Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas. Le terme surdosage s'entend par l'utilisation d'un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté.
Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 6 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, et sur conseil de votre médecin, la dose totale peut être augmentée jusqu'à 4 g par jour, soit 8 comprimés par jour.
o brusque gonflement du visage et du cou pouvant entrainer une difficulté à respirer (œdème de Quincke), o malaise brutal avec baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique). Si une allergie survient, vous devez immédiatement arrêter de prendre ce médicament et consulter rapidement votre médecin.
Le nouveau magazine de consommation Kali a dressé une liste de 800 médicaments fréquemment prescrits mais cancérogènes, rapporte France Info . Des nanoparticules présentes dans des comprimés de Doliprane, Spasfon ou encore Imodium favoriseraient l'apparition de cancer.
Utilisé ponctuellement, sur une courte durée et en respectant sa posologie, le paracétamol est un antalgique sans danger. Mais lorsqu'il est pris en trop grande quantité ou pendant trop longtemps, il est toxique pour le foie et peut avoir de graves conséquences.
Symptômes de l'intoxication par le paracétamol
Au stade 1 (au bout de plusieurs heures), les personnes peuvent vomir mais ne semblent pas malades. De nombreuses personnes sont asymptomatiques au stade 1. Au stade 2 (après 24 à 72 heures), des nausées, vomissements et douleurs abdominales peuvent apparaître.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Cet organe est chargé de détoxifier ce médicament. Or en cas d'excès de paracétamol, les capacités épuratrices du foie sont épuisées et une hépatite fulminante potentiellement mortelle peut survenir. Ce risque s'accentue si à cette surdose s'ajoute une consommation d'alcool.
Adulte : 500 mg ou 1 g de paracétamol, 1 à 3 fois par jour. Enfant : 60 mg par kg et par jour, soit 15 mg par kg toutes les 6 heures ou 10 mg par kg toutes les 4 heures.
Si vous avez une maladie des reins, du foie, vous souffrez d'alcoolisme chronique, vous pesez moins de 50 kg : consultez un professionnel de santé avant de prendre du paracétamol. Si vous êtes enceinte : en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période.
1.4.
La posologie unitaire usuelle est de un comprimé de 1000 mg par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3000 mg de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour.
Il est indiqué en cas de douleur et/ou fièvre telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures, règles douloureuses. Il peut également être prescrit par votre médecin dans les douleurs de l'arthrose.
Les règles à savoir sur le moment de prise d'un médicament
- Le paracétamol a l'avantage de pouvoir être pris à distance ou au cours des repas. - Les pansements digestifs (en cas de brûlures et aigreurs d'estomac) se prennent toujours après les repas. - On fait également attention par rapport aux autres médicaments.
Utilisé à bon escient, le paracétamol est un médicament sûr et efficace. Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas.
L'abus de ce médicament induit paradoxalement des céphalées, qui en retour entrainent la prise de médicament, et ainsi de suite, créant un véritable cercle vicieux. L'autre situation d'abus du paracétamol est lorsque il est associé à une substance addictive comme la codéine.
Les premiers symptômes d'un surdosage en paracétamol sont des nausées, des vomissements, une perte d'appétit et des douleurs abdominales. Cependant, ces symptômes sont vagues et non spécifiques. En cas de suspicion de surdosage, il est important de ne pas attendre l'apparition de symptômes.
En 1er choix : le paracétamol
Le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan...) présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
A faible dose (moins de 350mg par jour), il aura une action anti-agrégante plaquettaire c'est-à-dire qu'il pourra fluidifier le sang et éviter la formation de caillots.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène®, Voltarene®, Diclofénac®…)
La posologie unitaire usuelle est de un demi à un comprimé à 1000 mg par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3000 mg de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour.
Il est recommandé de ne pas dépasser un gramme par prise et d'attendre au minimum 4 heures (voire 6 à 8 heures) entre chaque prise. Généralement, un comprimé contient 500 mg de paracétamol.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
En attendant la fin de la pénurie, il est possible de remplacer le Doliprane par d'autres médicaments. Le Dafalgan ou l'Efferalgan, fabriqués par UPSA, peuvent faire l'affaire. Ce sont deux antalgiques contenant uniquement du paracétamol.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.