Pour résumer ces deux notions, nous pourrions dire plus "simplement" que le sophisme est un raisonnement dont la logique est fallacieuse et un syllogisme est une forme de raisonnement à la forme bien définie dont la logique est valide.
Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.
sophisme
Argument qui, partant de prémisses vraies, ou jugées telles, aboutit à une conclusion absurde et difficile à réfuter. 2. Raisonnement vicié à la base reposant sur un jeu de mots, un argument séduisant mais faux, destiné à induire l'interlocuteur en erreur.
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
Dans ce cas-ci, on considère qu'une argumentation est un sophisme lorsqu'elle attaque la personne plutôt que son argumentation et qu'ensuite on considère avoir discrédité l'argumentation de cet individu. sait déjà ce qu'ils vont dire. ne peut donc pas être objective.
Le syllogisme classique est un discours composé de trois propositions. Les « choses posées » sont les deux prémisses du syllogisme, « la chose différente qui en résulte nécessairement » est la conclusion.
Le philosophe se distingue du sophiste de la manière suivante : Le philosophe recherche le bien commun, c'est-à-dire le bien de tous et le bien de chacun dont son propre bien ; Le sophiste recherche avant tout son propre bien même si tactiquement il doit faire croire qu'il recherche le bien de tous.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
1Le but le plus général de la philosophie sophistique est de briller, et le principe de son enseignement, d'apprendre à briller : de faire de certains disciples des Héros, au sens où l'entendra Baltasar Gracian, dans la représentation que s'en font les autres hommes.
En logique, le syllogisme est un raisonnement logique mettant en relation au moins trois propositions : deux ou plus d'entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une « conclusion ». Aristote a été le premier à le formaliser dans son Organon.
Raisonnement déductif rigoureux qui, ne supposant aucune proposition étrangère sous-entendue, lie des prémisses* à une conclusion (ex. « si tout B est A et si tout C est B, alors tout C est A »).
Un paralogisme naturaliste ou sophisme naturaliste est une faute de logique consistant à définir de façon réductrice la notion de «bon» à des qualités naturelles telles que « plaisant » ou « désirable ».
n. m. Argument captieux, qui pèche ou dans le fond ou dans la forme. Prenez garde à cet argument, c'est un sophisme. Ce livre est tout plein de sophismes.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Un sophisme est un raisonnement fallacieux, malgré une apparence de vérité, qui est délibérément conçu pour tromper ou faire illusion. Il peut cependant être utilisé intentionnellement pour montrer les limites des règles logiques ou les difficultés à les manier en créant un illogisme ou une antinomie.
Leurs détracteurs (dont le plus célèbre fut Platon) estiment que, n'ayant en vue que la persuasion d'un auditoire, que ce soit dans les assemblées politiques ou lors des procès en justice, les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre ...
C'est par la suite Aristote, élève de Platon, qui décrit et établit les rudiments de la logique pour classer les types de raisonnements (ou de syllogismes) et montrer rigoureusement quelle est la « logique » fallacieuse à l'œuvre dans un sophisme.
1Les sophistes sont les contemporains de Socrate*. Aux grandes figures historiques, telles que Protagoras, Gorgias, Hippias, s'ajoutent des personnalités mineures, comme Thrasimaque, ou mêmes fictives, comme Calliclès dans le Gorgias de Platon*.
Les principaux sophistes
Protagoras d'Abdère (485 ? - 411 ?) ; Gorgias de Leontium (487 ? - 380 ?) ; Prodicos de Ceos (465 ? - ?) ; Thrasymaque (deuxième moitié du ve siècle) ; Antiphon d'Athènes (deuxième moitié du ve siècle) ; Hippias d'Elis (deuxième moitié du ve siècle).
− Personne utilisant des sophismes, des arguments ou des raisonnements spécieux pour tromper ou faire illusion.
Quand on a une maîtrise du langage, on est un maître de la vérité ; bref, on est un homme de pouvoir. C'est pourquoi les Sophistes s'appliquent à l'enseignement de la rhétorique, de l'art de parler vraisemblablement de toutes choses.
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels.
La thèse d'Aristote est donc que l'homme est par nature voué à vivre dans une cité. C'est le sens de la fameuse citation d'Aristote selon laquelle l'homme est un animal politique.
En logique, on appelle « syllogisme » un raisonnement tout à fait élémentaire qui se présente comme un enchaînement de trois propositions entretenant certains rapports de forme. Voici, le plus célèbre exemple de syllogisme : Tout homme est mortel. Or, Socrate est un homme.