Notre ventre abrite plus de 200 millions de neurones connectés qui transmettent des ordres. Ce « cerveau du bas », qui règne sur une impressionnante colonie de bactéries, décide-t-il de nos humeurs ?
On compte des milliards de neurones un peu partout dans un organisme humain (cerveau, moelle épinière et nerfs). Plusieurs formes de neurones sont possibles, mais ils possèdent tous les trois structures de base : l'axone, le corps cellulaire et les dendrites.
Les scientifiques sont pour une fois d'accord sur quelque chose : l'homme est l'espèce la plus intelligente sur terre.
Il s'agit du second système nerveux de l'organisme, d'où le nom de « deuxième cerveau ». Concrètement, ces neurones présents dans nos intestins échangent de manière continue avec les neurones du cerveau, via les voies sanguines, mais surtout par le nerf vague, pour transmettre tout un tas d'informations.
Des neurones par millions
Dire que le ventre est le deuxième cerveau du corps humain n'est pas qu'une expression. Notre système digestif compte en effet 200 millions de neurones, et compte de nombreuses interactions avec le cerveau. C'est ce qu'on appelle le « système nerveux entérique ».
L'encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions supérieures comme le contrôle des comportements volontaires. Penser, percevoir, planifier, et comprendre un langage, toutes ces fonctions sont sous le contrôle des hémisphères cérébraux.
Des neurones dans l'intestin
Mais il y a mieux : comme notre cerveau, notre ventre produit également de la sérotonine, un des neurotransmetteurs qui participent à la gestion de nos émotions ! Et pas qu'un peu : 95 % de la sérotonine totale de notre corps, selon les dernières découvertes.
Le neurone est l'unité de travail de base du cerveau.
C'est une cellule spécialisée conçue pour transmettre l'information à d'autres cellules nerveuses, cellules musculaires et cellules glandulaires.
Les nutriments présents dans l'intestin stimulent la libération d'hormones, pour informer le cerveau, mais des minutes, voire plus, après l'ingestion de nourriture. Jusqu'à présent on pensait que ces cellules sensorielles n'agissaient que par la voie lente des hormones comme la cholécystokinine.
L'intestin et le cerveau sont étroitement connectés. Le système nerveux central est en interaction permanente avec le tube digestif. Cette connexion est bidirectionnelle et se fait, avant tout, par les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques) et parasympathiques (nerfs vagues) du système nerveux autonome1.
Les fruits rouges
Or, dans les bleuets, canneberges, mûres ou framboises, se concentrent de fortes doses d'antioxydants, qui combattent les radicaux libres et boostent notre cerveau.
Ces caroténoïdes, qui sont aussi bons pour la vue, se trouvent en concentration élevée dans une myriade d'aliments déjà perçus comme sains, comme les légumes verts à feuilles sombres -épinards, oseille, chou frisé-, les fanes de navet, le maïs, les pois verts, le kaki...
Le cerveau contient des milliards de neurones regroupés en réseaux remplissant différentes fonctions (perception, apprentissage, mémoire, motricité, ...). Le cerveau n'est pas le seul organe à avoir une forte concentration de neurones : l'intestin par exemple en compte selon les estimations, environ 500 millions.
le neurone pyramidal ; le neurone bipolaire ; le neurone à orexineneurone à orexine.
Comme la plupart des cellules, les neurones peuvent mourir de deux manières différentes : par nécrose ou par apoptose. La nécrose est produite par un traumatisme aigu, chimique ou mécanique. La cellule gonfle puis se détruit (lyse) et son contenu se disperse dans le milieu extracellulaire.
1 mm3 de substance grise du cerveau humain contient entre 10 000 et 50 000 neurones, établissant jusqu'à 100 à 500 millions de connexions nerveuses.
Le système nerveux entérique est la partie du système nerveux autonome qui contrôle le système digestif aussi bien pour l'activité motrice (péristaltisme, vomissements, complexes moteurs migrants, réflexes entériques) que pour les sécrétions et la vascularisation.
L'occlusion intestinale, c'est le blocage partiel ou complet de l'intestin grêle ou du côlon. Ce blocage empêche les aliments, les liquides et les gaz de circuler normalement dans l'intestin.
Le globicéphale possède deux fois plus de neurones que l'homme dans le cortex cérébral. Hypothèse séduisante, et qui fonctionne pour d'autres groupes que les mammifères. Elle expliquerait les capacités cognitives exceptionnelles de certains oiseaux, comme les corbeaux (dont le pallium est riche en neurones).
Grâce à des anticorps fluorescents qui s'attachent sur des protéines neuronales, des chercheurs ont pu visualiser l'activité des neurones dans le cerveau de souris vivantes. Leurs résultats mettent en évidence le mouvement continu des liaisons cérébrales.
Il a longtemps été admis que le stock de neurones était définitivement acquis à la naissance.
Ces sensations peuvent donc à la fois être la simple conséquence d'un repas trop copieux ou d'un vêtement trop serré à la taille, mais aussi les symptômes de pathologies digestives diverses ou d'une intolérance alimentaire, voire d'une grossesse.
Œsophage. L'œsophage est un tube musculaire qui relie la bouche à l'estomac.