Nous respirons environ 75 % d'une narine et 25 % de l'autre mais la narine dominante change tout au long de la journée pour former le cycle nasal. Sans s'en rendre compte, au cours du cycle nasal, une narine se congestionne et contribue ainsi moins à la circulation de l'air, tandis que l'autre se décongestionne.
Lorsque la muqueuse nasale se gonfle d'un côté, elle se dégonfle de l'autre. On observe une alternance de phases de vasoconstriction et de vasodilatation. Ainsi l'air passe mieux et plus rapidement du côté où la muqueuse est dégonflée. Et la respiration se fait alors plus par l'une des narines que par l'autre.
Contrairement aux idées reçues, les êtres humains ne respirent que d'une seule narine à la fois. A tout moment, l'une est totalement ouverte, tandis que l'autre l'est beaucoup moins, en raison du gonflement des muqueuses. Ce phénomène, connu sous le nom de «cycle nasal», est parfaitement naturel et utile.
La raison n'est pas liée à l'infection mais à un mécanisme contrôlé, comme le rythme cardiaque et la respiration, par le système nerveux dit autonome et appelé cycle nasal : un afflux de sang dans les vaisseaux provoque alternativement une congestion (gonflement) et une décongestion (dégonflement) de chacun des côtés ...
En effet, les parois nasales sont tapissées de petits poils, ce sont les cils vibratiles. Ces cils stoppent les particules de l'air qui essaient d'entrer dans les poumons. C'est également le rôle du mucus, cette substance gluante et transparente que l'on trouve dans le nez.
La narine principale change toutes les deux heures
La narine dominante change tout au long de la journée. “À tout moment, les gens respirent environ 75 % d'une narine et 25 % de l'autre”, affirme le Dr Michael Benninger, médecin spécialiste à la Cleveland Clinic, à Live Science.
Inspirer par la narine gauche et expirer par la narine droite à plusieurs reprises (en bouchant à chaque fois la narine opposée) calme l'activité de l'organisme. En inversant le mécanisme (inspiration par la narine droite et expiration par la narine gauche), les fonctions corporelles sont stimulées.
En fait, les sécrétions nasales sont produites de façon constante. Elles servent à nettoyer le nez. Les adultes en produisent même 1 litre par jour, tous les jours!
Il faut veiller à ne pas se moucher trop fort, et de préférence une narine après l'autre. En effet, lorsqu'on se mouche fort, la pression dans le nez est beaucoup plus importante que lorsqu'on éternue ou que l'on tousse. Cela peut entraîner une propagation de l'inflammation dans les sinus.
Respirer par la bouche expose à un plus grand nombre d'infections car l'air entrant est froid et encore chargé en bactéries. Une croissance de la face : Une des grandes conséquences néfastes de la respiration buccale est une croissance pathologique des mâchoires et du visage.
Parfois appelé congestion ou obstruction nasale, le nez bouché consiste en une inflammation de la muqueuse nasale. Les tuyaux d'évacuation sont alors rétrécis et le mucus ne peut plus s'écouler correctement. Avoir le nez bouché procure la sensation de ne plus pouvoir respirer normalement par le nez.
Mais le soir, quand on s'allonge, le nez se bouche. Il peut y avoir beaucoup de causes différentes, notamment morphologiques (une cloison du nez un peu déviée) ou hormonales : avoir le nez bouché quand on est enceinte n'est pas rare.
La respiration alternée consiste à respirer alternativement par l'une ou l'autre narine et se pratique dans une posture assise : en tailleur ou demi-lotus. Le dos doit être bien droit et la posture confortable.
Pour un rhume classique, garder le lit pendant un jour ou deux suffit en général pour retrouver la forme. Même si l'on n'est pas encore totalement rétabli au bout de deux jours, il peut être préférable de se lever et de s'asseoir sur une chaise, afin que le corps retrouve un rythme normal.
L'inflammation
Que la fumée, les acariens, le pollen, le stress, les hormones ou une intolérance alimentaire en soient responsables, le résultat est le même : la muqueuse est irritée. Les vaisseaux sanguins du nez se dilatent pour combattre cette irritation, la muqueuse prend de la place et le nez se bouche.
À cause d'une molécule, l'orexine, l'hormone de l'appétit, de l'éveil et de l'envie de bouger : en cas d'inflammation ou d'infection, elle n'est plus assez libérée dans le cerveau – on perd l'appétit et l'entrain nécessaire pour se lever de son lit.
Près d'un litre de morve ingéré par jour
La morve est transportée par les petits cils présents dans le nez vers la gorge pour être avalée. Elle se mélange ensuite à la salive, puis est digérée dans l'estomac par le suc gastrique.
Il est donc conseillé de cracher ce mucus, ces glaires pour en éliminer un maximum. Pendant des années, vous avez avalé des saletés qui se sont accumulées dans votre organisme.
A vos mouchoirs.
« Quand on a des sécrétions dans le nez, le fait de renifler fait remonter le mucus dans vos sinus et les congestionne à nouveau.
Dormir la bouche ouverte entraîne une sécheresse de la bouche le matin, mais aussi une sécheresse de la gorge et des bronches. A terme, cela peut provoquer des encombrements, des irritations et favoriser le développement des allergies. Cela peur aussi avoir des répercussions sur les dents.
Lorsque nous respirons normalement par le nez, l'air que nous inspirons est réchauffé et humidifié avant d'arriver aux poumons. Mais si une personne a du mal à respirer par le nez, elle va inspirer de l'air froid et sec par la bouche. Et cette différence peut provoquer une foule de désagréments plus ou moins graves.
Si l'on dort la bouche ouverte, c'est que notre corps préfère respirer par cette voie. Seulement, en respirant ainsi, la bouche est asséchée, et la salive manque. Et c'est cette dernière composante qui est primordiale… La salive joue un rôle protecteur important sur les dents.
Ainsi, le message olfactif qui naît dans l'organe sensoriel pénètre rapidement le cerveau olfactif pour y transmettre un flux d'informations sur la nature, exquise ou non, des molécules odorantes qui parviennent à nos narines.
Parfois, elle peut être déviée du fait d'une anomalie congénitale ou d'un traumatisme, et positionnée de sorte qu'une fosse nasale soit beaucoup plus petite que l'autre. De nombreuses personnes présentent une discrète déviation de la cloison, une fosse nasale étant plus étroite que l'autre.