Depuis ce jour, un enfant conçu de l'adultère dispose le même droit de succession que les enfants légitimes. Cette loi est applicable que l'enfant adultérin soit reconnu ou pas. Tous les enfants reçoivent une part égale pour la succession.
Désormais, l'enfant naturel bénéficie quasiment des mêmes droits que l'enfant né dans le mariage et fait par- tie intégrante de la famille de ses père et mère. D'autre part, la filiation légitime a perdu sa primauté en cas de conflit de filiation.
En l'absence de lien de filiation, il n'y a pas de droits sur la succession. Par conséquent, un enfant non reconnu par son père ou sa mère doit d'abord faire établir sa filiation avant de pouvoir prétendre à une part de l'héritage.
Vous résidez en France. Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Un enfant dont les parents ne sont pas mariés peut faire l'objet d'une reconnaissance conjointe des parents avant la naissance ou d'une reconnaissance paternelle après la naissance de l'enfant. La reconnaissance est une démarche indépendante de la déclaration de naissance.
Selon la tradition juridique musulmane, les liens de parenté ne se forment que par les mâles et par la filiation paternelle légitime (nasab). De ce fait, un enfant né hors mariage peut être reconnu comme légitime si le père le reconnaît en tant que tel et ce, sans avoir à justifier le cadre de sa conception.
L'acte de notoriété et sa mention en marge de l'état civil de l'enfant permettent d'établir un lien de filiation. Le parent reconnu comme tel par l'acte de notoriété aura les mêmes droits et obligations que tout parent, et notamment les suivants : Autorité parentale.
Pour limiter en valeur la part de l'un de ses enfants, il est possible de créer une société civile immobilière (SCI) avec l'enfant que l'on souhaite avantager et d'y apporter des biens immobiliers. Une clause de tontine est insérée dans les statuts de cette société civile immobilière.
Peut-on déshériter un enfant avec l'assurance vie ? Sur le plan civil, l'assurance-vie est hors succession (article L132-12 du Code des assurances), les règles protectrices de la réserve héréditaire ne s'appliquent donc pas. Et il paraît ainsi possible de déshériter, au moins en partie, un héritier réservataire.
La mesure doit être justifiée par leur comportement gravement répréhensible ou leur insolvabilité. En revanche, les autres héritiers (frères et sœurs, oncles et tantes, cousins et cousines, etc.) peuvent être librement écartés de la succession. Le disposant n'a aucune obligation de leur attribuer une part de ses biens.
Comment prévoir d'avantager un enfant à votre décès? Par testament, vous pouvez léguer à l'enfant que vous désirez avantager une part de votre patrimoine (ou un bien) correspondant au maximum à la valeur de la quotité disponible.
Pour avantager un enfant, vous devez effectuer une donation dite « hors part successorale ». Il convient alors de consulter votre notaire afin qu'il indique expressément dans l'acte que les biens donnés sont attribués à l'enfant en plus de sa part d'héritage.
Les enfants « légitimes » sont ceux dont les parents sont mariés. La naissance est qualifiée de « hors mariage » (anciennement qualifiée de « naturelle » ou encore « illégitime ») dans le cas contraire. Un enfant né hors mariage dont la mère se marie est dit légitimé par le mariage.
L'enfant né avant le cent quatre-vingtième jour du mariage est légitime et réputé l'avoir été dès sa conception. Le mari, toutefois, pourra le désavouer selon les règles de l'article 312.
L'officier de l'état civil donne à l'enfant un double nom, composé des 2 noms des parents accolés par ordre alphabétique. Si un parent a lui même un double nom, l'officier ne retient que le 1er pour composer le nom de l'enfant. Le nom donné à cet enfant s'impose aux enfants suivants du couple.
Le testament permet quant à lui d'ajouter à la part de l'héritage d'un héritier certains biens en plus. Il est donc possible d'avantager un héritier par testament. Il sera possible de prévoir la transmission de la quotité légale au préalable à un seul des héritiers via testament.
Défunt non marié
Ses biens vont à ses enfants. Ses enfants reçoivent la totalité de ses biens à parts égales. Si le défunt vivait en couple, son partenaire de Pacs ou son concubin n'ont aucun droit sur sa succession.
«Pour avantager cet enfant, l'acte notarié doit indiquer que vous consentez une donation hors part successorale, ou préciputaire», explique Pierre Lemée, notaire à Pont-l'Evêque. Dans ce cas, le bien donné est attribué à l'enfant en plus de sa part normale d'héritage.
Les inconvénients :
La communauté universelle avec clause d'attribution intégrale peut présenter des inconvénients pour les enfants du couple. D'une part, ils sont privés dans un premier temps de l'héritage de leur parent décédé, ce qui peut poser parfois quelques problèmes financiers.
Il est donc toujours possible d'y déroger. Chacun est en effet libre de léguer un bien précis à un frère ou une sœur, ou d'accroître la part de la succession qu'ils se partageront, ou encore d'avantager l'un d'eux au détriment des autres. Mais pour cela, il faut rédiger un testament.
Un enfant mineur peut refuser une succession, de même qu'un adulte. Mais cette décision nécessite l'intervention d'un représentant du mineur et l'autorisation du juge des tutelles.
La paternité peut être contestée en rapportant la preuve que l'homme mentionné dans la déclaration de naissance ou qui a fait la reconnaissance n'est pas le père biologique de l'enfant. Tous les moyens de preuve sont possibles. Une expertise biologique (test de paternité) est le plus souvent ordonnée par le juge.
Tous les enfants dont la filiation est légalement établie ont les mêmes droits et les mêmes devoirs dans leurs rapports avec leur père et mère. Ils entrent dans la famille de chacun d'eux.
Le droit français reconnaît ainsi trois types de filiation : la filiation légitime dans le cas où les enfants sont nés de couples mariés ; la filiation naturelle pour les enfants issus de couples non mariés ; et la filiation adoptive pour les enfants n'ayant aucun lien de sang avec leurs parents.