Cibole : C'est un sacre, un juron québécois. Cibole est une atténuation du sacre québécois Ciboire, lui même étant un sacre blasphématoire en référence au vase sacré chrétien.
Ciboire. Provient de ciboire, nom d'un vase sacré dans lequel on met les hosties. Variantes douces : cibouère, cibon, cibole, cibolaque, ciboulot, ciboulon, ciboulette, gériboire.
Aujourd'hui, les sacres, vidés de leur sens premier, ont perdu leur caractère religieux. Ils sont l'expression d'un langage populaire et quelque peu grossier. Le plus souvent utilisés comme interjections, ils soulignent l'intensité d'une émotion (colère, peur, douleur).
Origine des jurons québécois
Les sacres font partie de l'héritage laissé par la religion catholique au Québec. À l'époque, l'Église contrôlait la société. Durant la Révolution tranquille, dans les années 60, elle a perdu énormément d'influence et l'usage des sacres est devenu de plus en plus fréquent.
Exclamation d'étonnement, de surprise ou aussi de mécontentement.
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Dans l'église catholique, le tabernacle est le meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties, mais ça tout le monde s'en crisse! Ça s'écrit tabernacle mais ça se prononce tabarnak. Faisant référence à l'église, je pensais que tabarnak était signe de politesse au Québec.
Un schmoutz, par exemple, désigne un «bisou» alsacien, un «bec» canadien.
Cette expression québécoise pourrait porter à confusion : «Avoir son voyage» semble être quelque chose d'agréable, synonyme de vacances et de plaisir. Pourtant «J'ai mon voyage» n'est pas quelque chose d'agréable puisqu'on l'utilise lorsqu'on en a assez de quelque chose, qu'on est agacé ou dégoûté.
«Le sacre est une réponse émotive, croit le chercheur. Du coup, physiquement, le coeur bat plus vite. Le corps réagit, dit-il, comme dans le cas d'une agression, pour lutter contre une situation difficile. Cette réaction a un aspect analgésique.
Tabarnak : C'est un juron québécois, en référence au tabernacle d'église. Dans l'église catholique, le tabernacle est le meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties. Ce mot à été déformé en français canadiens, pour devenir un sacre ( un juron ) familier : tabarnak.
hostie. 1. Pain eucharistique après la consécration. (Le mot latin [hostia] désigne la victime sacrifiée, en particulier le Christ dans le sacrifice eucharistique.)
L'expression québécoise "À cause tu fais simple de même?" est souvent utilisée dans un contexte de dérision. Elle désigne un comportement un peu étrange ou impulsif. En gros, cette expression est utilisée pour dire à quelqu'un qu'il vient de faire une bêtise ou qu'il vient de se ridiculiser.
Les hosties ne sont composées que de deux ingrédients, de l'eau et de la farine, mais derrière se cache un long processus de fabrication. Après le pétrissage, il faut cuire la pâte dans un four pour la transformer en longues plaques croquantes. « Les pains d'autel peuvent être de deux couleurs : blanche ou dorée.
Les calices des premiers temps du christianisme sont faits de matières courantes, bois ou argile. Ainsi, le calice de saint Jérôme est en argile blanche. Par la suite, Le calice est souvent en matière noble, or, argent ou vermeil, parfois incrusté de pierreries ou d'émaux.
Cérémonie religieuse pour le couronnement des rois, des empereurs.
La différence entre un calice et un ciboire se situe dans l'usage différent attribué à chaque objet. Ils sont tous deux destinés à conserver les espèces consacrées, mais alors que le calice est destiné à conserver le sang, le ciboire conserve le corps.
La patène (du latin patena, plat creux) : c'est le plat de forme circulaire et concave destiné à recevoir l'hostie.
Français canadien : je t'adore (pour dire je t'aime). Français canadien : je t'aime (pour dire je t'aime bien).
Chez nous, on dit gougounes. Les « tongues » françaises sont ce qu'on appelle dans la Belle Province des gougounes.