Il faut se laver tous les jours, parce qu'on a besoin d'éliminer de la peau les cellules mortes, le sébum en excès, la sueur en excès, les bactéries qui sont naturellement sur la peau et qui se multiplient (les bactéries de l'environnement).
Effectivement, si une douche chaque jour nettoie les milliards de bactéries présentes sur la peau et limite les infections, elle peut aussi lui nuire : "La douche ou le bain enlèvent une partie du film hydrolipidique de la peau.
« Espacer les douches déclenche des conditions dermatologiques, comme des mycoses (champignons) ou des folliculites (furoncles). Par contre, il ne faut pas se laver trop souvent pour ne pas agresser la peau », ajoute le Dr Doumit.
La fréquence idéale pour se doucher
Le Dr Stevenson recommande de se laver deux à trois fois par semaine aux personnes qui ont une activité normale. Melissa Piliang, dermatologue à la Cleveland Clinic confirme. «Se laver en moyenne tous les deux ou trois jours suffit.
Se laver une fois par semaine suffit
«On n'est pas obligé de se laver à grandes eaux tous les jours pour être propre», estime la dermatologue. Mais la «toilette de chat» quotidienne est le minimum syndical: «Pieds, zones intimes, aisselles, visages et dents sont à nettoyer au moins une fois par jour.
Attention à la prolifération des bactéries
Mais certaines ne le sont pas ! Et quand vous ne vous lavez pas durant deux jours, les mauvaises bactéries prennent leur quartier sur la peau et parfois même s'infiltrent sur les yeux, le nez ou la bouche. Vous avez donc de fortes chances de tomber malade.
En règle générale, les dermatologues et allergologues conseillent de se doucher le soir. Mais tout dépend de la routine de chacun. Ceux qui font du sport de bon matin, par exemple, auront nécessairement besoin de prendre une douche après leur séance. Quoi qu'il en soit, il faut éviter d'en prendre trop.
Pour le simple confort physiologique, l'eau tiède est idéale. Mais si vous désirez resserrer votre orifice intime, une bonne douche à l'eau froide peut être très efficace. Alors que si vous cherchez plutôt à vous détendre et vous ouvrir, l'eau chaude est la plus recommandée.
L'hygiène intime se fait à la main, sans gant de toilette (nid à bactérie). Chez la femme, elle doit se limiter à la vulve et la région anale, et se faire d'avant en arrière. Inutile de pratiquer les douches vaginales, au risque de détruire la flore microbienne et de provoquer infections et mycoses.
Nettoyez consciencieusement la vulve (petites et grandes lèvres) d'avant en arrière. Ne savonnez pas l'intérieur du vagin et ne prenez pas de douches vaginales (qui détruisent la flore et favorisent ainsi la survenue d'infections comme les mycoses vaginales). Lavez ensuite la région anale, sans revenir en avant.
Une barrière cutanée agressée
Une dégradation de la barrière cutanée qui va rendre l'épiderme vulnérable. "Une hygiène excessive peut altérer le film hydrolipidique qui nous protège de l'environnement, de la pollution ou encore de l'évaporation", ajoute Marianne Chopinaud, dermatologue à Paris.
Quand on ne se lave pas on accumule des saletés à sa surface, des infections et des tâches marrons apparaissent alors sur l'épiderme, les infections grattent et une fois la plaie formée des microbes si engouffrent.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
En règle générale, une douche tous les jours ne pose pas de problème à une peau en bonne santé. Cependant, les dermatologues déconseillent de prendre une douche plusieurs fois par jour ou très souvent, sinon la couche acide naturelle de la peau peut être perturbée.
#3 Les parties du corps
Il est préférable de se laver le visage au lavabo, à l'eau froide ou tiède. Le reste du corps peut se laver sous la douche. Les parties intimes sont à laver avec beaucoup de précaution (attention: les gants de toilette ou les fleurs de douche sont vraiment à proscrire pour laver cette zone!).
Concrètement il s'agit de se laver quotidiennement, matin et soir, avec un nettoyant doux (voir Savon, syndet, gel douche : que choisir, choix de son produit nettoyant) les zones « utiles » dites « zones odoriférantes » (notamment à glandes sudoripares apocrines, voir ci-dessous).
Des capsules pailletées à placer dans le vagin pour un "orgasme parfumé", un enlumineur de vulve "pour paraître plus jeune et plus fraîche", une "huile de fourrure" à appliquer sur les poils pubiens ou encore une huile végétale "régénérante pour la lumière intime".
S'essuyer de l'avant vers l'arrière
Si aucune limitation physique ne vous empêche de vous essuyer de l'avant vers l'arrière, cette méthode est généralement considérée comme la plus sûre, parce que vous éloignez les matières fécales des parties les plus vulnérables de votre corps, ce qui réduit le risque d'infection.
La réponse de l'expert
Normalement, quand on a à la piscine, l'eau n'entre pas dans le vagin... sauf si le périnée est trop peu tonique. Ce serait bien d'en parler à votre gynécologue qui vous prescrira des séances de rééducation périnéale si c'est de cela dont il s'agit.
En effet, la chaleur du jet d'eau fait remonter la température du corps. Or, pour se préparer à la phase d'endormissement, le corps a besoin de se refroidir. Il est donc important de ne pas se doucher juste avant d'aller dormir.
En effet, lorsque l'on prend une douche, la température de notre corps augmente légèrement. Ainsi, notre organisme envoie plus de sang que d'habitude dans la peau, au lieu d'en envoyer suffisamment à l'estomac. Ce processus pourrait alors ralentir notre digestion.
Le nettoyage du matin permet d'éliminer les traces de sueur, l'excès de sébum et les cellules mortes. En effet, pendant la nuit, les cellules se renouvellent, la peau se reconstruit et profite pour renouveler son film hydrolipidique.
Les réticences de la personne dépendante à être aidée pour sa toilette peuvent ainsi avoir plusieurs causes, variant selon la personne et souvent cumulées ou imbriquées : La pudeur. Le sentiment d'infantilisation. L'inconfort de la toilette, lié notamment à température de la pièce et/ou de l'eau.