Un mythe est un récit qui propose une explication relative à des aspects fondamentaux du monde : sa création, les phénomènes naturels, le statut de l'être humain …etc. → C'est une croyance répandue, mais non fondée.
− Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social.
Le mythe se caractérise par sa forme (un récit), par son fondement (une croyance religieuse), par son rôle (expliquer l'état du monde). La notion de mythe suppose une continuité narrative. Elle demande un cadre, des personnages et une action.
1. Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. 2. Allégorie philosophique (par exemple le mythe de la caverne).
Ce caractère sacré du mythe offre à la littérature un modèle exceptionnel de pouvoir de la parole. Le discours mythique est doté d'une efficacité magique, qui suscite l'identification, la reconnaissance et l'affect.
Dans pareille perspective, tout mythe appartient à l'ordre du religieux : le mythe serait le reflet d'un rite ou d'un culte, ou l'inverse. Une telle homologie entre le mythe et le rite a longtemps été la condition sine qua non pour décortiquer la mentalité prérationaliste.
Le mythe historique le plus célèbre en Occident est l'Iliade, récit épique d'Homère datant du 8e siècle avant notre ère, qui raconte le siège et la chute de la ville de Troie.
Les mythes aident à comprendre le monde
Même s'il est évident que les hommes de l'Antiquité ne croyaient pas à toutes les histoires qu'ils racontaient, l'interprétation poétique de phénomènes naturels comme les tempêtes par exemple, leur permettait de les apprivoiser.
Les mythes racontent l'origine du monde ou en prédisent la fin. Ils expliquent comment la Terre et les animaux ont été créés, et ils forment une passerelle entre le monde des hommes et celui des esprits ou des dieux. Ils tâchent d'imposer un ordre à un chaos terrifiant et de faire face aux mystères de la mort.
Le mythe fonde une Histoire révélatrice qui assure la cohérence du réel et permet de saisir l'activité humaine dans sa totalité. Sa fonction élémentaire est de révéler, sous forme de symboles, les modèles exemplaires des rites et de toutes les activités humaines significatives.
À travers le conte ou le récit mythique, les religions ont donc utilisé la fantaisie humaine pour créer des personnages, des événements ou des situations imaginaires, à caractère symbolique, porteuses d'enseignements, d'orientations éthiques, de valeurs et de sens pour la vie des humains qui se trouvent encore à un ...
Autrement dit, tandis que le mythe s'applique à porter au langage le tout du réel, à la fois le visible et l'invisible, au contraire la religion, quand bien se donne-t-elle à voir au travers de rites, sauvegarde ses voiles sous l'action et les effets affectifs qu'elle transmet à la sensibilité du croyant.
Le mythe est un récit traditionnel qui explique les origines et les phénomènes de la vie, tandis que la mythologie englobe l'ensemble des mythes, légendes et croyances d'une culture ou d'une civilisation spécifique (les dieux, les héros, les créatures mythiques, les épopées...).
Dérivé du grec muthein (μυθειν, converser), le mythe est à l'origine un récit fabuleux et populaire qui raconte les actions et les aventures d'êtres personnifiant des forces naturelles. Le passage du muthos (μῦθος) au logos (λόγος) marque, selon Karl Jaspers, l'avènement de la démarche proprement philosophique.
– Littéraire : mensonge. Contraire : réalité, vérité.
Le mythe est un récit qui répond aux questions fondamentales que l'homme se pose sur son origine, sur la vie, sur le langage par exemple. C'est l'usage d'un langage qu'on peut qualifier de poétique et qui fait appel à des entités divines.
Pourquoi les mythes Sont-ils si importants pour notre société ? D'une manière générale, le mythe innove, crée de nouvelles métaphores, réoriente les quêtes des origines et les images codées, c'est un moyen de se protéger des coups de boutoirs de l'histoire; il envahit toute la société et influence le rite lui-même.
Outre sa fonction explicative et mobilisatrice, le mythe possède une dimension idéologique.
Dans sa fonction sociale le Mythe n'est plus un instrument de justification des sociétés car il devient le moyen de contestation et de mobilisation dans les luttes pour le pouvoir. Les récits mythiques furent aussi une arme puissante pour les révoltes et les subversions.
Il existe un mythe de la fin du monde dans la mythologie grecque, celui du célèbre Déluge de Deucalion. Selon ce récit, le maître de l'Olympe Zeus se rend en Arcadie chez le roi Lycaon avec l'apparence d'un mendiant afin de le mettre à l'épreuve, car ce dernier avait la réputation de mépriser les dieux.
Quand le personnage devient un mythe littéraire
Leur renommée est telle qu'ils traversent les siècles, sont régulièrement repris et réinterprétés. Le récit de leur parcours devient exemplaire et ils incarnent une ou des valeurs fortes.
Médée, Pénélope, Cassandre, Circée, Antigone, Le Minotaure, Ariane, Ulysse, Abel et Caïn, Œdipe... Tous ces noms sont bien connus du fait de multiples reprises et de réécritures dont ils ont fait l'objet. Lorsqu'on évoque ces quelques mythes, on a à l'esprit leur origine : ils proviennent de l'Antiquité gréco-latine.
Trois mille vers courant sur 12 tablettes et retraçant les aventures d'un roi mésopotamien : l' Épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire jamais écrite. Elle est née, il y a 4 500 ans, à Sumer, au bord de l'Euphrate.
Dans les deux sens l'exclusion du mythe par la pensée rationnelle suggère que celui-ci est défectueux, qu'il ne remplit pas les exigences qui satisfont la raison. La première conséquence qui en résulte est que le mythe n'est pas rationnel, or sur quoi se fonde une telle conclusion ?
En grec ancien, μύθος (muthos), d'où vient le mot « mythe », signifie simplement « histoire, récit ». À partir de l'époque de Jésus de Nazareth, cependant, ce mot avait acquis le sens de « fable, fiction » et les premiers auteurs chrétiens ont évité d'employer ce terme à propos d'épisodes des Écritures canoniques.