L'autisme, aussi appelé trouble du spectre autistique, regroupe diverses affections liées au développement du cerveau. L'autisme touche environ un enfant sur 100. Les caractéristiques peuvent être détectées chez le jeune enfant mais souvent, l'autisme n'est diagnostiqué que bien plus tard.
La cause de l'autisme est inconnue. Cependant, certains scientifiques pensent que la génétique et l'environnement auraient un rôle à jouer. Partout dans le monde, des chercheurs s'efforcent de cerner les facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu'une personne soit autiste.
Les données officielles estiment que plus d'1 personne sur 100 pourrait recevoir un diagnostic d'autisme. Pour des raisons encore mal déterminées, les garçons sont plus fréquemment diagnostiqués avec un autisme (4 garçons pour 1 fille).
De fait, il est désormais acquis que des facteurs génétiques jouent un rôle essentiel dans la vulnérabilité à l'autisme. Mais l'extrême variabilité des troubles d'une part, et le grand nombre de mutations découvertes d'autre part, rendent la tâche difficile pour les chercheurs.
Il est désormais établi que les troubles du spectre autistique (TSA) ou autisme sont d'origine multifactorielle, c'est-à-dire qu'ils se déclarent chez des personnes génétiquement prédisposées après exposition à un ou plusieurs facteurs environnementaux encore inconnus.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
On savait que la prise d'acide folique avant et après la grossesse réduisait les risques de malformation du système nerveux du foetus. Une étude norvégienne réalisée sur une grande cohorte révèle que cette vitamine réduit aussi le risque d'autisme.
Une personne qui souffre de TSA a du mal à soutenir un contact visuel et peut donner l'impression d'être fuyant ou insensible. La personne autiste peine souvent à décoder les expressions faciales, utilise peu le langage corporel et la communication non verbale.
Les formes d'autisme, font parties de la famille du handicap cognitif. Le handicap psychique est induit par des troubles psychiques invalidants, mais n'implique pas de déficience intellectuelle. C'est la possibilité d'utiliser les capacités intellectuelles qui est déficiente. Bipolarité, dépression, schizophrénie, TOC…
Il existe des outils de dépistage et d'évaluation qui permettent de repérer les signes d'alerte chez les enfants autistes. Le plus connu et le plus utilisé est le test M-Chat (Modified Check-list for Autism in Toddlers). Ce questionnaire porte sur le comportement de l'enfant et peut être réalisé dès ses 18 mois.
Alors que chez l'enfant le diagnostic d'autisme, ou de « trouble du spectre de l'autisme » (TSA), est actuellement posé entre 3 et 5 ans, un diagnostic dès 18 mois permettrait une prise en charge plus précoce qui pourra l'aider dans son développement.
La probabilité qu'un parent, lui-même atteint d'un TSA, ait un enfant avec un TSA est de l'ordre de 10 à 20%. Ce risque de répétition élevé ne constitue cependant pas la preuve irréfutable que l'affection est héréditaire ou génétique.
De nouvelles mutations sont présentes chez 14 % des enfants autistes. Il s'agit d'une découverte qui pourrait expliquer pourquoi l'autisme semble plus fréquent lorsque le père est âgé.
Les enfants autistes peuvent être sujets à des difficultés qui peuvent persister à l'âge adulte. Vous découvrirez différents moyens de réduire ces difficultés au niveau de la communication, des interactions sociales et du comportement.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
Troubles qualitatif de l'interaction sociale. Comportements, intérêts et activités limités, répétitifs, stéréotypés. Troubles qualitatifs de la communication verbale ou non-verbale. Troubles de l'imagination.
Le trouble déficitaire de l'attention (TDAH) et l'autisme sont des troubles très différents. Pourtant, environ 30% des personnes autistes ont aussi un diagnostic de TDAH. Ces deux conditions ont des symptômes contradictoires.
Un enfant autiste présente des difficultés de communication au niveau verbal, comme au niveau des mimiques et des gestes (communication non verbale). Vous pouvez notamment constater un retard dans le développement du langage : il parle peu, voire pas du tout.
Les grandes catégories d'autisme sont : Kanner, Asperger, TED-NOS … Aujourd'hui, les classifications internationales n'utilisent plus la notion de Troubles Envahissant du Développement (TED) mais la notion de Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA).
Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas. Exemple : si votre passage chez le coiffeur ne se passe pas comme vous l'espérez, ne cherchez pas à immobiliser votre enfant.
Aucun médicament ne permet de guérir l'autisme.
C'est notamment le cas des antidépresseurs qui peuvent aider à soulager l'anxiété et la dépression. Des psychostimulants peuvent aussi être prescrits pour accompagner les personnes souffrant de troubles de l'attention ou d'impulsivité.
Les adolescents de 16 à 18 ans et les adultes autistes sont évalués avec le test WAIS-4. C'est un bilan psychométrique qui mesure leurs compétences cognitives et leur QI. Il permet de déterminer les forces et les faiblesses du fonctionnement cognitif et donc une adaptation de la prise en charge.
Il n'y a pas d'éléments dans la littérature scientifique au sujet d'un quelconque rapprochement entre exposition aux écrans et troubles du spectre autistique. Ceci vient tout juste d'être confirmé par les travaux de la haute autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l'autisme parus en février 2018.
L'autisme (et les TSA en général) se manifeste le plus souvent durant la petite enfance, avant l'âge de trois ans, puis persiste tout au long de la vie. Au total, les TSA concernent environ 700 000 personnes en France, qui vivent toutes un handicap social.