Le plus important est celui de l'hypocrisie, mais il y en a d'autres comme la religion ou le mariage forcé.
Les thèmes abordés : l'infidélité, la trahison, le mensonge, le mépris, le blasphème, la séduction, l'amour, le ridicule.
Il s'agit, selon Molière, de « peindre d'après nature » les hommes et les vices. Plus qu'un simple miroir de la société, la comédie est une satire dont l'objectif moral est affirmé, quoi qu'en disent les dévots.
La comédie vise à faire rire ou sourire le public, en utilisant différents procédés, que l'on trouve dans les pièces de Molière. Il repose sur les chutes, les gifles, les bastonnades et les gesticulations variées des personnages. Ex. : Les scènes de coups de bâton dans Les Fourberies de Scapin.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
Dans le malade imaginaire, les trois thèmes les plus présent sont : l'hypocondrie, la médecine et l'amour filial. L'hypocondrie c'est le nom que l'on donne à la maladie imaginaire, car dans la pièce, Argan crois avoir toutes les maladies possibles.
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
3. Quel comédien était-il ? Avant de devenir auteur, Molière fut un acteur, peut-être le plus fameux de son temps. Il s'est rêvé tragédien, mais son génie comique l'emporta.
Plongée dans "Les Fourberies de Scapin", œuvre majeure de Molière, jouée plus de 1 500 fois par les Comédiens-Français.
Thèmes. Souvent présenté de nos jours comme une simple comédie en trois actes, Le Malade imaginaire comprenait, dans son état initial, non seulement la comédie proprement dite, mais également un prologue et trois intermèdes : des scènes chantées et dansées.
Le Tartuffe (1669) est une comédie de moeurs qui s'adresse à la raison et à l'équilibre de chacun. Elle s'attaque à l'hypocrisie et a la fausse dévotion tout en faisant rire.
Le Misanthrope s'inscrit davantage dans la tradition des comédies de moeurs, c'est-à-dire l'étude du comportement de l'homme en société qui s'appuie sur les différences de condition, de caractère et de comportement. Les paradoxes du caractère se retrouvent dans la construction de l'intrigue.
Le Malade imaginaire (1673)
La pièce raconte l'histoire d'Argan, un hypocondriaque qui accumule les traitements. Même si tout le monde lui répète que son médecin se sert de lui en lui vendant des médicaments inutiles, il continue. Par ailleurs, Angélique, la fille aînée d'Argan, confie à la servante Toinette qu'elle aime le beau Cléante.
Le comique de caractère est un procédé littéraire utilisé pour faire rire le lecteur (ou le spectateur, pour une pièce de théâtre ou un film). C'est la mise en scène de personnages ayant un défaut majeur, que l'auteur exagère tellement que les personnages en deviennent ridicules.
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
La règle des trois unités
L'unité de temps (ou règle des vingt-quatre heures) : toute l'action représentée dans la pièce doit s'effectuer entre le lever et le coucher du soleil. L'unité de lieu : toute l'action représentée se déroule dans un même lieu. Les personnages se croisent ainsi tous au même endroit.
Le rire comique, selon Molière, ne saurait être châtié ni châtré par les exigences de la bienséance et les principes de l'imitation vraisemblable de la réalité : Molière n'est pas Térence. Non, il s'agit d'un rire aussi franc assurément que celui de la farce, ou encore celui de Plaute.
Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules.
Le comique de situation. Le comique de situation repose, comme son nom l'indique, sur la situation : c'est d'elle que vient le rire. Elle met en scène les personnages de la pièce dans des situations improbables ou tout simplement drôles en elles-mêmes.
Chez la plupart d'entre nous, rire détend, change les idées, fait en sorte qu'on se rapproche les uns des autres. On dit même que l'humour améliore la santé physique et psychologique.
Les personnages de la comédie classique sont en général issus d'un milieu bourgeois. N'étant ni héros, ni roi, ni prince, ils ont des préoccupations banales, comme la santé, l'argent, la vie de famille, qui fournissent l'intrigue. Ils s'expriment dans un langage ordinaire et parfois ridicule.