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Antérieure à la Révolution, l'épithète "sans-culotte" désignait tout homme qui ne portait pas la culotte courte, avec des bas, mais un simple pantalon. Autrement dit, les travailleurs manuels, les ouvriers, les boutiquiers et les artisans.
Robespierre : « Celui qui a des culottes dorées est l'ennemi de tous les sans-culottes. » | L'Histoire en citations.
Personnage controversé de la période révolutionnaire, Robespierre (1758-1794) est un acteur essentiel de cette période. Partisan d'une République sociale et égalitaire, il exerce à partir de la Terreur un pouvoir de plus en plus personnel et autoritaire.
Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en devient progressivement l'une des figures de proue.
Un orateur passionné
Élu député du tiers état d'Arras, Robespierre témoigne d'emblée de son empathie pour le peuple en revendiquant un suffrage universel et non plus censitaire.
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.
« Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes (hauts-de-chausses), symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Après le massacre du Champ-de-Mars en 1791, leur habit devient le symbole de leur lutte. Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi. Malgré la menace Louis XVI n'a pas cédé.
La Gironde est, au début de la Révolution française, un groupe politique issu du parti patriote, dont les membres sont appelés « girondins », particulièrement connu en raison du conflit mortel qui l'a opposé au groupe des montagnards dans les premiers mois de la république (septembre 1792-juin 1793).
Il devient alors l'emblème de tous les amoureux de la liberté. À partir de 1791, il est porté par les « sans-culottes » (nom donné, au début de la Révolution, aux manifestants populaires) et mis sur le devant de la scène par les Jacobins, à Paris.
Un temps, la Révolution lui donnera raison. Robespierre tentera lui-même de dissocier la société future (à construire) d'où la mort-peine sera exclue définitivement parce que non nécessaire, de la société en plein travail révolutionnaire et en laquelle la peine de mort sera plus que jamais nécessaire.
Chez Robespierre, au n° 398 de la rue de Saint-Honoré, Paris 1er.
Maximilien de Robespierre, né en 1758 à Arras (Nord-Pas-de-Calais), avocat et homme politique, est élu représentant du Tiers État. Il est l'un des premiers à réclamer l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, l'instauration du suffrage universel et l'égalité des droits.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
La réaction thermidorienne du 27 juillet 1794(9 thermidor an II dans le calendrier révolutionnaire) est une révolte parlementaire contre Maximilien Robespierre, qui dirigeait la Convention nationale depuis juin 1794.
Robespierre devient alors une grande figure démocrate, fervent révolutionnaire défendant notamment l'abolition de l'esclavage, le droit de vote pour un plus grand nombre de personnes, la fin de la monarchie et surtout l'égalité des droits. On lui prête rapidement le surnom d' « Incorruptible ».
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
D'origine bourgeoise, fils d'avocat et avocat lui-même, Robespierre est l'une des grandes incarnations de l'esprit de la Révolution. Formé chez les oratoriens à Arras, sa ville natale, puis au lycée Louis-le-Grand, à Paris, il subit l'influence de Rousseau, dont le Contrat social détermina ses positions politiques.