Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés.
Le coma correspond à la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Un patient dans le coma semble endormi, mais il ne réagit à aucune stimulation, même douloureuse. Cet état, généralement transitoire, peut s'observer dans un grand nombre de maladies, neurologiques ou non.
Les personnes dans le coma sont inconscientes, les yeux fermés, et ne peuvent pas en être tirées. Les lésions cérébrales ou le dysfonctionnement que provoquent la stupeur et le coma affectent d'autres parties du corps. La respiration est en général anormale.
Quoique les patients dans le coma après un AVC ne soient pas conscients, il est possible qu'ils puissent encore entendre. Alors, l'un des meilleurs conseils est de leur parler. Il n'y en a pas de garantie, mais c'est une bonne pratique qui vaut l'effort et qui peut en même temps vous servir d'une forme de thérapie.
Des tests incertains. Dans ce cas, "le patient dans le coma peut ouvrir et fermer les yeux, mais il ne va pas avoir accès à ce qu'on appelle le contenu de conscience, qui regroupe la personnalité, la mémoire, la capacité à utiliser le cerveau et à agir sur l'environnement", note la scientifique.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Le coma est la plupart du temps un état transitoire, qui dure de quelques heures à quelques semaines. Plus rarement, il peut durer des mois, voire des années. Le coma est considéré comme prolongé, lorsqu'il persiste au-delà de 3 semaines.
La cause est donc claire et il suffit de sevrer le patient pour induire son réveil. » Le réveil peut néanmoins prendre du temps, complète Nawfel Ben Hamouda, médecin associé au Service de médecine intensive adulte au CHUV : « L'organisme a souvent accumulé de fortes doses de sédatifs.
Comment sortir du coma artificiel ? En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Après quelques jours ou quelques semaines, la plupart des patients se réveillent sans toutefois montrer de signes de conscience ; ils présentent alors des cycles d'éveil et de sommeil, ainsi que des mouvements involontaires, notamment des yeux, des membres, des lèvres, voire des grincements de dents ou des bâillements.
« Coma stade 3 » ou « coma carus » : c'est le coma profond. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
En cas de coma, le fonctionnement d'une partie du tronc cérébral est perturbé, généralement au niveau d'une zone qu'on appelle la formation réticulée. La formation réticulée est une structure nerveuse qui intervient dans des fonctions vitales telles que les cycles veille/sommeil, des fonctions motrices comme la marche.
La personne est bien éveillée, c'est-à-dire qu'elle présente des cycles d'éveil suivis de périodes de sommeil, mais elle ne semble pas consciente : elle ne paraît pas percevoir son environnement, et n'éprouverait aucune sensation. En phase d'éveil, ses yeux sont ouverts et peuvent bouger.
Coma stade 3 : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction du patient aux stimuli douloureux. Les troubles oculaires et végétatifs sont apparus, par exemple respiratoires avec encombrement pulmonaire.
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
– débrancher, car il n'y a plus rien à faire pour le patient, peut au contraire être un geste de respect, signe d'une acceptation de notre impuissance devant l'inéluctable. Il arrive ainsi parfois que le patient continue à respirer par lui-même, pour une durée impossible à déterminer au préalable.
Par définition, ce coma est réversible, il dure entre quelques heures et quelques jours, mais il arrive que certains patients ne se réveillent pas. Cette situation est due à la gravité des lésions qui ont conduit les médecins à déclencher un coma artificiel.
La surveillance comprend le plus souvent la mesure des signes vitaux (température, PA, pouls et fréquence respiratoire), le bilan entrée-sortie des apports liquidiens et souvent une mesure de la pression intracrânienne et/ou une pesée journalière.
« Le réveil se fait le plus souvent très progressivement », poursuit le docteur Cariou. Il évoque des délais allant de « quelques heures » à « quelques semaines ». La durée et le déroulement du réveil varient considérablement d'un patient à l'autre, selon les causes et les circonstances du coma.
Lorsque la personne est à ce point affaiblie, elle entre généralement dans un état de profond sommeil appelé «coma» ou «semi-coma» et peut rester dans ce coma de quelques heures à quelques jours sans manger, ni boire car elle est incapable d'avaler quoi que ce soit avant de mourir.
En pratique pour exprimer son choix le patient doit fixer du regard le pictogramme pendant quelques secondes : un cercle commence à apparaitre et dès que celui-ci est complet la réponse est exprimée oralement par la tablette.
L'apoplexie, parfois aussi appelée «attaque» ou «ictus apoplectiqueest en fait un accident vasculaire cérébral (AVC). Le terme vient du grec apoplêssô qui signifie: je frappe de stupeur. L'apoplexie se traduit par l'arrêt brutal de toutes les fonctions du cerveau.