IRM : qu'est-ce que c'est ? L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Le scanner utilise les rayons X. C'est donc un examen irradiant qui ne peut être pratiqué chez une femme enceinte pendant les 6 premiers mois de la grossesse. L'IRM a l'avantage de donner des images dans les trois plans de l'espace et d'étudier la colonne vertébrale lombaire dans son ensemble.
Que ne peut-on pas voir au scanner ? Le scanner est un outil formidable qui permet d'obtenir des images très fines de l'ensemble de l'organisme. Toutefois, certaines zones, en particulier au niveau cérébral, ne sont pas accessibles au scanner.
À quoi sert un scanner? Les tumeurs ayant une densité particulière par rapport aux tissus voisins normaux, le scanner sert à les détecter et à les localiser avec une grande précision.
L'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) a l'avantage d'apporter une bonne visualisation de la graisse, de l'eau, donc de l'oedème et de l'inflammation avec une bonne résolution et un bon contraste. Elle permet de mieux différencier des tissus de composition différente.
Autres inconvénients de l'IRM, le confinement du tunnel et la durée des séquences (assez longues – de 2 à 5 minutes) qui, nécessitant une immobilité parfaite, peuvent s'avérer problématiques pour les personnes pouvant difficilement rester longtemps immobiles en position allongée, notamment les patients souffrant de ...
L'IRM est l'examen de référence pour les pathologies intra-crâniennes : accident vasculaire ischémique, tumeurs, malformations, sclérose en plaques, maladies dégénératives du cerveau. C'est aussi le cas pour les maladies de la moelle épinière.
L'IRM fournit des images d'excellente qualité, sous n'importe quel angle et en 2 ou 3 dimensions. Elle est applicable à l'ensemble du corps et permet de visualiser tous les tissus du corps. L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers.
On utilise le PET Scan pour déceler les tumeurs malignes et leurs métastases, et surveiller leur évolution.
Son principe associe l'injection d'une molécule radioactive qui va « marquer » les cellules actives de l'organisme, notamment les cellules cancéreuses, et l'utilisation d'un scanner.
Le délai d'attente pour passer un examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM) en France est en légère baisse cette année, à 32,3 jours en moyenne, mais reste encore "largement au dessus de l'objectif de 20 jours maximum affiché dans le plan cancer", selon une enquête publiée aujourd'hui.
Pour moi, la réponse est oui sans aucun doute. Le radiologue est un médecin comme les autres, il est soumis aux mêmes règles et en tant que tel, il est tout à fait capable de livrer un diagnostic au patient. Prenons l'exemple du cancer le plus fréquemment rencontré, celui du sein.
Un scanner permet de visualiser une modification de volume ou une anomalie de structure (tumeur, embolie, anévrisme, etc.). Cet examen est très utilisé en médecine, pour d'innombrables indications.
Alors que le scanner offre de bonnes images en trois dimensions, l'IRM permet de voir les organes plus en détails, en particulier le cerveau.
Dans la majorité des cas, des radiographies standard suffisent. Lorsqu'une complication est suspectée, une IRM (avec des séquences adaptées à la prothèse), un scanner (pour mesure des positions et analyse osseuse), ou une échographie (pour recherche de tendinopathies ou bursite) peuvent être utiles au bilan.
Le cancer peut se propager n'importe où dans le corps. La plupart des cancers ont tendance à se propager plus souvent à un emplacement plutôt qu'à d'autres. Par exemple, le cancer du sein et le cancer de la prostate se propagent le plus souvent aux os.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
Métastases : les signaux d'alerte
Métastases tumorales (au cerveau) : nausées, vomissements, vertiges, troubles de la concentration. Métastases pulmonaires (aux poumons) : toux persistante, essoufflement, gêne respiratoire. Métastases osseuses : douleurs.
Dans certains cas, la réalisation d'une IRM nécessite l'injection d'un produit de contraste (le plus souvent à base de gadolinium, un métal faisant partie des terres rares). Cette substance opacifie des éléments du corps, pour les rendre visibles sur les images enregistrées pendant l'examen.
Le dosage sanguin des marqueurs tumoraux est une technique très sensible pour détecter la présence de tumeurs, même petite. Cet examen permet également de suivre l'évolution de la tumeur au cours du traitement.
Le jeûne permet également d'éviter une dilution du produit de contraste administré ou de lui donner une meilleure adhérence aux parois digestives. Le fait de boire, manger ou fumer, fait entrer de l'air dans l'estomac et l'intégralité de l'intestin.
L'imagerie par résonnance magnétique (IRM) constitue un outil diagnostique incontournable. Objectif : mettre une image sur les maux. « Examen d'une grande précision, l'IRM permet une analyse fine de tissus variés, notamment les muscles, le cœur, le cerveau, la moelle épinière, les tendons, les tumeurs, etc.
Le prix d'une IRM varie de 300 à 500 euros, voire plus, en fonction de l'analyse à mener. Sécurité sociale et mutuelle santé assurent une certaine prise en charge.
Le choix d'une IRM avec ou sans injection dépend principalement de la nature des organes que le radiologue va devoir explorer. Pour visualiser par exemple des structures vasculaires comme les coronaires, l'injection d'un produit de contraste est obligatoire.