D'après les études sur le sujet, 15 à 40% des enfants ont fait au moins un accès de somnambulisme; 1 à 6% font plusieurs accès par mois et sont donc réellement somnambules. Le somnambulisme peut survenir dès l'âge de la marche mais il se voit surtout entre 7 et 12 ans et il disparaît après la puberté.
Un épisode de somnambulisme peut se résumer à s'asseoir dans son lit, manipuler les couvertures, balayer la pièce d'un regard absent, puis simplement se recoucher et se rendormir. L'agissement le plus fréquemment rapporté est celui de l'enfant qui sort de son lit et se promène lentement dans la pièce.
Le somnambulisme survient pendant le premier tiers du cycle de sommeil, juste après une phase de sommeil très profond (généralement après 1 à 3 heures de sommeil). Pendant la phase de somnambulisme, le sujet est dans un état de conscience situé entre le sommeil et la veille.
Actuellement toutes les causes du somnambulisme ne sont pas encore identifiées. La principale serait la cause héréditaire. Par ailleurs, lorsqu'un enfant arrête la sieste, des parasomnies peuvent apparaître lorsque l'enfant se réhabitue à une nouvelle structure de sommeil. Le stress peut également contribuer.
"On suspecte un somnambulisme quand la personne la nuit s'assoit dans son lit, se lève, déambule, manipule les objets, parle toute seule (voire répond aux questions), les yeux ouverts, comme si elle était éveillée ; mais en même temps, certains éléments indiquent qu'elle n'est pas tout à fait réveillée : confusion, ...
Les personnes atteintes de sexomnie (les sexomniaques) souffrent d'une activité sexuelle, parfois frénétique, pendant leur sommeil, mais n'en conservent aucun souvenir au réveil.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Il faut consulter. «Le somnambulisme est négligé, déplore la neurologue. Il faut consulter dès lors qu'on se met en danger pendant un épisode: quand on s'approche des fenêtres, qu'on ouvre des portes, qu'on a un comportement sexuel, qu'on se prépare à manger…
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide. Alors qu'il aura une démarche presque naturelle voire cohérente. Mais c'est quelque chose d'assez surprenant. Croiser son conjoint ou un membre de la famille dans un état second peut même effrayer.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Les cauchemars sont une phase du développement cérébral de votre bébé, les terreurs nocturnes se rapprochent plutôt du somnambulisme. Elles peuvent être provoquées par le manque de sommeil, une inquiétude face à une nouveauté dans sa vie : la rentrée scolaire, l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite sœur…
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Même si le somnambulisme est souvent un état bénin, il est important de vous assurer de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires dans la maison et à l'extérieur de la maison. Le somnambulisme est un trouble du sommeil qui survient pendant le sommeil profond (sommeillent ou sans rêves).
Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce. Chez l'adulte somnambule, éviter les gros repas et l'alcool qui peuvent déclencher des crises car sources de réveil. Manger léger le soir et ne pas se coucher immédiatement après le repas. Ne jamais attacher un somnambule qui risque de s'étrangler.
Cauchemars et terreurs nocturnes sont deux troubles du sommeil très différents. Les premiers sont des «rêves anxieux» qui réveillent l'enfant. Les secondes se caractérisent par des manifestations physiques de la peur, alors que l'enfant est toujours endormi.
Cris, pleurs, regards apeurés, sueurs, respiration rapide et tachycardie sont les principaux signes d'une terreur nocturne en train de se produire. Un épisode peut durer entre 2 et 30 minutes. À la fin, l'enfant se rendort comme si de rien n'était et ne possède aucun souvenir de ce qui s'est passé le lendemain.
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.