L'automne dernier, la situation a été pire que d'habitude car de septembre 2021 à avril 2022, nous avons observé un déficit de pluviométrie et de neige entre 30 et 40% selon les régions. Donc là encore, les nappes ne se sont pas rechargées et les cours d'eau ont perdu du débit.
On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d'eau a aussi une origine économique. C'est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l'insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie. Résultat: en 2012, un Terrien sur sept n'a pas accès à une eau potable de qualité.
La pénurie d'eau touche actuellement près de 700 millions de personnes dans 43 pays. En 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou régions touchés par une pénurie d'eau complète et les deux tiers de la population mondiale pourrait vivre dans des conditions de stress hydrique.
Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
Ce chiffre devrait atteindre 50-65 % en 2025. D'ici à 2050, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones où l'eau sera une denrée rare ; 90 % de la croissance démographique aura lieu dans ces zones.
Des tuyaux vieillissants. Canicules et vagues de chaleur s'enchaînent depuis le début d'un été inédit au sens climatique et la question de la gestion de l'eau devient récurrente. La sécheresse prouve encore une fois la nécessité de préserver cette ressource qui pourrait bientôt ne plus couler à flots.
Un climat sec et chaud empêchant les nappes phréatiques de se recharger correctement. Une canicule précoce, c'est-à-dire qui survient avant les vacances d'été : les entreprises fonctionnent à plein régime alors que les châteaux d'eau peinent à se recharger efficacement pour alimenter efficacement la population.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
À ce jour, 86 départements sont concernés par une restriction au-delà de la vigilance sur au moins une partie du territoire dont 60 en crise. 6 départements sont placés en vigilance : Côte-d'Or, Doubs, Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne.
Aujourd'hui, 1 personne sur 5 n'a pas d'eau potable chez elle, à l'école ou au travail. Et 1 personne sur 4 connaîtra une pénurie d'eau dans 20 ans… Cela est dû à l'augmentation de la population en ville, au développement des pays pauvres et au réchauffement climatique.
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Mais la question d'Antoine est très bonne car, avec le changement climatique, on nous annonce des sécheresses qui seront plus sévères dans certains régions du monde - ce qu'on oublie de nous dire, c'est que les précipitations doivent forcément augmenter à d'autres endroits du monde.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Selon l'experte, après l'huile de tournesol et la moutarde, 5 autres aliments essentiels seraient sous tension. Il s'agit du riz, des pâtes, de la farine, de la semoule et des féculents.
Ainsi, il faut éviter de consommer l'eau du robinet de la Lituanie, des Îles Féroé, de la Turquie, de l'Albanie, de Chypre, du Monténégro, de la Bulgarie, de la Géorgie, de la Serbie, de la Roumanie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Macédoine du Nord, de la Moldavie et du Kosovo.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).