En raison du ralentissement de la respiration, la quantité d'oxygène dans le sang baisse pendant le sommeil, ce qui peut le perturber. D'autres problèmes de sommeil, comme par exemple une maladie appelée « apnée du sommeil », peuvent survenir chez les personnes atteintes d'une MPOC.
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
En mesurant la moyenne du taux de saturation en oxygène pendant le sommeil, ils ont calculé qu'une baisse de 1% de ce dernier entraînait une perte moyenne du volume de certaines régions du cerveau de 0,63%. Cela peut sembler peu.
L'oxygène, est un comburant indispensable à l'organisme. Les organes et les muscles l'utilisent pour fonctionner avant de rejeter du gaz carbonique. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par un manque d'oxygène dans le sang qui explique la fatigue, l'essoufflement au moindre effort.
Entre 94% et 99% : elle est considérée comme normale. Inférieure à 90% : on parle de désaturation, c'est un cas d'urgence.
Plusieurs maladies occasionnent des désaturations nocturnes en oxygène, telles que la BPCO, l'insuffisance cardiaque décompensée et le syndrome d'apnées-hypopnées du sommeil (SAHS).
Il y a insuffisance respiratoire chronique quand cette saturation reste inférieure à 92 %. Elle est confirmée par la baisse de la pression d'oxygène dissous dans le sang artériel qui, inférieure à 60 mmHg (contre normalement plus de 80 mmHg), impose une assistance respiratoire », explique le pneumologue.
- L'oxygène, ça vous fait planer. Si une catastrophe survient on prend de grandes inspirations paniquées et on devient rapidement euphorique, docile, on accepte son destin.
Cette quantité réduite d'oxygène dans le sang se nomme l'hypoxémie ou la cyanose. Les personnes qui respirent de l'air normal ont une saturation de 96 à 98 %; une saturation inférieure à 95 %occasionne une hypoxémie, qui est source de préoccupation.
Il est conseillé aux personnes ayant la peau foncée de parler avec leur prestataire de soins de santé si elles ont des questions ou sont inquiètes à propos de leur oxymètre ou de leur niveau d'oxygène. 90 % ou moins Ce niveau d'oxygène est très inquiétant et peut signaler la présence d'un grave problème de santé.
Il suffit de pincer la surface de peau choisie pour positionner le saturomètre . L'oxymètre de pouls peut se placer: Au bout d'un doigt (index, majeur ou annulaire de préférence) de la main gauche avec l'ongle vers le bas.
La mesure de la saturation pulsée en oxygène (SpO2) au doigt fait partie de l'évaluation médicale de la personne qui est a un test positif de Covid-19.
Prévention - précautions. Tout contact de l'O2 avec un corps gras doit être prohibé : vaseline, crèmes grasses sur le visage : risque de s'enflammer. Attention toutefois à l'oxygénothérapie continue à des débits élevés : > 4L minute par lunettes qui peut avoir un effet desséchant important sur les muqueuses nasales.
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
La prescription d'oxygène représente la troisième étape. Le débit à prescrire doit permettre d'obtenir au minimum une PaO2 > 8,0 kPa (60 mmHg) au repos (8,7 kPa selon la Société suisse de pneumologie). Ce débit devrait être titré à l'effort (test de marche) et pendant le sommeil (oxymétrie nocturne).
Respirer profondément et doucement, pour augmenter la quantité d'air qu'arrive aux poumons ; Rester à l'air libre ou dans une pièce aérée, afin d'assurer plus de quantité d'oxygène ; Eviter des endroits très chauds ou très froides, pour empêcher une aggravation de l'état respiratoire.
Changer les lunettes à o2, le masque facial tous les 7 jours, en l'absence du tout problème (prescription médicale uniquement) Changer la sonde à oxygène 1 fois/jour. Recommander aux patients fumeurs, ou à leur famille de s'abstenir de fumer pendant la séance d'oxygénothérapie.
Si vous avez un manque chronique d'oxygène dans le sang, votre médecin vous prescrira un traitement d'oxygène (oxygénothérapie) de longue durée à domicile. Le but de ce traitement est de maintenir votre taux d'oxygène dans le sang à un niveau nécessaire au bon fonctionnement de vos organes.
Souvent, une personne qui est sur le point de s'évanouir se sentira soudainement faible, aura des bouffées de chaleur, des nausées, des maux de tête ou des maux de ventre. C'est la rupture d'équilibre entre le système nerveux sympathique et parasympathique qui est responsable de l'évanouissement.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
Traitements : - Réconfortez la victime et gardez votre calme ; - Conseillez-lui de respirer en contractant ses lèvres et de prendre des respirations de plus en plus lentes et profondes ; - Si la crise ne s'arrête pas, appelez les secours.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Troubles respiratoires
Asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), obstruction par un corps étranger, emphysème pulmonaire, infection des voies respiratoires (laryngite, bronchite, pneumopathie…), cancer bronchique, embolie pulmonaire et tabagisme.