Le stress est un facteur déclenchant de troubles du rythme cardiaque, d'accidents coronariens aigus, d'insuffisances cardiaques soudaines, de morts subites. Tous les cardiologues peuvent rapporter des observations de décès à l'occasion d'émotions fortes, d'événements tragiques.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Heureusement ce n'est qu'une impression : on ne meurt pas d'une crise d'angoisse, c'est impossible. Même si les symptômes que vous ressentez sont très violents, la crise d'angoisse ne présente aucun risque physique.
Bien que le stress se passe d'abord dans la tête, il a des effets considérables sur le corps. Il peut nuire à la santé de votre cœur. Par exemple, un stress soudain et intense peut augmenter le risque à court terme de crise cardiaque.
L'organisme s'épuise, certains organes ou systèmes s'affaiblissent ou se relâchent. À la limite, et dans des situations extrêmes, le stress continu entraîne la mort. Un haut niveau d'hormones de stress dans le sang, même en situation « normale », est un indice de l'état de stress dans lequel se trouve l'organisme.
- Quand elle est trop intense. Au lieu de nous aider à mieux nous adapter à la situation, l'anxiété devient improductive et inutile. Lorsque le seuil d'une anxiété modérée est dépassé, l'anxiété forte entrave ce que nous sommes en train de faire et nous la ressentons comme une vraie souffrance.
Le stress touche davantage les femmes : 68 % contre 38 % des hommes, et les jeunes de 25 – 34 ans qui sont 57 % à s'en plaindre.
Le stress est déclenché par des situations qui représentent un "danger" pour l'individu ou par des stresseurs. Ces situations de stress et/ou stresseurs peuvent s'apparenter par divers contextes en fonctions de l'âge de la personne.
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Il s'agit d'une réponse somatique automatique du système nerveux lorsque vous vous sentez en danger. Ce stress commence dans le cerveau où l'amygdale, la zone des émotions, envoie un signal à l'hypothalamus, la zone qui communique avec le reste du corps.
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus. - Des glandes hormonales comme l'hypophyse et les glandes surrénales.
Le stress peut modifier les niveaux de certaines hormones dans le corps. Un déséquilibre hormonal peut aussi accroître votre risque de développer un cancer.
Dans le présent article, les principales sources de stress sont réparties en cinq catégories : travail, inquiétudes financières, famille, manque de temps et problèmes personnels et autres.
Stress et perte de poids
Le stress peut également avoir une influence sur le métabolisme : il l'accélère. Ainsi, les individus stressés peuvent brûler davantage de calories, plus vite, et perdent du poids.
Après le deuil et la perte d'emploi, le déménagement serait, selon plusieurs études, l'événement le plus stressant de la vie. Les psychologues affirment que le déménagement est un événement qui peut dans bien des cas conduire une personne à la dépression.
Lorsque le cerveau sonne l'alerte, des réactions physiologiques immédiates - comme l'augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation.
Les mécanismes du stress
L'état de stress est dû à une réaction chimique dans le cerveau qui, face à un facteur de stress, produit du cortisol. Cette hormone va ensuite activer d'autres zones du cerveau en réaction à l'agression perçue, et cela va avoir diverses répercussions sur notre métabolisme.
Le stress n'est bon ni pour le coeur, ni pour les artères. Il active une réaction en chaîne qui favorise les incidents cardiovasculaires graves et les maladies chroniques. Le stress, un facteur de risque cardiovasculaire au même titre que le tabac.
Les tremblements physiologiques, généralement à peine perceptibles, deviennent perceptibles chez de nombreux sujets lors d'un stress physique ou mental. La gravité des tremblements peut ne pas être liée à la gravité du trouble sous-jacent.