La chiropraxie est le traitement de choix d'une sciatique ou d'une cruralgie, quelle que soit l'origine de la douleur (une hernie discale n'est pas une contre-indication au traitement chiropratique bien au contraire). La chiropraxie permet de stopper les douleurs plus rapidement, et de façon naturelle.
La plupart du temps, le médecin généraliste est à même de diagnostiquer et traiter la cruralgie. Parmi les spécialistes prenant en charge cette maladie, il faut citer avant tout les rhumatologues, des neurologues et médecins rééducateurs (MPR).
Pour traiter une cruralgie, l'ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s'agit donc de découvrir la zone où le nerf crural est comprimé ou irrité.
Pour soulager la douleur, il est utile de placer du chaud (une poche de chaud réutilisable est l'idéal), sur la région lombaire, dans le but de détendre la musculature para-vertébrale. Vous pouvez également utiliser l'électrothérapie comme antidouleur pour soulager la cruralgie.
Les techniques chiropratiques sont aussi très efficaces dans les cas de lombalgie, de hernie discale ou de problèmes de sinus. Par son approche d'équilibre entre les composants du corps humain, la chiropratique favorise la prévention de plusieurs maux et maladies.
En cas de doutes, vous pouvez tout de même demander l'avis de votre médecin traitant. En général, le prix du chiropracteur varie de 35 € en province à 80 € dans les grandes villes (Paris notamment). Sur l'échelle nationale, le prix moyen de la séance de chiropraxie est estimée à 55 €.
Bienfaits : quand faire de la chiropraxie ? Plusieurs études ont montré que la chiropraxie apporte une réponse efficace aux douleurs de dos ou des articulations cervicales. De plus, en apaisant les douleurs aux lombaires et aux cervicales, la chiropraxie soulage aussi parfois les maux de tête et les migraines.
En cas de persistance de la cruralgie, une infiltration de corticoïdes peut être réalisée par un rhumatologue ou un radiologue. "Une fois la douleur passée, il faut rapidement se remettre en mouvement, insiste le Pr Aleth Perdriger. Un disque abîmé ou une arthrose ne guérissent pas, ils ne font que cicatriser.
La douleur chronique est éprouvante à vivre et parfois mal comprise par l'entourage. De plus, le temps que met la douleur à disparaître est parfois impossible à prévoir. Cette incertitude est également difficile à supporter.
Exercice 1 : Étirement du nerf crural
Allez le plus loin possible jusqu'à sentir un étirement à l'avant du ventre, de la hanche, et de la cuisse. Ensuite, reposez le pied au sol, et fléchissez votre tête vers le tapis. Répétez le mouvement 20 fois, du côté de la cruralgie.
L'IRM est l'examen de référence pour l'étude des structures nerveuses et évaluer la compression de la racine par une hernie discale lombaire, et affirmer la cause d'une cruralgie.
« La cruralgie (névralgie crurale) se manifeste par une douleur lombaire qui descend dans la fesse, la hanche, le devant de la cuisse et parfois irradie jusqu'au mollet ou jusqu'à la cheville. Cette douleur est latente (même si l'intensité est variable d'un patient à l'autre) », selon le Pr Vincent Goeb, rhumatologue.
Le test de Léri, consiste à reproduire la douleur de cruralgie par l'extension de la hanche. Seront recherchés les symptômes associés à la douleur : déficit moteur, déficit sensitif, paresthésie… Puis éventuellement d'autres symptômes (douleur lombaire, déformation de la colonne…) pour orienter vers un diagnostic.
On conseille la marche et de restreindre les positions assises basses pendant un mois et demi afin d'éviter des douleurs lombaires. À long terme, si la cruralgie n'est pas traitée, elle provoque la destruction du nerf et l'apparition de troubles moteurs et sensitifs au niveau de la zone concernée.
Masser les zones douloureuses (cuisse, hanche, dos) avec une huile essentielle de gaulthérie, ou de menthe poivrée. Pratiquer des étirements du nerf crural, de la cuisse, et de la hanche (psoas).
Si l'un de ces signes apparait lors d'une cruralgie, il s'agit d'une urgence chirurgicale. En effet, sans traitement, la compression nerveuse peut entraîner des lésions neurologiques irréversibles (troubles urinaires, paralysies, anesthésies...).
"Le nerf est très long et surtout il bouge avec les différents mouvements que nous faisons. Un nerf a une longueur donnée qui lui permet une certaine souplesse, ça coulisse un peu comme un trombone va coulisser sur un instrument de musique. Et selon la position, le nerf va être plus ou moins comprimé.
En outre, un un chirurgien spécialisé en chirurgie du rachis pourra être amené à intervenir. Dans ce cas, nous vous conseillons d'opter pour un centre spécialisé dans ce type de chirurgie. La cervicarthrose (ou arthrose cervicale) reste la cause la plus fréquente chez les patients.
Une intervention chirurgicale est indiquée rapidement si les douleurs sont majeures, insomniantes, si la marche devient difficile, pour diminuer le plus possible le risque de séquelles douloureuses ou paralysante.
"Sciatique" et "cruralgie" sont des névralgies (névralgie = maladie des racines ou du tronc d'un nerf). La "sciatique" traduit la souffrance du tronc ou des racines des racines ou du nerf sciatique ou la "cruralgie" traduit la souffrance du nerf crural (encore appelé fémoral).
Il prend naissance au niveau du muscle grand psoas et se termine au niveau du trigone fémoral à la face interne de la cuisse où il se divise en une dizaine de branches. Le nerf fémoral permet la flexion de la cuisse sur le tronc et l'extension de la jambe.
Les ostéopathes sont autorisés aux manipulations du rachis cervical, sous réserve d'un diagnostic de non-contre-indication établi par un médecin (décret n° 2007-435 du 25 mars 2007). Les chiropracteurs sont autorisés aux manipulations des cervicales, sans que le patient soit examiné par un médecin au préalable.
La chiropraxie est une méthode préventive et curative (non invasive) très efficace pour éviter ou supprimer la compression sur les nerfs et donc soulager les douleurs de sciatique lié au nerf sciatique coincé ou d'autres nerfs.
Elle soulage les douleurs vertébrales et périphériques (cervicalgie, torticolis, lumbago...), les vertiges, les migraines, les troubles digestifs, les états nerveux et anxieux, la spasmophilie, la fatigue chronique, les insomnies... Son champ d'action est donc très large.