Non, la Vierge Marie n'a pas eu d'autres enfants en dehors de Jésus. Le terme « frère » dans la bible désigne non seulement des personnes issues du même père ou de la même mère, mais encore les membres de la même grande famille, du même clan, de la même tribu, voire du même peuple...
Ce que confirme encore la mention de ses deux fils Ephraïm et Manassé, déjà mentionnés dans la Bible et cités par Jacobovici et Wilson comme les enfants de Jésus et Marie-Madeleine.
« Marie vécut environ trois ans à Sion, trois ans à Béthanie et neuf ans à Éphèse. Cependant, la Sainte Vierge ne demeurait pas à Éphèse même ; sa maison était située à trois lieues et demie de là, sur une montagne qu'on voyait à gauche en venant de Jérusalem, et qui s'abaissait en pente douce vers la ville.
Si de nombreuses incertitudes entourent le Jésus « historique », les textes les plus anciens indiquent qu'il avait des frères et des sœurs. Le Nouveau Testament en dénombre six au minimum : Jacques, Joset, Jude et Simon ; les sœurs, si elles sont mentionnées, ne sont jamais nommées.
De fait, l'Évangile de Philippe fait référence à Myriam de Magdala (Marie-Madeleine) et la présente comme la compagne de Jésus.
Jacques, Joset, Jude, Simon
Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? » (Mt 13. 56 [archive]). « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ?
Célibat. C'est au III e siècle que l'idée que le Christ était célibataire a commencé à se répandre. Historiquement les rabbins contemporains de Jésus étaient mariés, cependant, certains mouvements religieux, dont celui des Esséniens, valorisaient le choix du célibat et de l'abstinence sexuelle.
Les pérégrinations de Thomas en Inde sont ponctuées d'apparitions de Jésus qui s'exprime par le biais de l'apôtre, son jumeau, pour défendre en particulier un ascétisme strict (encratisme) indispensable à quiconque souhaite obtenir la rédemption.
Selon le Nouveau Testament, Joseph le charpentier est l'époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Jésus est "né du Père et du Saint-Esprit".
Jésus a grandi dans la famille de Marie et de Joseph. Avec Marie, Joseph est entré dans le projet de Dieu en prenant soin de Jésus et en l'aidant à grandir, tel un père adoptif. Mais c'est Dieu que Jésus appelle « Abba » (papa), dans l'Évangile.
Les orthodoxes parlent de Dormition et non de mort, tandis que les catholiques évoquent son Assomption. L'Assomption est un dogme catholique selon lequel, au terme de sa vie terrestre, Marie a été « enlevée corps et âme » au ciel.
Marie, ayant été préservée du péché originel et n'ayant commis aucun péché personnel, a été élevée à la gloire du ciel, après la fin de sa vie terrestre, en corps et en âme : selon ce dogme, son enveloppe charnelle n'a pas à attendre la résurrection des corps à la fin des temps.
Depuis les tout premiers siècles du christianisme, la tradition et la dévotion ont reconnu le tombeau de Marie comme le lieu où la Mère de Jésus a été assumée au ciel. Au cinquième siècle, l'évêque de Jérusalem, Juvénal, a localisé cette tombe au pied du mont des Oliviers, dans la vallée du Cédron.
Dans les traditions chrétiennes, elle est aussi la demi-sœur de Marie, la mère de Jésus. Elle est parfois aussi appelée Salomé la Myrophore (du grec muron, « parfum liquide » et du verbe phoreo, « porter ». Qui porte du parfum liquide), parce qu'elle fut l'une des femmes qui accompagnèrent le Christ au tombeau.
Même si elle était très jeune lorsqu'elle a donné naissance à Jésus, elle aurait eu la quarantaine, au plus jeune, à ce stade, ce qui est déjà très bien selon l'espérance de vie antique, surtout pour une femme qui a accouché.
Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.
La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l'une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth.
Plusieurs noms la désignent : « Marie de Nazareth », « Sainte Vierge », « Vierge Marie », ou encore « Notre-Dame » ou « Mère de Dieu ». Ils vénèrent la Bienheureuse Marie, toujours Vierge, établie par le Christ comme Mère de tous les hommes.
Marie, mère de Jésus.
Jésus est décrit dans les Évangiles comme ayant des frères (Mt 12, 46; Mc 3, 31; Lc 8, 19), Jacques, Joset (ou José ou Joseph suivant les manuscrits), Jude et Simon (ou Siméon), ainsi que des sœurs.
Fille d'Anne et Joachim, Marie naît dans une famille sacerdotale de Galilée. Entre - 22 et - 20, les Évangiles sont des biographies de Jésus. Le genre leur impose de fournir des informations sur ses origines. Mais il est difficile d'en tirer des conclusions sur celles de Marie.
Lorsqu'elle reçut la visite de l'ange, Marie était mariée à Joseph, qualifié d'époux (anèr – Matthieu 1, 16). Plus précisément, l'Évangile la dit « accordée en mariage » (Matthieu 1, 18 ; Luc 1, 27), état qui ne désigne pas les fiançailles modernes. Il s'agit de la première étape de noces conclues en deux temps.
Sa thèse : Jésus était marié, car dans une société juive qui privilégiait la famille, il ne pouvait échapper aux liens conjugaux. C'est donc l'Église qui, par la suite, aurait exalté le célibat et nié la vraie vie de Jésus.
Sources bibliques
La conception virginale du Christ par Marie s'appuie sur divers passages de l'Ancien et du Nouveau Testament : Mt 1, 18+ : « or avant qu'ils aient mené une vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint »
"Les Evangiles montrent un Jésus libre de tout tabou face aux femmes. Il se laisse toucher par elles: par la femme pécheresse chez Simon, mais aussi par une femme qui a un flux de sang menstruel", ajoute-t-il. "Jésus avait des rapports sexués avec les gens, bien que non sexuels.