Après les deux points, on ne met en principe la majuscule qu'aux noms propres et qu'au premier mot des citations : La ville est tout illuminée : Noël approche. Elle pensait à cette phrase d'Ionesco : « Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s'ils ne peuvent pas guérir ensemble. »
1/ Au début d'une phrase, après un point
Règle 2 : on met toujours une majuscule après un point à part dans le cas de l'usage d'un point pour une abréviation ("etc."). En revanche, on ne met pas de majuscule après le point-virgule.
On utilise le deux-points pour annoncer ce qui s'en vient dans le texte, que ce soit un exemple, une énumération, une explication, une citation, un discours direct, une analyse ou un récit. Le deux-points sert aussi à annoncer un jugement, une synthèse, une conclusion, une cause, une conséquence, etc.
Les deux-points sont un signe de ponctuation constitué de deux points disposés verticalement et dont la fonction est d'insérer, généralement en fin de phrase, un énoncé juxtaposé à ce qui précède, un discours direct ou une série d'éléments constituant une énumération.
◌̈Le tréma est un signe orthographique formé de deux points juxtaposés que l'on écrit sur les voyelles e, i, u : ë, ï, ü, Ë, Ï, Ü.
"Les trois petits points peuvent être un marqueur d'opposition que l'on n'est pas capable d'exprimer directement. En réalité, l'interlocuteur bouillonne et peut finir par exprimer son mécontentement ailleurs, en ne faisant pas correctement ce qui lui est demandé, par exemple", décrypte la psychologue Vanessa Lalo.
aïeul, celluloïd, haïr, laïque, païen, coïncidence, haïssable, maïs, baïonnette, coïnculpé, hébraïque, mosaïque, paranoïa, caïd, coït, héroïne, naïade, polaroïd, égoïne, héroïque, naïf, stoïcisme, camaïeu, faïence, inouï, ouï-dire, troïka, Caraïbes, glaïeul, laïque, ouïe, Zaïre.
Synonymes correspondants
Liste des synonymes possibles pour «Pourvu de deux pointes»: Bicorne. Tricorne.
Les deux points séparent toujours des éléments qui sont unis par un lien logique étroit. Ce signe est également appelé les deux-points, le double point et, plus particulièrement dans la langue de la typographie, le deux-points.
On ne met pas de virgule si les coordonnées sont simples. (Il ne put ni s'expliquer ni se défendre.) On place généralement une virgule entre les éléments coordonnés par une autre conjonction que "et, ou, ni". (Je me suis arrêté de fumer, car ma santé en pâtissait.)
Le point-virgule marque une pause plus importante et plus longue que la virgule lors de la lecture. L'intonation est marquée, autant que le point en fin de phrase. Il est encadré d'une espace entre le mot qui le précède et le mot qui le suit.
- Le point (final) se place à la fin d'une phrase et en marque ainsi la limite droite, la limite gauche étant marquée par la majuscule. Le point final est directement placé après le dernier mot. Pour commencer une autre phrase, il faut une espace entre le point final et la majuscule de la phrase suivante. Le chat dort.
Les titres de livres, de journaux, de poèmes, d'articles, de même que les titres de films, de chansons prennent la majuscule initiale au premier mot et aux noms propres. Exemples : Le français au bureau (titre de livre) Le Devoir, La Presse (le déterminant fait partie intégrante du titre du journal)
Ces points de suspension s'emploient au choix de l'auteur comme une ponctuation de fin de phrase ou comme une ponctuation du même type que le point-virgule. Ainsi, on mettra une majuscule après les trois points… sauf si la suspension est pensée comme pouvant se prolonger.
Il était donc de convention de faire un grand «I», simple trait vertical pour visuellement en faire un «mot». C'est ensuite avec l'invention de l'imprimerie que l'habitude a été conservée et que le formalisme majuscule/minuscule est apparu. Le grand «I» est donc passé en véritable «i» majuscule. »
Le deux-points introduit une phrase qui présente une conséquence de ce qui est dit dans la phrase précédente ; on peut le remplacer par par conséquent.
On recense traditionnellement en français onze signes de ponctuation qui s'insèrent dans le texte : le point . , le point d'interrogation ? , le point d'exclamation ! , la virgule , , le point-virgule ; , le deux-points : , les points de suspension … , les parenthèses ( ) , les crochets [ ] , les guillemets « » , le ...
Une orthographe en fête
Modifiée et raccourcie en français, elle devient un mot avec trop de voyelles pour si peu de syllabe ! Le tréma, lui, vient en aide au XVIIIe siècle. Son rôle ? Indiquer la diérèse, c'est-à-dire la prononciation en deux syllabes : no – ël.
Le e tréma se retrouve dans Noël, Israël, canoë. On l'utilisait autrefois dans poème, où il a été supplanté par l'accent grave, celui-ci pouvant aussi jouer le rôle de séparateur de deux voyelles.
La règle est extrêmement simple à retenir puisque le tréma accompagne toujours le e du féminin et donc lui appartient. On ajoute donc le e et son accent ensemble, ë. Ce tréma sert à préciser que la voyelle qui le précède doit être prononcée en tant que telle (ou, autrement dit, à neutraliser le e qui le porte).