Il est possible de vivre sans pancréas avec un traitement par insuline alors indispensable et injectée par voie sous cutanée et des enzymes pancréatiques prises par voie orale.
L'ablation complète du pancréas crée un diabète qui doit être traité avec de l'insuline. En cas d'ablation partielle, il faut veiller à ce que les tissus pancréatiques soient suffisants pour la production d'insuline. Un traitement par insuline est toutefois parfois aussi nécessaire.
"On peut effectivement enlever tout le pancréas mais en général, on évite parce que l'on tombe sur des diabètes extrêmement difficiles à équilibrer. Les qualités de vie des patients peuvent par la suite être difficiles. Au niveau des greffes, des tentatives ont été faites. Ce n'est pas une pratique courante.
En général, une opération devient nécessaire lorsque l'on repère à l'imagerie une masse, ou tumeur, au sein du pancréas. Les tumeurs peuvent être d'origine inflammatoire, kystique ou cancéreuse. On parle de résection pancréatique lorsqu'on ôte une partie du pancréas (en général la tête ou la queue).
La survie médiane (ou durée de vie) après diagnostic est d'environ 5-6 mois ; la survie à 5 ans est d'environ 5% et la rémission complète est encore extrêmement rare (American Cancer Society, 2008).
Alors que la plupart des cancers répondent assez favorablement aux traitements, le cancer du pancréas reste l'un des plus agressifs et des plus meurtriers qui soit. En cause : une apparition des symptômes trop tardive, qui complique le diagnostic et ne laisse généralement qu'un taux de survie à 5% en 5 ans.
Quel est le taux de survie et les chances de guérison ? Ce type de cancer évolue souvent silencieusement et sa découverte reste tardive dans la majorité des cas. Les chances de survie à 5 ans varient de 5% pour les cancers non opérables, à 30% lorsque la tumeur pouvait être opérée lors de la découverte.
Survivante du cancer du pancréas depuis sept ans, Sindy Hooper continue à déjouer les prédictions et elle compte sur les recherches sur le cancer effectuées à L'Hôpital d'Ottawa pour lui sauver encore la vie un jour.
Si vous êtes atteint du cancer du pancréas, vous pourriez avoir différents types de diarrhée. Chez certaines personnes dont un canal biliaire est bloqué, les selles peuvent avoir la couleur de l'argile.
Les aliments gras : "comme pour la pancréatite, on diminue au maximum les produits gras, notamment les viandes rouges constituées de graisses saturées. Très salés et riches en graisses, les produits de charcuterie sont également déconseillés".
La chirurgie est le seul traitement potentiellement curatif du cancer mais elle n'est envisageable que lorsque la maladie a été diagnostiquée à un stade de développement précoce. Dans tous les autres cas, la chimiothérapie, seule ou en association à la radiothérapie, est préconisée.
Le cancer du pancréas est fréquemment diagnostiqué à un stade avancé, ce qui rend difficile son traitement. Il reste relativement rare (environ 3 % des cancers), mais l'un des plus craints.
Peut-on vivre sans pancréas ? Après une pancréatectomie totale, il est néanmoins possible de vivre sans pancréas grâce à des médicaments qui vont prendre le relais de ses fonctions. Lorsque le pancréas est retiré, des signes cliniques durables sont observés, comme des troubles digestifs et hormonaux.
Éviter le café, le thé et l'alcool. Éviter les sucres simples (bonbons, boissons gazeuses, jus de fruits…) Se référer à la brochure sur la pancréatite chronique. Prise de suppléments d'enzymes pancréatiques et probablement de certaines vitamines, prescrits par votre médecin.
Les premiers facteurs qui perturbent l'activité du pancréas sont liés au mode de vie : tabagisme, alcool, alimentation. En cas de suralimentation, cette glande est débordée.
Les nutriments essentiels du lait qui pourraient jouer un rôle dans le maintien d'un pancréas en santé sont : Le calcium. Les protéines.
Le cancer du pancréas est celui dont le taux survie à cinq ans demeure le plus faible, allant de 7,9% au Royaume-Uni (le plus bas) à 14,6% en Australie (le plus élevé), pays où les progrès pour traiter ce cancer ont été les plus importants.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Un cancer foudroyant
Cette évolution accélérée serait due à une forte instabilité génétique qui permet aux cellules cancéreuses pancréatiques d'acquérir très rapidement les mutations dans certains gènes clés (KRAS, CDKN2, TP53 et SMAD4) lui permettant d'envahir l'organe et se répandre sous forme de métastases (1).
Cancer du pancréas en phase terminale
On dit d'un cancer qu'il est en phase terminale lorsque les cellules cancéreuses ont envahi l'ensemble de l'organisme. Cela se traduit par un amaigrissement important, une grande fatigue, une perte d'appétit et des douleurs plus ou moins marquées.
Les métastases osseuses sont la principale cause de douleur chez les personnes atteintes d'un cancer, avec une plus forte intensité durant la nuit.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.