Un infarctus silencieux est une crise cardiaque qui survient sans symptômes clairs, ou parfois sans symptômes du tout. De ce fait, la crise cardiaque passe inaperçue et n'est souvent reconnue que quelques jours, mois ou même années après.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Communément appelé « crise cardiaque », l'infarctus du myocarde correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque, due à l'obstruction d'une artère qui alimente le cœur en sang, et donc en oxygène. Cette situation d'extrême urgence nécessite d'appeler le Samu (15) pour une hospitalisation immédiate.
Chaque année, en France, environ 100.000 personnes souffrent d'un infarctus. Grâce aux progrès dans la prise en charge médicale de ces accidents cardiaques, leur mortalité a été divisée par deux en dix ans. Actuellement, 87% des malades sont vivants au bout d'un an, et beaucoup ont repris une vie normale.
L'infarctus peut se manifester brutalement, comme un “coup de tonnerre”. Mais parfois, la sensation de gêne est présente depuis plusieurs jours et la typique douleur thoracique est absente.
Infarctus : la mortalité revient à la normale au bout de 2 ans.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Mais il s'agit en réalité d'une forme d'insuffisance cardiaque aigue. Le stress brutal déclenche une libération brutale de ces catécholamines, hormones du stress. Elles ont un effet paralysant sur le cœur, qui ne se contracte quasiment plus et n'arrive plus à envoyer le sang dans les artères de notre organisme.
Palpitations :
Ce sont des signes d'un ralentissement ou d'une accélération excessifs du muscle cardiaque. En général, après une pause cardiaque transitoire, le battement qui suit est plus fort, et les patients ressentent un “coup dans la poitrine” (ils disent également que leur cœur “bat la chamade”).
Pouvez-vous la reproduire en appuyant sur la partie sensible ? Une réponse positive à l'une de ces questions suggère davantage une douleur musculaire. Une douleur d'origine cardiaque est, quant à elle, persistante, peu importe la position ou le type de respiration.
Le test repose sur un dosage sanguin classique en cas de suspicion d'infarctus, celui de la troponine T. Cette protéine est un marqueur connu de longue date de la souffrance cardiaque. Mais les tests actuellement disponibles nécessitent entre 3 et 6 heures pour fournir un résultat.
Pour l'infarctus du myocarde, le principal signe qui doit alerter est une douleur thoracique en barre, qui serre comme un étau et pèse sur la poitrine. C'est une douleur très forte, qui ne passe pas, avec une irradiation dans le bras gauche, la mâchoire, l'épaule ou le poignet.
On peut effectivement avoir un deuxième infarctus. Si le premier n'a pas été très grand, on peut supporter d'avoir un deuxième infarctus. Mais à partir du troisième infarctus, cela peut commencer à détruire le cœur dans sa globalité. Le patient se trouve alors en insuffisance cardiaque.
Le risque d'infarctus du myocarde était approximativement 5 fois plus élevé chez les personnes ayant un taux de cortisol élevé par comparaison à celles qui avaient un taux de cortisol normal. Ces résultats indiquent que le stress chronique semble être un important facteur de risque d'infarctus du myocarde.
D'autres symptômes sont possibles : anxiété, sueurs, vertiges, essoufflement, par exemple. Chez les femmes, ces douleurs peuvent être localisées au niveau de l'estomac ou du ventre, ce qui est plus rare chez les hommes. Elles peuvent s'accompagner de nausées, de vomissements, ou de grande fatigue soudaine.
Quand la douleur thoracique dure plus longtemps (une semaine ou plus), les personnes doivent voir un médecin dès que possible, sauf si elles développent des signes précurseurs ou si la douleur s'aggrave progressivement ou se produit plus souvent, dans quel cas elles doivent se rendre immédiatement à l'hôpital.
Le signe classique de l'infarctus du myocarde est une douleur thoracique, rétro sternale, irradiant dans le bras gauche et le poignet et les mâchoires.
Lorsque la fréquence cardiaque est au-dessus de la barre des 100 battements par minute. Une fréquence cardiaque au-dessus de 100 n'est pas signe de bonne santé.
Cependant, une étude américaine menée entre 1994 et 2006 a montré que ces symptômes typiques peuvent être absents chez près des deux tiers des victimes d'infarctus ! Il peut alors s'agir d'une grosse fatigue, de malaises et vertiges, de douleurs à l'estomac ou de nausées, d'une sensation de danger immédiat…
Bien qu'elle soit rare, la thrombose de stent est une urgence : l'obstruction brutale du stent est responsable d'un infarctus du myocarde avec ses risques de complication.