Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
Les polypes à fort risque de cancer sont : les polypes adénomateux. Ils sont caractérisés par une prolifération des cellules des glandes situées dans la muqueuse du côlon et du rectum et peuvent avoir des formes différentes (polype sessile, pédiculé, plan...).
Quoique les polypes n'occasionnent habituellement pas de symptômes au début, ils peuvent évoluer en cancer colorectal s'ils ne sont pas retirés. Cependant, grâce à un dépistage régulier au moyen d'un TIF, il est possible de déceler (et ensuite de retirer) les polypes avant qu'ils ne deviennent malins.
Le polype du côlon est une excroissance ou tumeur, souvent bénigne, qui apparaît le long de la paroi du côlon appelé aussi le "gros intestin".
Les polypes tubuleux sont courants, mais ils sont habituellement plus petits et moins susceptibles de devenir cancéreux. Les polypes villeux sont moins courants mais risquent davantage de devenir cancéreux. Les polypes de plus de 1 cm sont plus susceptibles d'être cancéreux.
Le cancer colorectal se développe le plus souvent à partir d'un polype détecté au cours d'une coloscopie. Bien que bénin dans la majorité des cas, un polype peut en effet dégénérer en cancer. La recherche de saignements dans les selles constitue aujourd'hui le meilleur moyen de dépistage.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Causes et facteurs de risque des polypes
Les polypes peuvent être d'origine isolée c'est à dire sans antécédents familiaux. Leur origine peut être au contraire en rapport avec la présence de polypes chez d'autres membres familiaux.
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
Un polype est une excroissance saillante de tissu provenant de la paroi d'un espace creux, comme l'intestin. Certains polypes sont causés par des maladies héréditaires. Le saignement rectal est le symptôme le plus fréquent.
Il existe deux types de polypes : les non néoplasiques, en principe non précurseurs de cancer, et les néoplasiques – à considérer comme une précancérose. Les polypes non néoplasiques regroupent les polypes : hyperplasiques, muqueux, les pseudopolypes inflammatoires, les sous-muqueux et les hamartomes.
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
Les tumeurs colorectales sont de deux types : Les tumeurs bénignes ou adénomes, communément mais improprement appelés polypes ; nous utiliserons indifféremment les deux termes. Les tumeurs malignes ou cancer.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
En cas de polypes de bas risque, le contrôle doit être fait à 5 ans. Si la coloscopie de contrôle est alors normale, le suivi ultérieur (5 ans ou 10 ans) dépend de la présence d'antécédent familial de cancer colorectal ou d'adénomes.
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
En conclusion, le scanner n'est pas un examen de dépistage global des polypes, il doit être adapté aux lésions recherchées et certains polypes devront justifier d'autres types d'examen, de type visuel direct (fibroscopie).
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Détecté à temps, lorsqu'il est encore limité à la surface interne du côlon et du rectum, ce cancer se guérit dans 90% des cas, selon l'INCa. Mais les chances de survie tombent à 70% lorsqu'il a atteint les ganglions proches et à 13% quand il touche déjà d'autres organes.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.