Cette opération a la fâcheuse réputation d'être très douloureuse. Toutefois une infiltration d'anesthésique local de durée prolongée faite pendant l'anesthésie générale, au cours de l'opération, permet de largement diminuer la douleur au réveil et durant la première journée.
Vous devez soit prendre une forte dose de laxatif (3 sachets en une prise par exemple), soit réaliser un lavement rectal. Ce lavement doit être réalisé avec de l'eau (on peut utiliser un flacon de Normacol® que l'on vide de son contenu).
Elle est pratiquée sous anesthésie générale. Les vaisseaux sont ligaturés et les hémorroïdes internes et externes sont retirées dans leur totalité. Cette méthode entraîne la formation de trois ou quatre plaies et parfois un retrait d'un petit morceau du sphincter anal.
"Quelle que soit la technique, les hémorroïdes peuvent récidiver après l'opération. Les facteurs de risque sont divers. Mis à part les imperfections techniques, il peut y avoir des hémorroïdes dont le volume est tel que l'on essaie seulement de "sauver les meubles", la consultation s'avérant trop tardive.
Vous pourrez marcher et vous asseoir en voiture pour regagner votre domicile (même si celui- ci est distant d'une ou deux heures de route). Vous pourrez vous déplacer, manger assis à table… Il ne faut en aucun cas rester alité, au risque de vous constiper et d'avoir une phlébite.
Les hémorroïdes n'entraînent pas de complications graves. En l'absence de signe gênant, aucun traitement n'est nécessaire. En cas de troubles modérés, quelques mesures simples peuvent être conseillées.
Seul votre médecin, gastro-entérologue proctologue (spécialisé dans les problèmes d'hémorroïdes) pourra vous expliquer à quel stade vous en êtes et vous proposer les solutions adéquates.
Les Recommandations pour la Pratique Clinique concernant la chirurgie hémorroïdaire préconisent l'association d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (kétoprofène) et du paracétamol de façon systématique ; le recours aux morphiniques est nécessaire si le score d'intensité douloureuse reste > 5/10.
Les hémorroïdes peuvent-elles récidiver après avoir été opérées ? Après une hémorroïdopexie type Longo ou Hal Doppler RAR le taux de guérison définitive est d'environ 80%. Dans 20% des cas on peut voir apparaître parfois des paquets résiduels qui nécessiteront une « retouche » chirurgicale.
Je vais être opéré des hémorroïdes
L'opération des hémorroïdes est indiquée quand les traitement locaux et généraux réalisés auparavant n'ont pas été suffisamment efficaces. Elle a pour but de faire disparaître les crises douloureuses et/ou les saignements.
Le traitement consiste en l'application d'une crème à base de corticoïdes qui peut être complétée par une pommade ou des suppositoires antalgiques.
Les solutions de base recommandées en cas de crise hémorroïdaire consistent à maintenir une bonne hygiène anale, éviter la chaleur et utiliser des lingettes bébé pour s'essuyer au lieu du papier toilette. Cela pour ne pas agresser les veines dilatées et extériorisées au niveau de l'anus.
En résumé, concernant le traitement chirurgical des hémorroïdes, on ne traite que les patients qui en souffrent et après échec d'un traitement médical et instrumental, sauf lorsque les hémorroïdes sont vraiment très volumineuses et en permanence à l'extérieur.
Le traitement rapide des hémorroides internes associe : Des médicaments contre la douleur, paracétamol ou ibuprofène. Des crèmes à appliquer localement. Le médecin prescrit en général une crème à base de cortisone, sur une courte durée, et qui ont un effet rapide dans le traitement des hémorroïdes.
Les saignements sont en général légers, en fin de selle, visibles sur le papier-toilette ou les vêtements. Ces micro-saignements répétés peuvent entraîner une anémie, source d'essoufflement et de fatigue chronique.
Matérialisées par de petits bourrelets brunâtres jaillissant de l'anus, les hémorroïdes externes peuvent provoquer douleurs et démangeaisons, a fortiori en présence d'un caillot de sang. Les efforts répétés à la selle peuvent les fissurer et les faire saigner.
Régime alimentaire
Evitez les piments et les aliments épicés, la moutarde, les pistaches, les fruits secs, les fruits de mer, le café, le chocolat et les boissons alcoolisées ou gazeuses.
La vigne rouge permet de faciliter la circulation sanguine et favorise la résorption des hémorroïdes. En tisane, elle se mélange dans de l'eau chaude à raison d'1 cuillerée à soupe pendant 10 minutes.
Notons que le jus de citron peut également être intéressant dans le traitement et la prévention des hémorroïdes par son effet stimulant de la circulation sanguine.
Le manque d'exercice, la position assise prolongée ainsi que des efforts physiques violents ou spécifiques (cyclisme, équitation par exemple) peuvent également favoriser les crises. Chez la femme enceinte, il n'est pas rare que des hémorroïdes, notamment apparaissent à la fin de la grossesse ou après l'accouchement.
Le froid n'a pas son pareil pour calmer une crise hémorroïdaire. Il présente en effet des propriétés anesthésiantes et vasoconstrictrices. Il va apaiser la douleur et stimuler la circulation sanguine pour dégonfler les vaisseaux concernés.
Le miel, qui est un aliment universellement connu pour ses mille et une vertus sur la santé, permet de traiter les hémorroïdes internes et externes. Les nombreuses substances curatives de ce produit miracle sont à l'origine de son efficacité.
Les hémorroïdes sont provoquées par une pression constante ou répétée sur les veines rectales ou anales. La pression est généralement due à des efforts de défécation intenses et prolongés.
Les complications
Elle disparait spontanément en 2 à 3 semaines en moyenne, soit en se résorbant petit à petit par « intérieur », soit en s'évacuant par un trou au niveau de la peau (sphacèle), on voit alors le caillot qui sort et des saignements se produisent (photo 4).