Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
Lorsque le port d'une sonde urinaire ne suffit plus, il faut donc opérer et poser une stomie urinaire. La vessie qui n'est plus fonctionnelle va alors être retirée par cystectomie. Les voies urinaires vont ensuite être déviées grâce à un nouveau conduit prélevé sur l'intestin.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie sous anesthésie générale. Elle implique la mise en place d'un système de dérivation permettant d'évacuer l'urine.
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
"La chirurgie devient en effet nécessaire si l'on constate des récidives précoces du cancer malgré les résections tumorales (retrait de la tumeur sur l'organe) et la thérapie BCG (traitement médicamenteux) prescrits en première intention ".
Les uretères, soit directement, soit avec un morceau d'intestin entre les deux, sont cousus à la paroi abdominale et reliés à un sac en plastique à une ouverture créée, dans laquelle l'urine s'égoutte. De cette façon, l'urine est collectée à l'extérieur du corps.
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
Les cancers de la vessie sont quatre fois plus fréquents chez les hommes et sont, le plus souvent diagnostiqués autour de l'âge de 70 ans.
D'autres symptômes locaux peuvent alerter le patient : des mictions plus fréquentes, des brûlures ou douleurs lors de la miction… Qu'elles soient associées ou non à des hématuries et dans le cas où elles perdurent, ces manifestations doivent inciter le patient à consulter son médecin traitant.
La chirurgie est le principal traitement du cancer de la vessie. Une chimiothérapie et/ou une radiothérapie viennent parfois compléter le traitement chirurgical.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Le diagnotic
Dans 80% des cas, le cancer se manifeste par du sang dans l'urine, sans douleurs. Plus tard, il se manifeste par une perte de poids, une anémie et des douleurs du flanc. Comme tout l'arbre urinaire est recouvert par la même couche interne, le cancer de la vessie peut s'étendre à l'urètre ou aux reins.
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Le cancer de la vessie survient principalement chez des personnes qui fument du tabac. Mais une part non négligeable survient à cause de l'exposition prolongée à des produits nocifs lors de l'activité professionnelle. Le cancer de la vessie touche les cellules de la paroi vésicale que l'on appelle « l'urothélium ».
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Cette stomie assure le bon écoulement permanent des urines fabriquées par les reins vers l'extérieur. Les urines seront donc recueillies par un appareillage externe (poche), d'une capacité suffisante, qui sera collé sur votre peau.
« Les polypes bénins dans la vessie sont très rares. Il se peut en revanche que la tumeur soit superficielle (qu'elle n'envahisse pas le muscle de la vessie), mais cela reste un cancer et nécessite un traitement et un suivi ».
Le carcinome urothélial, aussi appelé carcinome transitionnel, est le type le plus courant de cancer de la vessie puisqu'il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Il prend naissance dans les cellules urothéliales tapissant l'intérieur de la vessie et qui forment un revêtement appelé urothélium.
L'Institut Paoli-Calmettes est le seul centre de lutte contre le cancer en France qui a la chance d'avoir des chirurgiens urologues spécialisés dans le cancer de la vessie, consultant et opérant au même endroit.