin et du bouleau.
✓ Le chêne attire les gros-becs, geais bleus et tourterelles. De manière générale, les arbres feuillus produisant des glands, des faines, des samares ou des graines tels que le hêtre, le frêne, le bouleau ou encore le charme attirent les volatiles.
Le geai des chênes est un oiseau sédentaire. Cependant, il est considéré comme migrateur partiel car les populations des pays nordiques peuvent migrer en automne vers des contrées plus chaudes.
Le cri du Geai bleu est bien connu des promeneurs des forêts de l'Est de l'Amérique du Nord. Véritable sentinelle, il avertit de ses cris les autres oiseaux et les mammifères de la présence d'un prédateur.
Omnivore. Il consomme également des glands (50% de son alimentation), insectes, vers, oisillons, lézards, noisettes, châtaignes, faines, cerises, graines.
Nid : Il niche relativement bas en construisant son nid dans la fourche d'un arbre ou dans un grand arbuste. Le nid peu soigné, bâti par le mâle et la femelle, est fait de rameaux, de brindilles et d'un peu de terre, tapissé de racines et parfois de crins.
Geai bleu.
Certains oiseaux (mésanges noires ou brunes, corneilles, moineaux, sizerin…) sont plus grégaires, donc ils aiment se regrouper surtout l'hiver pour accumuler ensemble leur chaleur corporelle et se garder plus au chaud.
Le mâle et la femelle ont la même apparence, mais le mâle est un peu plus grand que la femelle. Le juvénile est plus terne avec le dessus plus gris et les couvertures alaires presque sans barres. Celles des secondaires et des rectrices sont moins régulières et présentent moins de blanc à leurs extrémités.
Les quelques traces de noir que l'on aperçoit chez lui n'ont rien de remarquable, contrairement à celles que l'on trouve chez son homonyme, le jais, cette pierre d'un noir brillant et profond. C'est donc à la pierre que l'on fait allusion, et non à l'oiseau, quand on parle de cette couleur.
Pour nos ancêtres, cet oiseau était la sentinelle qui alertait la dérive vers l'illusion. Le geai était également considéré comme le semeur et le jardinier de la forêt.
Le cri le plus courant est un hurlement strident, pénétrant mais court, "peeeeah peeeah" qui est répété à deux ou trois reprises. Ce cri et bien d'autres encore varient en hauteur, rappelant parfois le miaulement de la Buse à queue rousse (Buteo jamaicensis).
La prononciation \li. lɑ\ rime avec les mots qui finissent en \lɑ\.
Les espèces nocturnes parviennent à voir dans l'obscurité, grâce à leur rétine qui possède davantage de bâtonnets (cellules sensibles à la lumière) que de cônes (cellules responsables de la vision des couleurs); mais il est certain que les oiseaux ne voient rien dans l'obscurité totale.
Ils repartent ensuite assez tôt, bien avant le coucher du soleil, pour laisser place au plus noctambule de tous : le rouge gorge, dernier et premier à manger en solitaire à l'orée de la nuit.
Ils trouveront refuge dans de grands arbres, sur de grands troncs qui, au moins, les abriteront du vent fort. Et ils resteront fermement perchés tout le temps qu'il faudra. Certains vont au sol, dans les cavités, derrière de grosses roches, dans les creux des ravines, etc.