On ne doit pas consommer le manioc cru. Il contient en effet de l'acide cyanhydrique, une substance toxique. L'enzyme responsable de celle-ci est inactivée à la chaleur, rendant le légume comestible une fois cuit.
Riche en vitamine A, B, C, E, cette plante fournit également un grand apport en magnésium, en sels minéraux, en fer, en calcium. Elle contient aussi du potassium, du sodium, du phosphore, du manganèse et du zinc.
Autant de nutriments et d'actifs impliqués dans la lutte contre les radicaux libres. Lors de certaines études, le manioc s'est montré intéressant pour protéger le foie et limiter les lésions hépatiques grâce à son activité antioxydante.
Une fois consommé, l'amidon gagne en volume dans l'estomac, ce qui favorise la sensation de satiété. Le manioc permet également d'avoir une belle peau. Ses feuilles possèdent également une action antibactérienne. Le manioc est également recommandé aux personnes diabétiques, car il a un faible indice glycémique.
Le manioc se prépare également en purée et en croquettes. Tous les modes de cuisson lui vont ! Il accompagne alors les plats de viandes et de poissons comme le feraient les légumes, les pommes de terre ou le riz. Il peut aussi être consommé sucré : râpé dans des gâteaux, il apporte un petit goût de noisette.
Le trempage dans l'eau à 30 °C, l'ébullition ou la cuisson éliminent le cyanure libre, mais seulement 55 pour cent environ du cyanure lié est libéré après 25 minutes.
Le rouissage ou fermentation en milieu liquide, est une opération unitaire impliquée dans plusieurs procédés de transformation des racines de manioc, qui consiste à tremper les racines de manioc (épluchées ou non) dans de l'eau pendant un temps relativement long (3 à 7 jours) afin qu'elles ramollissent.
Le manioc contient aussi des glucides, principalement de l'amidon (des glucides complexes). L'amidon, transformé en glucose, est un excellent réservoir d'énergie pour l'organisme. Plus largement, l'amidon se trouve dans les céréales, les tubercules, les fruits secs, les légumes secs, etc.
Origine : Amérique du Sud ; Saison : mai à octobre ; Couleur : chair blanche ; Saveur : neutre.
Du Manioc à l'oignon, tout est bon
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de consommer plus de potassium pour réduire notamment la tension artérielle et le risque de maladies cardio-vasculaires. Elle conseille aussi d'augmenter l'apport en potassium pour avoir des os solides.
Le manioc étant une plante à racine, le terme « racine tubéreuse » est scientifiquement plus approprié que le terme « tubercule ».
Une simple lecture indique les aliments qu'il faut interdire aux diabétiques : la farine de manioc, le tapioca indigène, toutes les céréales (sauf peut-être le pain en quantité contrblée), les fruits très sucrés et les fruits secs, les beignets de tous ordres, et les sucreries en gknéral.
Une bonne racine de manioc sera dure, sèche et propre. sans moisissures ni surfaces gluantes. Évitez un manioc qui dégage une forte odeur ou qui présente des parties de couleur gris-bleu qui traduisent un fort taux d'acide cyanhydrique.
#BonÀSavoir : Manihot esculenta est le manioc dit « amer », ses racines longues doivent être minutieusement préparées pour éviter sa toxicité. Manihot opi, quant à lui, est le manioc « doux », ses racines sont plus petites et peuvent être consommées telles quelles, tout comme ses feuilles.
Le manioc souvent mangé comme un féculent n'en est pourtant pas un. Ce tubercule avec sa forme cylindrique fait partie de la famille des euphorbiacées et est originaire d'Amérique du Sud. Il est l'une des plantes les plus consommées au monde, après le riz ou le maïs, principalement en Afrique.
Combien de calories dans le manioc ? 100g de manioc apportent 157 kilocalories (kcal). L'apport calorique d'un aliment représente sa valeur énergétique, c'est-à-dire la dose d'énergie qu'il apporte à l'organisme. >
Le manioc a une écorce souple et tendre, et sa chair est blanche et dure. Plutôt discret, son goût rappelle celui de la pomme de terre et de la châtaigne.
Grâce à sa teneur en amidon résistant, le manioc contribue également à la santé de la flore intestinale. La farine de manioc est également purement végétale et donc végétalienne, et elle est connue pour être une source de glucides hypoallergénique.
La plante se trouve affectée par deux maladies virales appelées respectivement la mosaïque africaine du manioc (CMD) et la striure brune du manioc (CBSD). Une maladie bactérienne appelée la bactériose vasculaire du manioc (ou CBB) y sévit également.
Si l'igname et le manioc sont classés dans la catégorie des légumes-racines tubéreux, ce ne sont pas les mêmes aliments. Les deux peuvent se différencier par leur aspect. La peau de l'igname est plus lisse et sa forme est souvent plus arrondie que celle du manioc.
Les racines et les tubercules contiennent de faibles quantités des autres vitamines et minéraux mais renferment des quantités importantes de fibres alimentaires. Les feuilles de taro sont cuites et consommées comme légumes. Elles contiennent du bêta-carotène, du fer et de l'acide folique qui protège contre l'anémie.
Le manioc comporte deux grands types : doux et amer. Le premier possède une teneur en cyanure inférieure à 50 mg par kilogramme de poids frais, tandis que celle du manioc amer est supérieure à 50 mg par kilogramme. En cuisant le manioc doux, on en réduira la teneur en cyanure sous les niveaux jugés non toxiques.
Le manioc se conserve en bon état, dans un endroit frais pendant prés de 2 semaines à condition que les racines soient de bonne qualité et sans contusion au début du stockage.
Même si le manioc amer contient beaucoup plus d'acide cyanhydrique que le manioc doux, il est suggéré de les traiter tous deux afin de diminuer leur toxicité. Il s'agit de faire tremper le tubercule après l'avoir pelé puis râpé ou coupé en morceaux.