L'auto-entrepreneur est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
Le travailleur indépendant exerce une activité économique en étant à son propre compte. Il est autonome dans la gestion de son organisation, dans le choix de ses clients et dans la tarification de ses prestations.
L'auto entrepreneur et micro entrepreneur est un entrepreneur individuel bénéficiant d'un régime simplifié de micro entreprise. L'auto entreprise et micro entreprise n'est pas une forme juridique, c'est un régime spécifique dépendant du statut juridique de l'entreprise individuelle.
L'entrepreneur individuel est donc le seul décisionnaire concernant la gestion de son entreprise au quotidien, et à ce titre, il est donc le dirigeant de son entreprise individuelle. De plus, comme une entreprise individuelle n'a pas de patrimoine propre, l'entrepreneur exerce son activité professionnelle en son nom.
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
La première grande différence c'est que l'auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) crée sa petite entreprise et travaille à son compte, en un sens il est son propre patron. Quant au travailleur freelance, il propose un service et est, de fait, sous un contrat de prestation avec une entreprise (ou autres entités).
Pendant que le travailleur autonome travaille de longues heures au bureau, l'entrepreneur, lui, préfère être à l'extérieur du bureau afin de rencontrer des gens et faire connaître son entreprise. L'entrepreneur peut s'épanouir pleinement à ne faire que ça et laisser l'équipe s'occuper du travail quotidien.
Vous êtes travailleur indépendant et exercez une activité artisanale, commerciale ou libérale : pour votre déclaration de revenus 2021, vous n'avez qu'une seule déclaration à réaliser, sur impots.gouv.fr, pour le calcul de vos cotisations et contributions sociales personnelles et de votre impôt sur le revenu.
Il est recommandé de faire reconnaître son statut d'indépendant dès les premiers mois d'activité afin de bénéficier le plus rapidement possible d'une couverture.
Le principal risque que support un travailleur indépendant se situe au niveau financier. Un retard de paiement, ou pire la faillite d'un client, peut vite devenir problématique et générer des difficultés de trésorerie. Les situations de dépendance économique (présence d'un seul client) accentuent ce risque.
personnes qui participent à l'exercice de l'activité commerciale ou industrielle du chef d'entreprise sans être rémunérées et sans relever d'un régime obligatoire de Sécurité sociale (aucun lien de parenté avec le chef d'entreprise n'est nécessaire).
Une bonne stratégie financière pour se verser un salaire en tant que travailleur autonome, c'est d'ouvrir un compte professionnel séparé, pour pouvoir y gérer tous les paiements nécessaires à l'activité de l'entreprise, et de se verser sur son compte personnel le pourcentage que l'on aura estimé, après toutes les ...
De façon générale, toute entreprise doit être immatriculée auprès du Registraire des entreprises. Cette obligation vaut également pour les entreprises individuelles, mais devient toutefois optionnelle si votre entreprise porte votre nom complet.
Salariés : Un salarié d'une entreprise peut tout à fait cumuler une activité professionnelle de travailleur autonome si son emploi du temps le lui permet. Cela peut lui permettre de commencer une autre activité en parallèle de son emploi principal. Soit par passion pour un projet, ou par complément de revenu.
Sur le plan juridique, afin d'exercer son activité en toute légalité, il faut obtenir un numéro de travailleur indépendant. Ce numéro permet de vérifier que l'entrepreneur a bien déclaré son activité auprès des services compétents.
Pour transformer votre Entreprise Individuelle (EI) en auto-entreprise (micro-entreprise), il vous suffira de renoncer à l'option du régime réel et demander celle du régime micro à condition que votre chiffre d'affaires n'excède pas les limites du régime micro BIC ou BNC.
Pour rappel, le micro-entrepreneur ne facture pas de TVA jusqu'à certains niveaux de chiffre d'affaires : 85 800 € (seuil limite) et 94 300 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les ventes de marchandises ; 34 400 € (seuil limite) et 36 500 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les prestations de services.
46 295 $ ou moins : 15 % Supérieur à 46 295 $, mais ne dépassant pas 92 580 $ : 20 % Supérieur à 92 580 $, mais ne dépassant pas 112 655 $ : 24 % Supérieur à 112 655 $ : 25,75 %
Déduire vos dépenses
Comme travailleur autonome, votre revenu équivaut aux revenus de votre entreprise moins vos dépenses. Pour diminuer votre impôt, déduisez vos frais d'entreprise : coût de votre bureau (même s'il est à domicile), transport, communications, chauffage, repas d'affaires, etc.
Ils peuvent aussi avoir accès à des congés payés et à plusieurs autres avantages, comme l'assurance-emploi, un régime de retraite, le remboursement des frais de transport, etc. Enfin, sachez aussi qu'en plus de l'impôt, les travailleurs autonomes doivent payer la totalité de leur cotisation au RRQ.
Si vous êtes propriétaire unique et que vous exploitez une entreprise sous votre nom légal (par exemple, Jeanne Unetelle), il n'est généralement pas obligatoire d'enregistrer votre nom d'entreprise.
Statuts « autonomes » La doctrine qualifie de « statuts autonomes » ceux de personnels de l'État qui ne sont pas soumis au statut général de la fonction publique, mais à un régime ad hoc.
La protection sociale de l'auto-entrepreneur est identique à celle des autres travailleurs indépendants : il est ainsi couvert au titre de l'assurance maladie-maternité, les allocations familiales, l'assurance invalidité-décès, l'assurance retraite de base et l'assurance retraite complémentaire.
Vous êtes exonéré pendant 12 mois à compter de la date de votre affiliation des cotisations d'assurance maladie, maternité, retraite de base, vieillesse, invalidité, décès et d'allocations familiales.