En cas de pneumothorax spontané, une période de repos est préconisée, parfois accompagnée d'un traitement médicamenteux à base d'antalgiques. La guérison s'observe en quelques jours jusqu'à 2 ou 3 semaines.
Lorsqu'un pneumothorax est survenu pour la première fois, il y a environ une chance sur cinq de récidive. Lors d'un deuxième épisode (première récidive), le risque de récidive est d'environ un sur deux. Le risque est d'environ quatre sur cinq lors du troisième épisode (deuxième récidive).
Essoufflement, difficulté à respirer, oppression, fatigue... c'est peut-être un pneumothorax. Cette maladie désigne une affection de la plèvre, la fine enveloppe qui entoure les poumons.
Symptômes du pneumothorax
Souvent apparaissent brusquement une douleur thoracique aiguë, une dyspnée et parfois, un accès de toux sèche. La douleur peut être ressentie également au niveau de l'épaule, du cou ou de l'abdomen.
Les petits pneumothorax spontanés primaires bien tolérés peuvent être traités avec du repos ou une exsufflation (évacuation de l'air) à l'aide d'une aiguille ou d'un petit cathéter après anesthésie locale. Une radiographie de contrôle est réalisée 48h après pour vérifier la résorption du pneumothorax.
La vie après un pneumothorax
Il faut drainer l'air présent dans la cavité pleurale et la plupart du temps en urgence… L'intervention est effectuée sous anesthésie locale. Après le drainage, l'air ayant été expulsé de la cavité pleurale, le patient ne ressent plus de gêne respiratoire.
En fait, le "râle" dans les poumons témoigne d'un problème lors du passage de l'air dans les bronches. Il peut s'agir d'un début de pneumonie, mais aussi d'une bronchite aiguë ou infectieuse (avec une respiration sifflante). Dans tous les cas, il faut consulter immédiatement son généraliste.
Quels sont les spécialistes du pneumothorax ? Les spécialistes à consulter sont les pneumologues et les chirurgiens thoraciques (ce sont eux qui réalisent les pleurodèses).
Quand la douleur thoracique dure plus longtemps (une semaine ou plus), les personnes doivent voir un médecin dès que possible, sauf si elles développent des signes précurseurs ou si la douleur s'aggrave progressivement ou se produit plus souvent, dans quel cas elles doivent se rendre immédiatement à l'hôpital.
Un pneumothorax sous tension est une complication potentielle grave de tout pneumothorax. Si la poche d'air coincé ne peut s'échapper et continue à grossir, l'augmentation de la pression dans la cavité pleurale risque de pousser le cœur et les gros vaisseaux sanguins de l'autre côté du thorax.
un infarctus du myocarde ou une angine de poitrine ; une embolie pulmonaire ; beaucoup plus rarement, une dissection de l'aorte (fissuration localisée de la paroi de l'aorte) ou une rupture d'un anévrysme de l'aorte ; une péricardite (inflammation de l'enveloppe du cœur)...
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
La douleur se situe dans et autour de la zone de la poitrine de chaque côté et peut rayonner du dos vers l'avant de la poitrine. Parfois, la douleur se ressent uniformément sur toute la longueur des côtes. Dans d'autres cas, la douleur apparaît avec la respiration, un rire ou des éternuements.
Le signe à repérer: une difficulté brutale à respirer. C'est peut-être une embolie pulmonaire. Cette obstruction d'une artère des poumons par un caillot de sang se manifeste par un essoufflement brutal, une douleur d'un côté de la poitrine, parfois une toux et le cœur qui bat vite.
La précordialgie correspond à une douleur d'apparence cardiaque, souvent latéralisée à gauche, à type d'élancement. Souvent, le patient montre même précisément sous le sein gauche, mais sa situation peut être variée (côté droit, dans le dos...).
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Il est très commun de souffrir de stress ou d'anxiété, de nombreuses personnes peuvent éprouver cette sensation à un moment de leur vie. Mais pour certains, l'anxiété peut engendrer plus qu'un sentiment de peur et d'inquiétude et provoquer des symptômes physiques, tels que des douleurs thoraciques.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Les principales causes à éliminer en cas de point dans le dos : Les causes vasculaires avec l'infarctus ou encore l'embolie pulmonaire. Les causes tumorales, la tumeur est une excroissance qui prend de la place, et qui vient créer un phénomène de compression, à l'origine de la douleur.