La maladie d'Alzheimer ne peut pas être la cause directe de la mort. Mais des complications indirectes, notamment des infections, réduisent l'espérance de vie des personnes qui en sont atteintes.
Le stade avancé de la maladie d'Alzheimer est également appelé le « stade grave ». À ce stade, la personne atteinte finit par être incapable de communiquer verbalement ou de prendre soin d'elle. La communication non verbale est de plus en plus importante.
Bien que cela soit beaucoup plus rare, la maladie d'Alzheimer peut toucher des personnes de moins de 65 ans (on parle également d'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer). Selon les estimations, 5 % des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer en souffrent tôt.
Lorsque la maladie d'Alzheimer était la cause initiale de décès, la cause secondaire la plus couramment indiquée était les maladies cardiovasculaires (46 %), suivies des infections respiratoires (25 %) et des maladies respiratoires (19 %) (tableau 3).
En fin de vie, un malade d'alzheimer peut devenir très agressif ou au contraire, totalement apathique. Une chose est sûre au stade le plus avancé de la maladie : La personne perd progressivement sa mobilité, jusqu'à en devenir grabataire.
L'espérance de vie d'une personne malade d'Alzheimer varie de huit à douze ans à partir du moment où le diagnostic est établi. Mais il ne s'agit que d'une moyenne. Il est important de considérer l'âge de la personne au moment du diagnostic.
La maladie évolue durant une dizaine d'années environ après l'apparition des premiers symptômes avant d'aboutir au décès de la personne. Cette évolution est la conséquence de la lente progression des lésions dans le cerveau.
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peuvent perdre la notion des dates, des saisons et du temps qui passe. Elles peuvent avoir du mal à comprendre quelque chose si cela ne se produit pas immédiatement. Elles peuvent parfois oublier où elles se trouvent et comment elles sont arrivées là.
Quelles sont les causes de la maladie d'Alzheimer ? On sait que la maladie n'est pas une conséquence normale de la mort des neurones au cours du vieillissement. Cette maladie est, en effet, due à une accumulation de protéines anormales dans le cerveau : la protéine bêta-amyloïde et la protéine tau.
Entre 75 et 88% des malades d'Alzheimer ont des perturbations comportementales et émotionnelles. Dans 30 à 50% des cas, elles se manifestent par de l'agressivité, allant de débordements verbaux à des agressions physiques (morsure, crachats, coups...).
Le test de Dubois consiste à montrer au patient une liste de 5 mots et à lui demander de les répéter immédiatement, puis de recommencer l'exercice après 5 minutes.
C'est l'un des pires ennemis modernes de la mémoire: la tentation de faire plusieurs choses en même temps. La mémorisation demande un effort pour lequel le cerveau doit être disponible. "Les capacités attentionnelles diminuent à partir de 50 ans, c'est physiologique, explique le Dr Boutoleau-Bretonnière.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Le sommeil se modifie au cours du vieillissement normal et peut être profondément affecté par certaines maladies neuro-dégénératives. Les patients qui souffrent de démences présentent à la fois des modifications de l'architecture de leur sommeil et des perturbations importantes de leurs rythmes circadiens.
Pour permettre aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer de continuer à vivre chez elles et pour aider leurs proches à mieux vivre la situation, il est possible de faire appel à différents services, par exemple un service d'aide à domicile, un accueil de jour ou une équipe spécialisée Alzheimer.
Ces régimes préconisent de limiter les aliments transformés, la viande, les sucreries et les produits laitiers; au lieu de cela, ils mettent l'accent sur la consommation de fruits, de légumes, de céréales complètes, de noix, d'huile d'olive et de poisson.
Stade 1 : pas de déclin cognitif. Stade 2 : déclin cognitif très léger. Stade 3 : déclin cognitif léger. Stade 4 : déclin cognitif modéré
Parmi ces malades, 60% sont des femmes, une tendance également observée partout dans le monde. Ainsi les femmes ont environ deux fois plus de risques de développer la maladie au cours de leur vie (Nebel RA, Aggarwal NT, Barnes LL, et al.
Elle se manifeste par des symptômes dont les pertes de la mémoire, des difficultés à poursuivre ses activités quotidiennes et des altérations dans le jugement, le raisonnement, le comportement et les émotions. Ces symptômes sont irréversibles, c'est-à-dire que les capacités disparues ne reviendront plus jamais.
Que se passe-t-il pour que la personne malade ne dorme pas ? Les personnes souffrant d'une démence sont très sensibles aux facteurs environnementaux. Elles sont sensibles aux éclairages qui perturbent leur notion du temps, au stress que peut communiquer un aidant fatigué en fin de journée.
La personne atteinte de l'Alzheimer ou d'une maladie apparentée peut avoir de la difficulté à rester endormie la nuit. Elle se réveille plus souvent que normal et a du mal à se rendormir. Une fois réveillée, elle se promène dans la maison, s'agite ou parle fort, ce qui perturbe également le sommeil de l'aidant.
Une tension avec ses proches, des bruits perturbants ou un changement de l'environnement familier peut ainsi provoquer le désir de fuir un lieu perçu comme source de mal-être. Un problème médical (fièvre, douleur…), des idées délirantes ou des hallucinations sont également susceptibles de provoquer une fugue.
Les idées délirantes et les hallucinations sont des symptômes de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées. Lorsqu'elles éprouvent des idées délirantes ou des hallucinations, les gens ne voient pas les choses comme elles sont vraiment.
Assurez-vous de toujours maintenir un lien propice à la communication et à l'échange. Impliquez la personne dans les décisions qui la concernent. Montrez-lui que vous lui faites encore confiance malgré ses difficultés. On peut facilement avoir tendance à infantiliser une personne aux prises avec cette maladie.