Une femme n'a besoin que d'un seul ovaire sain pour tomber enceinte, en effet celui-ci continuera de produire des ovules (jusqu'à la ménopause) et le reste des organes reproductifs poursuivent leur fonctionnement habituel.
L'ablation des ovaires peut ainsi être responsable d'une prise de poids, de bouffées de chaleur, d'une sécheresse vaginale, d'une baisse de la libido, de sueurs nocturnes, de troubles de l'humeur, d'insomnie, de troubles cutanés…
L'ablation des ovaires ou des trompes de Fallope sont des interventions essentiellement effectuées par laparoscopie (exploration de l'abdomen). On pratique pour cela trois petites incisions cutanées permettant d'introduire les instruments et une caméra dans la cavité abdominale.
À partir de la puberté, à chaque cycle menstruel, un ovaire amène un follicule à maturité et libère un ovule. Ce dernier est expulsé vers la trompe de Fallope via son extrémité élargie, le pavillon. C'est là que cette cellule germinale féminine, ou gamète, pourra être fécondée par un spermatozoïde.
Tout savoir à propos de l'ovariectomie. Si la mastectomie, ablation du sein est une opération répandue dont on parle plutôt facilement, l'ovariectomie, elle, est bien plus rare et moins connue. Cette intervention chirurgicale désigne l'ablation d'un ou deux des ovaires chez la femme.
Les principaux symptômes du cancer de l'ovaire
Gonflement abdominal. Douleurs abdominales ou pelviennes. Difficulté à manger ou se sentir rassasié rapidement en mangeant. Sentiment constant de besoin d'uriner.
Cette propagation porte le nom de métastase. Région à l'arrière de l'abdomen située à l'extérieur ou en arrière du péritoine (membrane qui tapisse les parois abdominale et pelvienne et qui recouvre et soutient la plupart des organes abdominaux).
Le cancer de l'ovaire prend naissance dans les cellules de l'ovaire. La tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut également se propager (métastases) à d'autres parties du corps.
Chez la femme, il est assez fréquent qu'une douleur aux ovaires se manifeste lors de la période d'ovulation (milieu du cycle). Ce moment incarne celui au cours duquel l'ovaire expulse l'ovule, ce qui peut engendrer des douleurs en général cycliques, puisqu'elles se manifestent à la même période chaque mois.
Une douleur aux ovaires est une douleur pelvienne. Autrement dit, elle se situe au niveau du petit bassin, à l'arrière de l'utérus. Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de pincement au niveau du bas-ventre.
Vous pouvez reprendre vos activités sexuelles dès que vous vous sentez prête. Toutefois, vous ne devez avoir aucune pénétration vaginale pendant 6 à 8 semaines. La plupart des femmes retrouvent vite leur vie sexuelle d'avant.
La plupart des kystes fonctionnels mesurent < 1,5 cm de diamètre; quelques-uns dépassent 5 cm. Les kystes fonctionnels guérissent habituellement spontanément après plusieurs jours ou semaines. Les kystes fonctionnels sont peu fréquents après la ménopause.
La prise de poids est, effectivement, une des conséquences habituelles de l'hystérectomie, mais surtout, lorsqu'elle est accompagnée de l'ablation des ovaires. On peut en effet enlever l'utérus avec les ovaires ou en laissant les ovaires en place.
Une opération chirurgicale
L'hystérotomie, ou ablation de l'utérus, peut parfois arrêter définitivement les règles. Encore une fois, il s'agit d'un effet possible, mais pas obligatoire. Environ 40 % des femmes continueront d'expérimenter des saignements occasionnels, mais souvent moins abondants.
FIV : moins de chance de grossesse avec un seul ovaire.
Abdominoplastie : la chirurgie pour retrouver un ventre plat
L'abdominoplastie, aussi appelée plastie abdominale, consiste à retirer les excès de peau et de graisse du ventre, à repositionner les abdos et à retendre la peau. L'hospitalisation ne dure que quelques jours.
Causes : médicaments, pilule, endométriose...
Certaines pilules, notamment les microdosées, sont aussi un facteur favorisant. Quant aux kystes organiques, les causes dépendent de la nature de la tuméfaction. Ils peuvent être liés à l'endométriose ou à la persistance de cellules immatures dans l'ovaire.
Il peut saigner (hémorragie intra-kystique), se tordre (torsion du kyste), se rompre (rupture du kyste), ou encore s'infecter (abcès ovarien). Des douleurs intenses et brutales vous préviendront de la survenue de ces complications. Parfois, elles s'accompagneront de nausées, de vomissements ou de fièvre.
Comment diagnostiquer un kyste ovarien ? Puisque les kystes sont généralement non douloureux, le diagnostic de kyste se fait souvent au cours d'un examen gynécologique classique. Certains kystes peuvent être perçus à la palpation lors d'un toucher vaginal lorsqu'ils sont suffisamment gros.
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
S'il n'est pas le plus fréquent, le cancer de l'ovaire est grave car il est dépisté tardivement. Dans la plupart des cas, il concerne les femmes âgées de plus de 45 ans. Un cancer silencieux et récidivant qui impose une grande vigilance.
Le cancer de l'ovaire est d'origine génétique dans environ 1 cas sur 10. La présence d'antécédents familiaux de cancer de l'ovaire, du sein ou du côlon, peut témoigner d'une prédisposition génétique. Dans ce cas on recherchera une mutation au niveau des gènes.
Le kyste est le nom donné aux lésions anormales de l'ovaire. Ils peuvent être de nature cancéreuse ou non. Plus de 65 % des kystes détectés à l'échographie sont bénins. Ils sont séparés en différents groupes selon la nature des cellules qui les composent.