L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Si la plaie provoque un saignement qui semble abondant ou pulsatile. Si elle est profonde et béante, ou au contraire petite mais provoquée par un objet pointu (couteau, clou, etc.). Si la plaie touche l'œil ou la main, quelle que soit sa profondeur.
Dans ces cas, le traitement requiert l'administration d'antibiotiques systémiques associée à un soin approprié de la plaie (détersion, débridement et application de produits antimicrobiens à usage topique).
Habituellement, l'action des cellules de l'organisme participe à l'élimination de cette substance liquide, mais lorsque le pus s'accumule localement dans une cavité ou un espace cloisonné, il peut former un abcès et détruire progressivement les tissus environnants.
L'infection d'une plaie se caractérise par un phénomène de prolifération bactérienne. Du fait du développement des germes au sein des exsudats, il est nécessaire de gérer leur absorption en utilisant des pansements à forte capacité d'absorption et à faible indice de relargage.
La peau autour de la plaie est gonflée. L'apparition de pus ou une plaie suintante. La peau autour de la blessure est chaude. Vous souffrez d'une hausse de température voire de fièvre.
Il existe des pansements en mousse contenant de l'ibuprofène à libération prolongée qui se sont révélés très efficaces pour soulager la douleur par rapport à un placebo dans les cas de plaies peu profondes qui n'affectent pas le tissus sous-cutanés (P < ,0001)6.
L'Association de dermatologie japonaise précise que pour la plaie profonde chronique infectée ou avec débris nécrotiques, la sulfadiazine et l'argent ont une activité antimicrobienne à large spectre, mais ils ne sont pas indiqués si la plaie est suintante.
"Lorsqu'une infection bactérienne est suffisamment importante elle se signale toujours par de la fièvre plus ou moins élevée et entraîne des douleurs et autres symptômes qui dépendent de l'organe en cause : il peut s'agir de douleur pharyngée, de toux, de gêne respiratoire, de douleurs abdominales, diarrhée ou ...
· Les nutraceutiques, comme certains bioflavonoïdes qui ont montré des effet anti-inflammatoires et antioxydants dans la prise en charge de l'ulcère vasculaire chronique. · La neurotensine (NT), un peptide produit naturellement dans le cerveau, agit comme un modulateur inflammatoire dans la cicatrisation des plaies.
Les quatre signes essentiels de l'inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C'est le début d'un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation. Cette phase de « détersion suppurée » a une durée variable.
Lorsque ces bactéries sont trouvées en culture, la plupart des labo- ratoires du Québec indiqueront sur leur rapport la mention « flore cutanée » sans autres précisions ni antibiogramme. L'infection survient lorsqu'il y a un déséquilibre entre les bac- té ries de la plaie et les défenses de l'hôte3.
Une tisane de thym très concentrée, appliquée avec des compresses, est utilisée traditionnellement pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher. Le vinaigre (de préférence celui de cidre) peut, à défaut d'autre chose, aider à désinfecter une petite plaie.
En cas d'infection, la plaie suinte
Il est facile à reconnaitre car il dégage parfois une odeur nauséabonde. Si vous constatez que du pus ou un liquide opaque suinte de la plaie, il n'y a pas de doute : une infection est en train de se développer.
La plaie grave se définit au regard de 3 critères : 1) Sa localisation : • au cou, à l'oeil ou à la face ; • au thorax ; • à l'abdomen ; • proche d'un orifice naturel. 2) Son aspect : • déchiquetée, écrasée ; • multiples et/ou étendues. 3) Sa cause : • projectile ; • outil ; • morsure ; • objet tranchant, perforant.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Caractéristiques des éruptions cutanées Une rougeur qui apparaît autour d'une blessure. Diagnostic Cela peut être le signe d'une infection de la blessure ou de la présence d'un corps étranger dans la plaie. Il faut consulter rapidement un médecin.
Selon le type d'infection et les résultats des tests, le médecin détermine les antibiotiques pouvant être efficaces et prescrit à la personne infectée le traitement adéquat. Les patients guérissent de cette infection dans la majorité des cas.
L'abcès dentaire est une accumulation de pus liée à une infection bactérienne, au niveau d'une dent ou d'une gencive. Il provoque une douleur vive et se manifeste parfois par d'autres symptômes locaux ou généraux (gêne ou gonflement de la bouche ou du visage, fatigue, fièvre, etc.)