Mon employeur peut-il contrôler l'historique de navigation sur internet ? L'employeur peut avoir accès à la liste des sites consultés par son salarié grâce à l'historique de navigation. Il peut aussi contrôler le temps de connexion sur chaque site.
Une navigation pas si privée
Comme l'explique clairement Google Chrome (mais il est vrai que nous ne prenons pas tous le temps de lire ces avertissements), "votre activité peut rester visible par les sites Web que vous consultez, votre employeur ou votre établissement scolaire, et votre fournisseur d'accès à Internet".
Pour vérifier si votre entreprise dispose d'un tel système, c'est simple : regardez le certificat utilisé par votre navigateur lorsque la connexion est en SSL. Concrètement, il suffit de cliquer sur le cadenas qui s'affiche à côté de l'URL.
Un message identifié comme personnel est considéré comme une correspondance privée et votre employeur doit en respecter le secret. La violation du secret des correspondances est une infraction pénale ! Par contre il peut lire vos messages professionnels.
La hausse des cas d'abus de contrôle s'explique par la multitude de moyens dont dispose l'employeur pour surveiller l'activité de son salarié : Enregistreur de frappe sur le clavier ; Géolocalisation ; Vidéosurveillance (par webcam).
Comme la pandémie de coronavirus a obligé un plus grand nombre d'employés à travailler à distance, ceux-ci ont souvent utilisé des outils de collaboration numérique comme Teams pour rester productifs. Les types de données que ces outils collectent font l'objet d'une surveillance accrue.
Mode de contrôle du temps de travail ou de régulation de la charge de travail. Détermination des plages horaires durant lesquelles l'employeur peut habituellement contacter le salarié en télétravail.
L'employeur peut-il contacter son employé en arrêt maladie ? Rien ne l'en empêche, en respectant certaines règles. La prise de contact ne doit concerner que l'activité professionnelle.
Il est possible de vérifier quelles applications peuvent accéder à vos emails en allant dans la rubrique "Vérification des paramètres de sécurité" de son compte Google et de vérifier les autorisations des applications avec "Accès tiers".
Depuis un arrêt de cassation du 15 décembre 2010, il est considéré que l'employeur est en droit d'accéder, y compris en l'absence du salarié (par exemple pour arrêt maladie), à sa messagerie professionnelle et aux courriels adressés par le salarié à l'aide des outils informatiques mis à sa disposition par l'employeur.
Pour supprimer un logiciel espion, vous avez deux possibilités : le supprimer manuellement ou utiliser un outil spécialisé dans la suppression des logiciels espions. Il est en général plus simple d'utiliser ce genre d'outils pour supprimer les spywares.
Utiliser Netstat (pour Windows) Ouvrez l'invite de commande. Netstat est un logiciel livré avec Windows qui permet de détecter la présence de logiciels espions ou d'autres programmes malveillants. Cliquez sur ⊞ Win + R pour lancer un programme manuellement et entrer « cmd ».
La consultation des documents de travail des salariés
Cela l'autorise, le cas échéant, à se servir de ces documents pour prouver une faute du salarié sans qu'il soit nécessaire, pour la validité de la preuve, que le salarié ait été présent au moment où l'employeur a accédé à ces documents.
Le système d'exploitation de votre ordinateur de bureau et de votre téléphone peut voir les sites que vous visitez, les personnes à qui vous envoyez des courriels et votre activité sur les médias sociaux. Si vos fonctions de géolocalisation sont activées, ils peuvent voir où vous vous trouvez.
La réponse est oui. Tant que vous êtes connecté à un réseau sous le contrôle de votre supérieur, il peut voir tout ce que vous faites ou presque, comme tout autre administrateur réseau.
Vous pouvez voir les 10 dernières adresses IP et les emplacements approximatifs à partir desquels votre compte Gmail a été consulté. Si un message vous avertissant d'une activité suspecte dans votre compte s'affiche, jusqu'à trois autres adresses IP considérées comme suspectes peuvent également être indiquées.
Rappelons pour finir qu'un employeur n'a pas le droit de licencier un salarié en arrêt de travail pour dépression. En effet, dans le cadre d'un arrêt maladie, tout employeur est tenu à une obligation de sécurité au travail envers son salarié : celui-ci doit pouvoir retrouver son poste à la fin de son arrêt de travail.
L'employeur peut licencier le salarié pour : Inaptitude d'origine non professionnelle, c'est-à-dire à la suite d'un arrêt maladie ordinaire. Inaptitude d'origine professionnelle, c'est-à-dire lorsqu'elle est liée à un accident de travail ou une maladie professionnelle.
Votre employeur ne peut refuser un arrêt de travail. Pour tout renseignement liés au droit du travail, je vous invite cependant à consulter le site des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte).
Lorsqu'il n'est pas possible ou souhaitable de recourir à un dispositif de floutage, l'employeur ne peut pas imposer systématiquement l'activation de leur caméra aux salariés en télétravail qui participent à des visioconférences.
Manque d'équipement, absence de cohésion d'équipe, frein au dialogue… Les arguments utilisés par les employeurs frileux à l'idée de mettre en place du télétravail sont nombreux.