L'autisme de niveau 1, qui se traduit par de légers problèmes de communication et de socialisation, nécessite une thérapie comportementale. Une personne atteinte d'autisme de niveau 1 peut parvenir à une qualité de vie considérée comme normale avec un soutien minime.
De même que les difficultés dans la communication et les interactions sociales ainsi que les comportements répétitifs et restreints formant la dyade autistique altèrent du fait de leur présence la vie sociale en générale.
En l'état actuel de la science, on ne peut pas guérir l'autisme. Toutefois, beaucoup de progrès peuvent être atteints grâce à un accompagnement précoce et à une prise en charge spécifiquement adaptée de type "socio-éducatif et Enseignemt Structuré", quel que soit l'âge et le niveau de la personne.
Certains enfants qui ont reçu un diagnostic d'autisme en bas âge ont vu leurs symptômes totalement disparaître en grandissant, montre une étude menée aux États-Unis. Généralement, ce trouble envahissant du développement persiste toute la vie.
De nombreux débouchés leur sont alors possibles dans ce domaine. Les personnes autistes deviennent ainsi vétérinaires, éleveurs ou soigneurs. Elles peuvent exercer dans un zoo ou dans un centre équestre, par exemple.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
une hypothèse (2017) est que les TSA s'aggravent avec l'âge, à cause de réserves cognitives déjà réduites. Une étude basée sur le résultat de tests faits chez des personnes autistes de plus de 45 ans, a conclu à une diminution des capacités cognitives plus importantes que dans un groupe contrôle apparié en âge.
Autisme atypique, un trouble pas comme les autres
Pourtant, l'enfant atteint d'autisme atypique voit une altération de son développement dans l'un au moins de ces critères. En effet, les patients présentent moins de symptômes, avec une sévérité atténuée.
La cause de l'autisme est inconnue. Cependant, certains scientifiques pensent que la génétique et l'environnement auraient un rôle à jouer. Partout dans le monde, des chercheurs s'efforcent de cerner les facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu'une personne soit autiste.
Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches. Utiliser des consignes simples en mettant l'accent sur les mots importants. Répéter les mêmes mots dans différents contextes. Laisser du temps à la personne pour lui permettre de répondre à une question ou de comprendre une consigne donnée.
Certains autismes peuvent ne pas être repérés durant l'enfance. Pourtant, ils pourront avoir des conséquences bien tangibles sur la vie adulte. Certaines personnes peuvent ainsi réussir à communiquer, avoir une vie professionnelle, ne pas manifester à l'extérieur de comportements répétitifs…
Les autistes légers peuvent être dérangés par une odeur forte, un bruit strident ou répétitif, une lueur qui clignote, l'étiquette d'un vêtement qui gratte. Routines quotidiennes : très importantes pour la personne atteinte d'autisme léger, elles sont des rituels qui le rassurent.
Symptômes d'autisme léger (niveau 1)
Un des signes qui peut montrer que l'enfant est atteint d'autisme, c'est la manifestation de troubles dans la communication, tels que ne pas parler correctement, mauvais emplacement des mots et difficulté a s'exprimer par des mots.
Les écholalies, les conversations ou comportements répétitifs, les rituels, les mouvements sans but, les bizarreries de l'autisme peuvent se rapprocher de la désorganisation présente dans la schizophrénie [5, 12].
Aux Etats-Unis, un garçon sur 42 serait concerné par l'autisme contre une fille sur 189. La fréquence de ce trouble reste inchangée depuis 2 ans alors qu'elle n'avait cessé d'augmenter depuis les années 60.
Il est important de noter que l'espérance de vie d'une personne autiste est en moyenne de 54 ans. Parmi les causes de cette espérance de vie réduite, on peut citer l'épilepsie, les maladies, les suicides et les nombreuses disparitions, qui malheureusement se terminent parfois par des noyades.
L'autisme fait partie des troubles du neurodéveloppement (TND). Il se manifeste dès la petite enfance (avant l'âge de 36 mois) et a des conséquences à différents niveaux et degrés sur les sphères développementales de l'enfant.
La hausse du nombre de personnes atteintes du trouble du spectre autistique s'explique principalement par la formation des spécialistes. Les médecins, les pédopsychiatres, les médecins psychiatres ainsi que les professionnels de la petite enfance sont mieux formés et plus armés autour du spectre de l'autisme.
Le cerveau des personnes autistes diffère de celui des personnes non autistes sur plusieurs points : aires frontales plus volumineuses. neurones des aires limbiques plus petits et plus nombreux. développement différent du cervelet (au niveau du vermis)
En voici les principaux : la prise de sang, l'IRM, l'EEG, un bilan ORL ou ophtalmologique.
Il faut prendre le temps de bien communiquer, c'est la clé! Vous pourriez vivre de la colère et trouver la situation injuste ou vous sentir coupable de la condition de votre enfant (même si vous n'y êtes pour rien). De plus, plusieurs parents se sentent incompris par leur entourage, qui ne vit pas cette même réalité.
Les signes de l'autisme se répartissent selon trois catégories : les troubles des interactions sociales, les troubles de la communication et les autres manifestations. Anomalie du jeu : absence de faire semblant et/ou d'imitation sociale (dînette, petites voitures…)