Légalement la rédaction d'un constat amiable d'accident n'est jamais obligatoire. La seule obligation est de communiquer son identité et son adresse à toute personne impliquée dans l'accident lorsque celui-ci n'a provoqué que des dégâts matériels.
Un conducteur peut refuser de signer un constat : vous ne pouvez pas l'y contraindre ! Evitez de vous énerver et ne vous inquiétez pas. Informez-le, s'il conteste votre point de vue sur l'accident, qu'il existe une partie Observations sur le constat. Il peut à cet endroit-là faire état de son point de vue.
L'assureur de votre véhicule vous remet un constat à l'amiable lors de la signature de votre contrat d'assurance auto. Si vous n'en avez pas au moment de l'accident ou de l'accrochage, vous pouvez faire un constat à l'amiable numérique grâce à un téléphone portable depuis le lieu de l'accident.
S'il y avait des témoins, demandez également leur adresse, nom et numéro de téléphone. Vous pouvez aussi faire une reconnaissance des faits sur une feuille blanche où vous préciseriez, comme sur un constat, les circonstances de l'accident : lieu, date et heure, croquis… sans oublier de signer.
Pour pallier l'absence de constat classique, vous pouvez rédiger le vôtre sur papier libre : il aura la même valeur juridique que le formulaire européen d'accident automobile rempli. Décrivez sur ce papier les circonstances de l'accident automobile en mentionnant, notamment, le lieu de l'accident.
Pour un contrat d'assurance de base :
En cas d'accident en tort, votre assureur couvre uniquement les dommages causés aux tiers. Les dégâts subis par le véhicule loué restent à votre charge, de même que le montant de franchise inclus dans le contrat et les dommages corporels.
Pour cela, expliquez à votre adversaire qu'une simple déclaration ne comportant que l'identité des deux protagonistes n'engage pas sa responsabilité. Si des témoins ont assisté à l'accident, prenez leur coordonnées (nom, téléphone, adresse) et mentionnez-les sur le constat.
Le constat d'assurance, plus généralement appelé "constat amiable" est un document destiné à décrire les faits lors d'un accident. Il fera office de preuve auprès des assureurs qui devront par la suite déterminer la responsabilité et les torts de chacun.
Si le conducteur ne commet qu'un seul accident à 50% responsable, alors la hausse de sa prime d'assurance auto ne sera que de 12,5 %. Si le conducteur est reconnu comme étant partiellement responsable de plusieurs accidents de la route, alors il recevra un malus de 12,5% pour chacun de ces sinistres.
Ils vont sécuriser le lieu de l'accident, établir le procès-verbal de constatation et relever les identités des conducteurs, passagers et témoins. A noter : Vous devez toujours remplir le constat amiable. Dès que vous êtes blessé, vous devez établir un certificat médical afin de préciser vos dommages corporels.
Il n'est pas possible de revenir, sans l'accord de l'autre partie, sur un constat automobile signé. C'est pour cela qu'il ne faut pas se précipiter et être très précis dans ses déclarations. Il ne faut pas hésiter à faire des observations dans la case prévue à cet effet sur le recto du constat.
Pensez à relever l'immatriculation du véhicule même si le conducteur a la fâcheuse idée de prendre la fuite. Si des témoins ont assisté à la scène de l'accident, n'hésitez pas à indiquer leurs coordonnées. En cas de litige, leur avis est pris en compte. Les témoins doivent être impartiaux pour figurer au constat.
En matière d'assurance, la règle est simple : en cas d'accrochage dans un parking, le conducteur du véhicule en mouvement est présumé responsable à 100 %. Cette règle s'applique sauf dans le cas où le véhicule stationné était mal garé (dans ce cas, la faute sera partagée entre les conducteurs).
Si vous décidez de déclarer le sinistre à votre assurance auto, vous disposez d'un délai de 5 jours à compter de la date de l'accident pour lui envoyer le constat amiable. Cette lettre doit, de préférence, être envoyée en courrier recommandé avec avis de réception ou remis en mains propres.
Point positif : alors que l'on est souvent noyé sous une tonne de paperasse, le constat amiable permet de regrouper sur un seul document toutes les informations utiles à son assureur et à celui de la partie adverse. À condition, évidemment, que toutes les parties le remplissent et le signent.
Dans ce cas, c'est le conducteur de la voiture en mouvement qui est responsable de l'accident sur le parking. Si votre voiture était à l'arrêt lors de la collision, vous n'aurez donc pas de malus. Toutefois, si la voiture à l'arrêt était mal stationnée, la responsabilité est partagée à 50/50.
L'assurance auto prend en charge les réparations du véhicule ou vous propose une indemnité équivalant à la valeur de remplacement de la voiture, si celle-ci n'est pas réparable ou si le coût de la remise en état dépasse sa valeur.
C'est l'assureur du responsable de l'accident qui doit réparer les dégât subis par votre voiture. Si votre contrat le prévoit, votre assureur pourra prendre en charge la réparation de votre voiture avant de se retourner contre l'assureur du responsable de l'accident pour lui réclamer un remboursement.
En ce cas d'accident de la route, où un des deux véhicules est entrain de reculer (ce qui est bien entendu indiqué sur votre constat amiable), la responsabilité totale de l'accident dans le cadre du constat amiable sera appliquée au véhicule qui est entrain de reculer.
Le fautif est identifié
Attention cependant à un cas de figure : ne pas se fier à l'évidence même si elle paraît totale. Vous pouvez avoir des traces rouges sur votre carrosserie sans que ce soit nécessairement le véhicule garé à votre gauche, rouge également qui en soit responsable.
Un lien de causalité doit être prouvé : le conducteur du véhicule en question doit avoir provoqué l'accident ; Le conducteur s'est échappé pour masquer son identification et ne pas avoir à assumer ses responsabilités pénales et civiles ; L'auteur doit être conscient d'avoir provoqué l'accident.
Peut-on perdre un bonus ? Si vous n'avez pas conduit durant des années et n'êtes plus bénéficiaire d'une assurance auto, quelle qu'en soit la raison, sachez que votre bonus n'est jamais perdu. Notez qu'il en va de même pour votre malus.
L'impact de l'accident 50/50 sur le bonus malus
Bien sûr, ce malus sera moins élevé que dans le cas d'un sinistre à responsabilité totale de la part du conducteur. Le malus des assurances auto augmente de 12,5% en cas d'accident 50/50, contre 25% dans le cas d'un accident de responsabilité totale.
Si le véhicule A parvient à démontrer (avec des preuves) que c'est parce que le véhicule B a reculé qu'il y a eu le choc, c'est le véhicule B qui sera déclaré en tort. Si la manœuvre de recul n'est pas prouvée, le véhicule tamponné à l'arrière sera déclaré en droit.