L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers.
Temps de lecture : L'IRM est un outil incontournable dans le diagnostic du cancer du sein. Ses applications sont multiples, et elle permet tant d'évaluer l'étendue du cancer et sa réponse à différents traitements, que de guider les thérapies envisagées.
L'imagerie médicale permet l'examen des organes à travers l'utilisation de rayons X (radiographie et scanner), d'ultrasons (échographie), d'ondes magnétiques (IRM) ou de radioactivité (médecine nucléaire).
Certains matériaux métalliques ne contre-indiquent pas l'I.R.M. même s'ils gênent sa réalisation : vis et matériel d'ostéosynthèse, prothèses, certains matériels dentaires ou agrafes chirurgicales. Les produits de contraste peuvent être injectés par voie intraveineuse dans la recherche de lésions particulières.
Le patient est alors soumis à l'examen d'imagerie, par scanner ou IRM. Une fois la tumeur localisée, les coordonnées établies dans le référentiel du cadre stéréotaxique permettent d'indiquer le site et l'angle d'introduction de l'aiguille ainsi que sa profondeur de pénétration pour atteindre précisément la tumeur.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Avant tout, il faut consulter devant tout phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Si vous cherchez quelque chose de plus détaillé qu'une IRM, mais que vous n'avez pas besoin des détails d'un scanner, l'IRM est peut-être mieux adaptée à vos besoins. Il est important de demander à votre médecin quel type d'imagerie est le mieux adapté à votre diagnostic !
Pour visualiser par exemple des structures vasculaires comme les coronaires, l'injection d'un produit de contraste est obligatoire. Toutefois, lors d'IRM où l'injection est obligatoire, le radiologue peut choisir différents produits selon les contre-indications connues chez le patient.
Les résultats de l'IRM sont disponibles dès la fin de l'examen en 1h mais doivent être lus par un radiologue. En cas de difficultés d'interprétation ou de délais de secrétariat, le compte rendu et le CD-rom sont envoyés au patient.
Une IRM cérébrale peut aider à déterminer si vous avez subi des dommages dus à un accident vasculaire cérébral ou à une blessure à la tête. Par ailleurs, votre médecin peut également prescrire une IRM de la tête pour examiner des symptômes tels que : Vertiges. Crises d'épilepsie.
Il est parfois aussi appelé cancer primitif occulte ou cancer d'origine primitive inconnue. Les médecins tentent de déterminer le siège primitif à l'aide d'examens et, souvent, ils réussissent à le trouver. Dans la plupart des cas, il s'agit du poumon ou du pancréas.
Le cancer colorectal, un cancer silencieux
Bien souvent, le cancer colorectal se développe de manière silencieuse, sans symptôme. C'est principalement le cas des cancers localisés au niveau du côlon droit et transverse.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Dans 90 % des cas, le radiologue annonce une bonne nouvelle, à savoir l'absence d'anomalie. Pour 10 % des cas, le radiologue est amené à annoncer la présence d'une anomalie et assure cette mission d'être le premier professionnel à annoncer cette mauvaise nouvelle.
Les premiers symptômes sont des douleurs osseuses, intermittentes ou continues, qui ont tendance à s'aggraver la nuit. Elles peuvent être localisées ou étendues dans l'ensemble du corps.
Dans certains cas, la réalisation d'une IRM nécessite l'injection d'un produit de contraste (le plus souvent à base de gadolinium, un métal faisant partie des terres rares). Cette substance opacifie des éléments du corps, pour les rendre visibles sur les images enregistrées pendant l'examen.
Une IRM pelvienne est un examen gynécologique qui permet d'étudier l'utérus, les ovaires, la vessie et le rectum à l'aide d'images par résonance magnétique. Cette IRM est souvent associé à l'injection d'un produit de contraste afin d'améliorer la prise d'images du pelvis.
Il n'est pas nécessaire d'être à jeun avant de passer une IRM, mis à part si la région à observer est l'abdomen. Dans ce cas, il est obligatoire de ne rien boire et de ne rien manger au minimum 3 heures avant l'examen.
A la différence de la radiographie, la scintigraphie est une technique d'imagerie qui donne des informations sur le fonctionnement de l'organisme et pas seulement sur la morphologie des organes.
L'échographe permet d'explorer le coeur, les viscères (foie, rate, pancréas, vésicule, vessie, reins) et l'appareil génital (ovaires, utérus, prostate). En revanche le tube digestif, les poumons, et les os ne lui sont pas accessibles.
Elle est bien plus chère que les échographies et les examens radiologiques classiques. Cela s'explique à la fois par le coût de l'appareil et la technologie utilisée. Le prix d'une IRM varie de 300 à 500 euros, voire plus, en fonction de l'analyse à mener.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85 mg/L. Les patients âgés de plus de 60 ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
En général, plus le taux sanguin du CA 15-3 est élevé, plus il y a de cancer dans le corps. Le taux est le plus élevé lorsque le cancer du sein s'est propagé aux os, au foie ou aux deux. Si le taux de CA 15-3 redescend ou revient à la normale, cela peut signifier que le traitement est efficace.