Dans quel délai votre employeur doit-il vous verser votre solde de tout compte ? Le reçu pour solde de tout compte doit impérativement être remis à l'expiration du contrat de travail du salarié, et non avant la fin de celui-ci.
Cette signature a beau être essentielle pour démarrer le délai de 6 mois, elle n'est pas obligatoire. L'absence de signature ne permet pas à l'employeur de suspendre le versement des sommes dues. Un solde de tout compte non signé ne prouve pas que l'employeur a bien verser les sommes inscrites au salarié.
Si l'employeur n'a pas fait d'écrit alors qu'il aurait dû le faire, il risque une amende d'un montant de 1 500 € pour un contrat à temps partiel ou intermittent. L'employeur risque également une amende de 3 750 € (7 500 € en cas de récidive) s'il recourt au CDD ou au travail temporaire sans contrat écrit.
L'employeur doit remettre au salarié le solde de tout compte par lettre recommandée avec accusé de réception ou en mains propres. Même si l'employé signe le reçu, celui-ci n'a de valeur juridique que lorsqu'il est signé avec la mention manuscrite « pour solde de tout compte ».
Il est ainsi vivement conseillé aux salariés de ne pas le signer afin de préserver leurs droits futurs si des sommes sont contestées. Dans l'hypothèse où le salarié retournerait néanmoins ce document signé, il conserve la possibilité de le dénoncer par lettre recommandée durant les 6 mois suivant sa signature.
Le salarié peut contester le montant figurant sur le solde de tout compte s'il estime que l'employeur a fait une erreur ou un oubli (intentionnel ou non) en calculant les sommes dues. Le salarié qui a signé son reçu dispose d'un délai de 6 mois pour le contester.
En l'absence de signature, l'employé travaille sans réelle contrainte. L'employé est libre de rompre son contrat de travail quand il le souhaite, sans aucune obligation envers l'employeur.
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : 1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
Le solde de tout compte regroupe toutes les sommes dues au salarié à la rupture de son contrat de travail. On y trouve : Le salaire correspondant au dernier mois travaillé, calculé au prorata jusqu'au dernier jour de contrat.
Le délai pour remettre les documents de fin de contrat est estimé à deux semaines. Pour le certificat de travail, l'amende s'élève à un montant maximum de 750 €.
Conseil pratique : votre employeur refuse de vous remettre vos documents de fin de contrat à défaut de signature de votre solde de tout compte, vous pouvez alors le signer en ajoutant la mention « sous réserve de tous mes droits », qui prive le solde de tout compte de son effet libératoire [8].
Si le différend persiste, il lui sera possible de saisir le Conseil de Prud'Hommes. Dans tous les cas, il convient de soumettre l'ensemble des faits (par exemples, sommes restant dues) à un avocat qui dispose de l'expertise juridique nécessaire afin de calculer le solde de tout compte qui dépend fortement des faits.
Pour être valable, le solde de tout compte doit comporter : La mention qu'il a été établi en double exemplaire. L'un des exemplaires est remis au salarié (article D 1234-7 du code du travail).
En cas de défaut de remise du reçu pour solde de tout compte par l'employeur, le salarié est en droit de réclamer devant le juge prud'homal des dommages-intérêts (en raison de la remise tardive ou de la non remise du reçu pour solde de tout compte).
Liberté de volonté des parties : les deux parties doivent être autonomes. Elles signent le contrat en toute liberté. La liberté contractuelle est liée au respect de la morale et de l'ordre public. Devoir de loyauté : les deux parties doivent respecter la parole donnée lors de la convention.
L'erreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils sont de telle nature que, sans eux, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
La violence, l'erreur et le dol sont des vices du consentement. Lorsqu'il est obtenu par violence, erreur ou dol le consentement est vicié et donc le contrat encourt la nullité. et l'inciter à donner son consentement à un acte. Elle peut être physique ou morale.
L'employeur doit veiller à la santé et à la sécurité de ses travailleurs en mettant en place des actions de prévention, d'information et de formation. Il doit également évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail. Ces risques sont consignés dans un document.
L'absence d'écrit et de signature
En cas d'absence de signature de l'employeur, et donc d'écrit, alors qu'il était contraint par la loi de le faire, il s'expose à : Une amende de 1 500 € pour un contrat à temps partiel ou intermittent. Une amende de 3 750 € pour un CDD ou un travail temporaire.
Pour que l'employeur soit dispensé du versement de l'indemnité de fin de contrat, il doit avoir proposé : un CDI pour occuper le même emploi, ou un emploi similaire avec une rémunération au moins équivalente ; un CDI qui fait immédiatement suite au CDD, sans interruption.
25 % du mois de salaire par année d'ancienneté pour les 10 premières années ; 33 % à partir de la 11e année d'ancienneté.
En principe, les documents doivent être remis dès le lendemain du terme du contrat. Pour des raisons de procédures de paie, les délais sont cependant parfois plus longs.
Pour être régulière la lettre de licenciement doit être non seulement signée, mais également l'être par une personne ayant la qualité – l'habilitation pour le faire. Les sanctions liées à l'absence de signature ou au défaut de qualité du signataire diffèrent.