Les sols stockent du carbone sous la forme de matière organique et le rejettent à l'état gazeux notamment sous la forme de CO2, dans l'atmosphère.
Schéma du cycle du carbone : l'immense réservoir de carbone est la lithosphère qui stocke 80 000 000 gigatonnes (Gt) de carbone minéral, sous forme de roches carbonatées et 14 000 Gt de carbone dans la matière organique — pétrole, charbon, gaz — fossile (réévaluation par rapport aux données du schéma).
Le sol est émetteur de GES, sous la forme de dioxyde de carbone (CO2), lorsque les matières organiques s'y dégradent mais, en même temps, il contribue au stockage de carbone lorsqu'elles s'y accumulent, la matière organique des sols étant constituée pour plus de 50 % de carbone.
Le carbone de la matière végétale provient de l'atmosphère : les plantes fixent le CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse, pour produire les composés organiques dont elles sont constituées ou qu'elles consomment pour assurer leur métabolisme.
Le carbone est aussi présent dans le sol sous forme inorganique au travers de l'équilibre des carbonates. Les ions carbonate (CO32−) et bicarbonate (HCO3−) peuvent être libres dans la solution du sol ou piégés dans des minéraux (par exemple dans la calcite CaCO3 ou la dolomite CaMg(CO3)2).
On distingue quatre grands réservoirs naturels de carbone sur Terre : l'atmosphère, la lithosphère (sols et sous-sols), l'hydrosphère (mers, océans, lacs et rivières) et la biosphère (végétaux, animaux et autres organismes vivants).
Le carbone est stocké dans plusieurs réservoirs superficiels : l'atmosphère, les sols, les océans, la biosphère et les roches. Les échanges de carbone entre ces réservoirs sont quantifiés par des flux (tonne/an). Les quantités de carbone dans les différents réservoirs sont constantes lorsque les flux sont équilibrés.
Elle est composée d'éléments principaux (carbone-C, hydrogène-H, oxygène-O et azote-N), d'éléments secondaires (soufre-S, phosphore-P, potassium-K, calcium-Ca et magnésium-Mg), ainsi que d'oligo-éléments.
Le sol contient un faible pourcentage massique de matière organique, généralement compris entre 1 et 5%. Cette petite quantité de matière organique, dont le carbone organique constitue à peu près la moitié, est très importante pour le fonctionnement du sol et de l'écosystème tout entier.
On retrouve quatre composantes dans un sol: l'eau, l'air, les minéraux et la matière organique. C'est la proportion et l'organisation de ces différentes composantes qui déterminent les propriétés du sol et l'usage que l'on peut en faire. La teneur en eau d'un sol déterminera sa capacité à retenir l'eau.
Les processus de combustion d'énergies fossiles constituent les principales sources de dioxyde de carbone anthropiques (produites par l'activité humaine). Le CO₂ agit comme un produit final inerte qui s'accumule dans l'atmosphère et qui échange en permanence avec la biosphère et l'océan.
Pour obtenir du CO₂, on peut faire bruler quelque chose qui contient du carbone. La vie sur Terre repose en grande partie sur le carbone qui se compose et se décompose sans interruption au fil du temps. Pour faire bruler un élément carboné (du bois, par exemple), il vous faut une source de chaleur et de l'oxygène (O₂).
Le carbone du sol est un élément central de la fertilité des sols et joue un rôle important pour le climat. Il représente 25 % du potentiel des solutions fondées sur la nature identifiées pour lutter contre le changement climatique.
Le carbone est stocké dans plusieurs réservoirs superficiels : l'atmosphère, les sols, les océans, la biosphère et les roches. Les échanges de carbone entre ces réservoirs sont quantifiés par des flux (tonne/an). Les quantités de carbone dans les différents réservoirs sont constantes lorsque les flux sont équilibrés.
Les trois quarts du carbone du sol y ont un temps moyen de résidence de 40 ans. Les fractions granulométriques grossières contiennent la majeure partie du carbone à durée de vie plus courte. La datation au carbone 14 des matières organiques permet d'introduire un compartiment de carbone stable.
Les pièges à CO2 naturels sont ce que l'on appelle les puits de carbone. Ceux-ci reposent sur des mécanismes biochimiques (photosynthèse, calcification) et thermodynamiques (dissolution dans les océans). Des expériences de géoingénierie tentent d'améliorer artificiellement ces pièges à carbone.
Sol sablonneux : la boule se disloque immédiatement après le pétrissage. Sol argileux : vous pouvez rouler la terre humide jusqu'à l'épaisseur d'un crayon. Sol limoneux : vous pouvez rouler la terre humide jusqu'à l'épaisseur d'une saucisse.
Le sol fait plutôt référence l' endroit où on marche. La terre fait plutôt référence à la matière cultivable que tu peux tenir en main. C'est également le nom de notre planète. En revanche, on peut dire regarder par terre et regarder au sol.
Le sol a une double origine. Il provient d'une part de la fragmentation des roches du sous-sol sous l'action de facteurs climatiques et d'autre part de la décomposition lente des restes d'animaux et de végétaux sous l'action d'êtres vivants, souvent microscopiques.
Il existe 4 types de sols les plus courants pour l'agriculture : sableux, limoneux, argileux et humifère.
Les substances humiques représentent 70 à 90 % des matières organiques du sol. Le Complexe Argilo-Humique (CAH) est le relais entre les MO du sol et la plante. L'humus et l'argile sont associés en un complexe : le Complexe Argilo-Humique. L'humus protège l'argile : en retenant l'eau, il évite sa dispersion.
Le sol est le milieu d'interface et de transition entre la lithosphère (formée de roches) et la biosphère (l'ensemble du vivant). Il résulte d'un mélange d'éléments minéraux obtenus notamment par dissolution de la roche-mère, et d'éléments organiques issus de la décomposition des plantes et des animaux.
Le carbone est présent dans les océans, les sols, les réserves de carbone fossile, la roche mère, l'atmosphère et la biomasse végétale. On appelle cycle du carbone le déplacement du carbone, sous ses diverses formes, entre la surface de la Terre, son intérieur et l'atmosphère.
De tous les différents types de combustibles fossiles, le charbon est celui qui produit le plus de dioxyde de carbone. De ce fait, et en raison de son taux d'utilisation élevé, le charbon est la source de combustibles fossiles la plus importante au niveau des émissions de dioxyde de carbone.
L'élément carbone découvert par Antoine Lavoisier en 1772 est principalement produit par nucléosynthèse dans les étoiles géantes rouges par fusion de trois noyaux d'hélium. Il est le quatrième élément le plus abondant dans l'Univers après l'hydrogène, l'hélium et l'oxygène.