Poursuivre une activité professionnelle ou scolaire reste compatible avec le traitement de votre cancer si votre état général le permet. N'hésitez pas à solliciter les conseils du médecin du travail ou du service social de votre université.
La survenue d'un cancer vous ouvre le droit à recevoir des indemnités journalières correspondant à la moitié du salaire de base, pour une durée maximale de 3 ans, sous certaines conditions administratives définies par l' Assurance Maladie .
Cancer et carte d'invalidité : quels critères pour l'obtenir
Ce taux d'invalidité doit atteindre les 80 % minimum. Cette carte peut être attribuée à tout âge, à un enfant qui a le cancer comme à un adulte très diminué, qui réside en France, sans distinction de nationalité.
D'un point de vue légal, rien ne vous oblige à informer votre employeur et vos collègues que vous êtes atteint(e) d'un cancer. Cependant, dès que votre maladie se déclare et que vous risquez de vous retrouver en incapacité de travail, vous devez faire savoir à votre employeur que vous serez absent(e).
La perte d'appétit peut apparaître au cours des premières semaines de radiothérapie et se prolonger après le traitement. Des effets secondaires comme une douleur dans la bouche, la sécheresse buccale, la difficulté à avaler ou les nausées et vomissements peuvent causer une perte d'appétit.
Pour une écoute, de l'aide, du soutien : vous pouvez passer par la Ligue contre le cancer en appelant le 0 810 111 101 ou en venant discuter sur son forum ; vous inscrire sur le tout nouveau réseau de Mon réseau Cancer du sein ; ou encore rejoindre la communauté en ligne de Rose Magazine.
On peut tout à fait cacher son cancer pour des motifs positifs : conserver une identité sociale, respecter des valeurs, ne pas entraver la progression d'une carrière… Taire son cancer, c'est un droit et une liberté. Qui peut néanmoins avoir des conséquences difficiles à assumer.
Le cancer amoindrit leurs chances de retrouver un poste : 30 % des chômeurs ayant affronté un cancer décrochent un emploi deux ans après, contre 43 % pour les personnes qui n'ont pas connu la maladie(2).
Si vous tombez malade, vous devez informer le plus rapidement possible votre employeur et justifier votre état de santé avec un certificat médical (établi par votre médecin traitant). Ainsi, vous devez lui adresser le feuillet n°3 de ce certificat médical.
"Pendant les traitements, on se bat contre la maladie et le travail apparaît comme une lointaine préoccupation. Pourtant, il est préférable d'anticiper son retour deux à trois mois avant l'arrêt des traitements", conseille Solange de Nazelle, responsable du service social de l'Institut Curie.
Le cancer peut être source d'invalidité et/ou de handicap. Parfois, l'annonce du handicap/de l'invalidité est complexe à gérer : parce qu'on ne s'attend pas à être reconnu handicapé ou que l'on se sent illégitime s'il s'agit d'un handicap invisible.
Lorsque vous êtes en arrêt maladie, vous ne percevez pas intégralement votre salaire. Un délai de carence de 3 jours ne vous donne droit à aucune rémunération (sauf convention collective plus favorable). Votre caisse de sécurité sociale vous verse une indemnité égale à 50 % de votre salaire journalier de base.
L'indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt maladie est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 mois qui précèdent votre arrêt de travail (ou des 12 mois précédant votre cessation d'activité pour une activité non continue).
Un arrêt de travail de plus de 6 mois est considéré comme un arrêt longue maladie. En tant que salarié, vous pouvez bénéficier de 360 indemnités journalières sur une période maximale de 3 ans.
Il faut accepter de se donner un peu de temps pour retrouver pleinement une vie normale, avoir l'énergie de se réinvestir dans ses activités et regagner sa confiance en soi. Prendre soin de soi et de son corps constitue un bon moyen pour passer ce cap de réadaptation à la vie « normale ».
Selon la durée de l'arrêt, vous pouvez être soumis ou non à une visite médicale. Le médecin du travail pourra décider des conditions dans lesquelles la reprise du travail s'effectuera (travail à temps partiel pour raison thérapeutique, aménagement du poste de travail, reclassement).
La chimiothérapie, la radiothérapie, l'hormonothérapie et le traitement ciblé peuvent provoquer une perte de poils et de cheveux. Si certains traitements entraînent inévitablement une perte de poils et de cheveux, dans d'autres cas il sera difficile de prévoir si un tel effet se produira.
Stress, hérédité, surpoids, comportements à risque, pollution, peuvent être autant d'éléments d'explication envisageables mais pas seulement. Car « le cancer est une maladie multifactorielle, [et] aucun facteur isolé n'est capable de provoquer la maladie à lui seul. »
Attention, il est inutile de forcer quelqu'un qui se réfugie dans le déni à entendre la vérité. Mais il est toujours préférable d'adopter un langage de vérité. Si vous préférez cacher votre maladie, l'inquiétude, la tristesse, la lassitude et la fatigue finiront toujours par transparaître dans votre langage non verbal.
Ne dites pas «Je ne me sens pas bien», trop faible, mais allez-y carrément avec un «Je suis affreusement mal». N'ayez pas peur des mots: il s'agit d'impressionner - sans pour autant engager le pronostic vital. Crédible, on a dit. Si vous avez des courbatures ou mal à la gorge, on vous méprisera.
Utilisez des mots simples mais justes, nommez la maladie. Expliquez la maladie simplement en partant du début, « du comment ça a commencé »…, qu'on a découvert une boule (une tumeur), que cette boule est faite de mauvaises cellules et que ça s'appelle un cancer.