La rupture conventionnelle n'est pas une obligation, ni un dû ! Elle résulte d'un accord entre l'employeur et l'employé, avec un consentement libre des 2 côtés. C'est l'article L 1237-11 du Code du travail qui le précise. Ainsi, ce n'est n'est pas une démission négociée ni un licenciement déguisé.
Privilégiez un entretien privé, faîtes en lui la demande. Ne pas envoyer votre demande de rupture conventionnelle sans avoir, au préalable, évoqué vos intentions auprès de votre employeur. Fixer une réunion avec votre employeur pour lui expliquer au calme votre volonté de partir.
Négocier les modalités d'une rupture conventionnelle
Il est préférable d'attendre que le principe de la rupture soit accepté pour discuter de ses modalités, à savoir notamment le sujet du montant de l'indemnité spécifique qu'il n'est pas conseillé d'aborder lors du premier entretien.
Inconvénients pour le salarié résumés :
Il ne touchera les indemnités Pôle Emploi qu'à l'issue d'une période de carence déterminée en fonction des indemnités perçues. La pupture conventionnelle peut être difficile à obtenir si l'employeur n'est pas disposé à accepter ce mode de rupture.
Cependant, il est stipulé qu'à la suite d'une rupture conventionnelle, le salarié a droit à une indemnité spécifique. Pour cette raison, il est alors impossible de réaliser une rupture conventionnelle sans indemnité, ce, même si l'employé décide d'y renoncer volontairement.
Cependant, une rupture conventionnelle a un coût pour l'employeur. En effet, il doit verser une indemnité de rupture conventionnelle au salarié qui s'élève au minimum à un quart de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans, puis un tiers de mois de salaire par année d'ancienneté au-delà de 10 ans.
Les raisons du refus de l'employeur
L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
A - L'insatisfaction de l'emploi : la principale cause de départ. 28,1 % des salariés interrogés citaient une insatisfaction par rapport à leur emploi, comme la cause principale qui les avait poussés à demander une rupture conventionnelle à leur employeur.
Le refus de vous accorder une rupture conventionnelle peut tout simplement être dû au fait que.. vous n'y avez tout simplement pas le droit ! Votre employeur est peut-être d'accord pour mettre fin à votre contrat mais pas au moyen d'une rupture conventionnelle car vous ne respectez pas certains critères.
Les dispositions de la convention collective applicable à l'entreprise prévoient que le montant de l'indemnité de rupture collective ne peut pas être inférieur à 25 000 €.
Le calcul de l'indemnité légale de rupture conventionnelle correspond à ¼ de la rémunération mensuelle brute par année d'ancienneté durant les 10 premières années, puis 1/3 à partir de la 11ème année, sauf dispositions plus favorables de la convention collective.
L'indemnité d'allocation-chômage peut commencer immédiatement après la rupture conventionnelle, sous réserve de remplir les conditions requises.
Le motif de la rupture n'a pas à être connu, en effet, la rupture est conçue pour pacifier les relations entre salarié et employeur. Pour l'employeur, la rupture conventionnelle présente tout d'abord l'avantage de la rapidité en cas de contentieux et de désamorcer une situation conflictuelle au travail.
Vous pourrez donc procéder à une résiliation judiciaire et toucher votre rémunération chômage. Il est donc possible de quitter un CDI en 2023 tout en conservant vos droits à travers une démission ou une rupture conventionnelle. Votre droit le plus absolu dans ce cadre concerne généralement la rémunération.
Critère indispensable : commun accord des parties
L'employeur et le salarié doivent convenir en commun d'une rupture conventionnelle du contrat de travail. L'employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié. De même, le salarié ne peut pas l'imposer à l'employeur.
L'indemnité de rupture conventionnelle est au minimum équivalente à celle d'un licenciement. Mais elle peut aussi être supérieure si les deux parties arrivent à tomber d'accord sur une somme qui convienne à tous.
Lorsqu'un salarié refuse une rupture conventionnelle, vous pouvez vous entretenir avec lui afin de connaître ses motifs. Cependant, rien ne peut le forcer à accepter la procédure, même s'il a déjà signé la convention, mais que vous ne l'avez pas envoyée pour homologation.
Par conséquent, si votre question est de savoir s'il est possible de travailler ailleurs pendant la période où vous ne travaillez pas, la réponse est NON. C'est-à-dire qu'il est impossible de travailler comme intérimaire lorsque vous quittez votre emploi.
Outre les sommes que l'employeur doit verser au salarié en cas de rupture conventionnelle, l'entreprise devra également payer à son employé une indemnité de fin de contrat.
En théorie, la rupture conventionnelle vous ouvre automatiquement des droits à l'assurance chômage. Le montant des allocations versées par Pôle Emploi, ainsi que la durée pendant laquelle vous toucherez ces allocations varient en fonction de : Votre ancien salaire. La durée pendant laquelle vous avez travaillé
Dans le cas d'un salarié qui adhère au CSP, l'employeur verse les indemnités compensatrices de préavis à Pôle Emploi. En contrepartie, il n'y a pas de délai de carence entre la rupture du contrat et le versement de l'allocation spécifique.
Qui a le droit à la prime de Pôle emploi ? Pour bénéficier de cette aide, vous devez respecter des conditions : -Résider en France -Avoir un niveau de revenus inférieur à 900€ par mois -Être inscrit comme demandeur d'emploi au cours d'un ou de plusieurs mois compris entre novembre 2020 et août 2021 inclus. -etc.
Ainsi, si vous percevez un salaire net de 1500 euros (soit 1875 euros brut), votre allocation chômage serait d'environ 1125 euros par mois.
Si le salarié ne remplit pas la condition de 8 mois d'ancienneté pour bénéficier de l'indemnité légale de licenciement, l'indemnité de rupture conventionnelle lui est néanmoins due au prorata du nombre de mois de présence dans l'entreprise, les parties pouvant s'entendre sur un montant supérieur (BOSS-Ind.