Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic. Une fois guéri, le cancer de la vessie est sujet à la récidive dans 50 à 70% des cas de tumeur non invasive.
Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
Voici d'autres signes et symptômes du cancer de la vessie : besoin d'uriner plus souvent que d'habitude (mictions fréquentes) besoin pressant d'uriner (mictions urgentes) brûlure ou douleur lorsqu'on urine.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
Dans les premiers temps post-chirurgicaux, pour éviter les fuites d'urine, les mictions doivent être régulières et rapprochées. La nuit, les réveils sont nécessaires pour éviter les accidents. Petit à petit, le patient apprend à reconnaître la sensation de pesanteur lorsque la néo-vessie est pleine.
Incontinence, fuites, infections à répétition risquent à terme d'endommager les reins. Lorsque le port d'une sonde urinaire ne suffit plus, il faut donc opérer et poser une stomie urinaire. La vessie qui n'est plus fonctionnelle va alors être retirée par cystectomie.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
Dans le cas du cancer de la vessie, il y a 5 stades, soit le stade 0 suivi des stades 1 à 4. Pour les stades 1 à 4, on utilise souvent les chiffres romains I, II, III et IV. En général, plus le chiffre est élevé, plus le cancer s'est propagé. Parlez à votre médecin si vous vous posez des questions sur le stade.
La chimiothérapie est le traitement de référence des cancers de la vessie qui ont métastasé. Le plus souvent, le traitement consiste en l'association de quatre médicaments, le méthotrexate, la vinblastine, l'adriamycine et le cisplatine (protocole « MVAC »).
Avec environ 12 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent en France. Généralement diagnostiqué vers l'âge de 70 ans, il affecte majoritairement plutôt les hommes que les femmes.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
« Les polypes bénins dans la vessie sont très rares. Il se peut en revanche que la tumeur soit superficielle (qu'elle n'envahisse pas le muscle de la vessie), mais cela reste un cancer et nécessite un traitement et un suivi ».
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
L'histoire de Louis, 88 ans, atteint d'un cancer de la vessie. L'histoire de la maladie de Louis* débute il y a deux ans, lorsqu'il commence à avoir des difficultés à uriner et qu'il se sent de plus en plus fatigué. A la suite d'une consultation chez un urologue, on lui découvre des polypes.
Rappel : les urines sont stockées dans la vessie et évacuées par le canal de l'urètre. L'intervention consiste à poser une petite bandelette sous l'urètre de façon à former un petit hamac. Cette bandelette a l'aspect d'un tulle blanc, elle est large d'1 cm et longue de 10 cm.
Les uretères, soit directement, soit avec un morceau d'intestin entre les deux, sont cousus à la paroi abdominale et reliés à un sac en plastique à une ouverture créée, dans laquelle l'urine s'égoutte. De cette façon, l'urine est collectée à l'extérieur du corps.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Chimiothérapie par perfusion
La durée de perfusion est variable : de 10 minutes à plus de 72 heures. Les perfusions de chimiothérapie peuvent être réalisées en hôpital de jour ou en hospitalisation "conventionnelle", parfois dans le cadre d'une Hospitalisation à Domicile (HAD).
Cette intervention est pratiquée pour le traitement de certains cancers, ou chez certains patients atteints d'une maladie neurologique ou subissant des traitements lourds qui altèrent le fonctionnement de la vessie. Après une cystectomie, les fonctions urinaires, la sexualité et la fertilité sont altérées.