C'est une sorte de tempérament, une sorte de mentalité, une sorte de fonctionnement psychologique.
C'est dire que nous sommes tous névrosés parce que nous désirons et que nos envies ne sont pas forcément réalisables. D'une certaine façon, c'est l'enfant en nous qui continue de s'exprimer et conserve des zones d'incompréhension, des croyances peu compatibles avec les exigences de l'âge adulte.
La névrose désigne un ou plusieurs symptômes d'origine psychologique perçus comme contraignants et irrationnels par le sujet qui en souffre. Le patient présente des manifestations psychologiques et physiques irrépressibles (angoisses, phobies, obsessions, compulsions, crises émotionnelles, douleurs somatiques…)
L'origine de la névrose est généralement relative à un traumatisme plus ou moins récent ayant impacté l'état psychologique de la personne. Le patient a totalement conscience de ces troubles et n'est pas du tout "déconnecté" de la réalité.
Le terme de "névrose" désigne une maladie d'origine psychique qui n'est pas dans le champ de la psychose. C'est-à-dire qu'il s'agit d'un trouble psychique non psychotique.
Les névroses sont une bonne indication pour une psychothérapeutique psychodynamique ou une psychothérapie integrative. Les techniques corporelles peuvent contribuer à soulager, dans un premier temps, les manifestations somatiques de la souffrance névrotique.
Selon un article publié dans le magazine American Psychologist, les personnes atteintes de névroses ont tendance à “opposer des émotions négatives face à une menace, une frustration ou une perte”.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
Les dépressions névrotiques sont des syndromes dépressifs qui surviennent chez un sujet porteur de l'une des quatre névroses classiquement décrites (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle) ou à défaut de traits de personnalité névrotiques.
Les médicaments comme les benzodiazépines en administration ponctuelle ou de courte durée pour calmer les états d'angoisse notamment en cas d'attaque de panique. Mais aussi les antidépresseurs sérotoninergiques sur une durée plus longue pour les patients souffrant notamment de TOC.
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
Freud a établi que le conflit psychique est responsable de la névrose : conflit entre le Moi et les exigences de la pulsion sexuelle. Un Moi immature soumis aux pressions du Surmoi préfère refouler les représentations pulsionnelles plutôt que les contrôler à défaut d'avoir pu les intégrer.
Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.
[Chez Freud et ses continuateurs] ,,Affection psychogène résultant d'un conflit inconscient entre les désirs du sujet et les interdits qui s'opposent à leurs réalisations`` (Virel Psych. 1977). Névrose narcissique, obsessionnelle, phobique, traumatique, hystérique.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).
une personne atteinte de psychose n'a pas conscience de sa maladie, elle ne perçoit pas ses troubles, elle n'est pas dans la réalité et n'est pas en demande de soin. A contrario une personne atteinte de névrose a conscience de sa maladie et est donc en demande de soin et il n'y a pas d'altération avec la réalité.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Laplanche et Pontalis donnent la définition générale suivante de la névrose: il s'agit d'une « affection psychogène où les symptômes sont l'expression symbolique d'un conflit psychique trouvant ses racines dans l'histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre le désir et la défense ».
La névrose d'angoisse est caractérisée par une peur intense et incontrôlée. Elle porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, de perdre le contrôle. La personne victime de névrose d'angoisse a l'impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner. Du moins, tant que la crise dure.
Les symptômes de l'hystérie ou personnalité histrionique
Très préoccupés de leur corps et de son apparence, leur volonté de plaire et les comportements de séduction, parfois érotisés, animent leurs relations aux autres. Elles manifestent leurs émotions de façon excessive.
La névrose post traumatique est comme la névrose de guerre. Elle survient dans les suites d'un traumatisme (quelque soit sa cause) qui a entraîné une peur intense et qui va se développer secondairement et peut devenir très invalidante.
Définition. La névrose hystérique se caractérise essentiellement par la survenue de divers troubles somatiques transitoires et paroxystiques ou durables mais sans liaison anatomoclinique sous-jacente. Ces troubles sont appelés symptômes de conversion.