Le moi existe-t-il? Telle serait la question analogue à celle que nous nous sommes proposées après avoir montré comment nous était donnée l'idée d'extériorité. Mais ici, l'expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence.
Hume, au contraire, répond par la négative : le moi n'existe pas. L'homme n'est, en dernière analyse, que multiplicité de perceptions, sans aucune unité. Le fondement de ce refus de l'existence du moi n'est autre que sa théorie empiriste de la connaissance.
Dans la philosophie classique, ou en général dans la réflexion philosophique, le moi représente la conscience individuelle de l'empirique dans le sujet : conscience des changements et fluctuations d'un quelque chose d'invariant.
En psychanalyse, le Moi (Ich) désigne l'adaptation de l'individu à la réalité, tâche d'autant plus difficile que le Moi doit gérer le conflit entre deux tyrans très puissants : le Ça, pôle pulsionnel de la personnalité, et le Surmoi, idéal du Moi, héritier du complexe d'Œdipe et pôle moral du sujet.
Cet examen de l'usage philosophique du « moi » va conduire le lecteur de Descartes à Wittgenstein et Anscombe, en passant par Montaigne, Stendhal, Addison, Pascal, Reid, Kant, Husserl, Heidegger, Sartre, Merleau-Ponty, Ricœur, Peirce, Prior, Geach, Kenny, Kripke, Lichtenberg, Moore, Austin, Searle, Benveniste et d' ...
« Le moi » est une invention de Pascal, qui prend acte en français d'une étonnante expression latine de Descartes, ego ille : ce moi ? le moi ?...
Son rôle est de préserver l'équilibre psychique du sujet en s'adaptant aux contraintes de la réalité extérieure. Une partie du Moi accède à la conscience alors qu' une autre partie est infiltrée par l'inconscient du fait des ressentis internes. Le moi est donc à la fois conscient et inconscient.
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.
Le moi se construit progressivement : il est la résultante des actions de pensée sur soi, par soi et pour soi. Pour Freud (1914), « il est nécessaire d'admettre qu'il n'existe pas dès le début, dans l'individu, une unité comparable au moi, le moi doit subir un développement. »
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
Pronom personnel de la première personne du singulier, aux deux genres.
Chez Freud, le moi correspond à la partie défensive de notre personnalité, il est considéré comme la plus consciente. Il tente grâce à un rôle de médiateur de répondre aux intérêts respectifs du ça, du surmoi et du monde extérieur afin de trouver un certain équilibre.
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir.
Le moi intérieur est ce que l'on appelle, dans des termes spirituels, une corde vibratoire : elle est une partie du corps et de l'esprit qui ne demande qu'à être développée, pour transformer des émotions en énergie positive.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
Suivre son intuition, c'est écouter son coeur, c'est suivre le chemin que nous devons emprunter, c'est réussir à réaliser ses rêves et vivre une vie avec le moins de regrets possible. Suivre son intuition, c'est apprendre à écouter son âme et réaliser ses différentes missions de vie, qu'elles soient agréables ou pas.
En psychologie sociale, le soi est défini comme un ensemble d'informations sur un individu, auquel cet individu peut avoir accès ainsi que les mécanismes intrapersonnels et interpersonnels qui gèrent cette information d'un point de vue cognitif, émotionnel, comportemental et social.
Le surmoi, lui, est l'héritier de l'autorité parentale. Il se forme en intériorisant les critiques et les jugements parentaux. Ce surmoi, issu des apprentissages au cours des années d'enfance, se construit au contact des interdits. Et notamment, le principal qui structure la vie humaine : l'interdit de l'inceste.
Pour obtenir des pouvoirs physiques, vous allez devoir rester en bonne forme physique. C'est un processus continu qui va vous amener à évoluer et à vous améliorer en permanence. Soulevez des haltères pour augmenter votre force.
Prendre conscience des stratégies, les nommer, c'est les faire exister comme un super-pouvoir. Donner un nom au super-pouvoir, c'est trouver un mot, une expression, c'est inventer un mot composé ou une devise qui rend compte de cette force particulière.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.