● «Si j'aurais su» C'est même tout le contraire! Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
L'indicatif après si représente l'hypothèse passée qu'il n'est plus possible de réaliser dans le présent. Attention, on peut se dispenser d'employer la conjonction si, on la sous-entend dans ce cas grâce à l'emploi du conditionnel. Exemples : J'aurais su, je ne serais pas venu.
Parfois, on utilise le conditionnel passé : J'aurais voulu savoir quand vous comptiez venir. Dans tous ces exemples, c'est un conditionnel utilisé pour exprimer une demande polie. Si vous aviez une question à poser à un supérieur hiérarchique, le conditionnel est de rigueur, il faudra donc un s à « j'aurais ».
Cette tournure fautive a été rendue célèbre par un film de 1962. Malgré cela, c'est une faute que l'on entend encore parfois. La bonne tournure est « si j'avais su ».
Dans une tournure familière, on peut remplacer « j'aurais du » par : si j'avais du… suivi du conditionnel. Exemple : J'aurais du rhum, je te préparerais des bananes flambées.
Cette règle s'applique bien si on utilise la conjonction si pour introduire une hypothèse. On doit alors employer l'imparfait et on n'écrit donc pas « si j'aurais su », mais si j'avais su. Et on n'écrit pas « si tu voudrais », mais si tu voulais.
Mode verbal après si. Bien que le verbe ne puisse être employé au conditionnel lorsque si exprime une condition, tant le conditionnel que le futur sont admis dans le cas où si véhicule une idée de concession. Le conditionnel est aussi correct lorsque si introduit une interrogation indirecte.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée. Les journalistes l'utilisent souvent.
Pour une supposition sous la forme de : si + présent => futur. « Si je mange maintenant, je n'aurai plus faim après ». Quand écrire « j'aurais » ? Lorsqu'on ajoute un -s et écrit « j'aurais », il s'agit alors d'une conjugaison à la première personne du conditionnel présent.
Pour ne pas confondre le futur simple et le conditionnel présent, il faut changer de personne et mettre le verbe à la 3e personne du singulier. Par exemple : Demain, j'irai au cinéma → on passe à la 3e personne du singulier → Demain, il ira au cinéma (et non pas il irait au cinéma.
On utilise SI (et pas OUI) lorsque l'on répond à une question négative de manière affirmative. Par ex. dans le dialogue du podcast, on peut entendre : – Ok, comme toujours, à 5 heures devant la cafétéria ?
Si tu vas à la boulangerie, tu achèteras du pain. Rappel : Les terminaisons au futur sont : -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont. -Lorsqu'il y a SI+verbe conjugué à l'imparfait, le verbe de la deuxième proposition sera au conditionnel présent. Si tu allais à la boulangerie, tu achèterais du pain.
existent : l'une des conjugaisons, « j'aimerai » correspond au futur simple, qui s'utilise pour exprimer une action qui aura lieu dans le futur, « j'aimerais », conjugué au présent du conditionnels'utilise pour exprimer une action hypothétique, une possibilité ou un souhait.
Exemples : j'aurais aimé savoir si le poste était toujours vacant , j'aurais aimé le rencontrer , j'aurais bien aimé faire des études , j'aurais aimé qu'on me le dise plus tôt .
Le futur antérieur de l'indicatif
On le retrouve à la fois dans des propositions subordonnées pour exprimer une action qui sera terminée avant la deuxième et dans des propositions indépendantes pour exprimer une action qui sera achevée à ce moment-là. Le train sera déjà parti quand tu arriveras.
- au subjonctif: quand le fait est simplement envisagé ou souhaité (Son envie est que tu fasses ce spectacle. Le plus important est que nous gagnions ce soir). - au conditionnel: quand le fait dépend d'une condition - exprimée ou non (La vérité est que tu aurais intérêt à le faire).
Les valeurs du conditionnel
Si j'avais appris ma leçon, j'aurais eu une bonne note. Le conditionnel peut exprimer une incertitude ou une supposition. Il pense qu'elle mériterait de gagner ce prix. Le conditionnel peut exprimer un désir irréalisable.
Le conditionnel présent est employé pour formuler un désir, un souhait. J'aimerais bien faire un voyage cet été. Je souhaiterais le voir avant son départ.
Le conditionnel peut avoir d'autres valeurs modales que l'hypothèse : il peut exprimer le doute, le regret, le souhait, l'incertitude ou l'atténuation. Exemple : pour ne pas brusquer quelqu'un, il est possible de dire « Tu pourrais ranger ta chambre » au lieu de dire « Range ta chambre ! ».
Lorsque nous imaginons quelque chose qui n'a pas eu lieu, nous faisons une hypothèse sur le passé : Si + plus-que-parfait, conditionnel passé Exemples : Si je n'étais pas arrivé en retard, j'aurais vu le début du film. Exemples : Ce matin, je ne joue pas au tennis parce qu'il pleut.
La phrase subordonnée introduite par la conjonction « si » se place librement où l'on veut dans une phrase.
On a remplacé “plus bon” par “meilleur” et on a remplacé “moins bien” par “pire” ou “plus mauvais”. “Plus mauvais” ou “moins bien”, ça veut dire “pire”. Donc, tu vois bien les mots “plus” et “moins”, ce sont ce qu'on appelle des comparatifs. Ça nous indique qu'il y a plus de quelque chose ou moins de quelque chose.