À partir du moment où faire un enfant répond à une envie personnelle, c'est par définition égoïste. Je ne dis pas que céder à ses envies est forcément une mauvaise chose (au contraire !). Mais quand on cède à une envie qui implique une autre personne, on se doit de prendre en compte l'impact que ça peut avoir sur elle.
Avoir un enfant a bien un effet écologique - qui ne se limite pas au climat – et renoncer à en avoir peut effectivement représenter un choix individuel respectable pour réduire cet effet. Mais il faut relativiser les chiffres absurdes d'empreinte carbone qui sont trop souvent relayés sur ce sujet.
Transmettre des valeurs et une histoire
Plus nombreux, 69% des Français affirment pour leur part faire des enfants par devoir et par désir de transmission. « Faire un enfant, c'est laisser son empreinte sur Terre. Cela permet de faire perdurer sa famille et de transmettre son histoire », confie Arnaud, 36 ans.
Selon une étude de l'Ined, 5% des femmes et des hommes en France ne veulent pas d'enfant. Leurs raisons sont multiples : indépendance, éthique, ambition, absence de désir de maternité… Certains couples font aussi le choix de ne pas avoir d'enfant. Cette décision est souvent mal perçue par leur entourage.
Faire preuve d'affirmation de soi : reconnaître ses droits, apprendre à dire non, se fixer des limites et les défendre de manière claire et directe sans crainte de conséquences possibles. Assumer le rôle qui vous correspond : en tant que fils ou fille, ne soyez en aucun cas un père ou une mère ou un protecteur.
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
Depuis des millénaires, la femme existe par son statut de mère, mais depuis quelques années de plus en plus de femmes se rebellent contre cette convention et revendiquent leur liberté à ne pas vouloir d'enfant tout en étant heureuses dans leur vie.
Les préjugés sur les femmes qui ne veulent pas d'enfant vont bon train, et ne pas vouloir d'enfants est vu comme contraire à la norme. Non, ces femmes ne sont pas des égoïstes, des carriéristes et j'en passe. Ce sont des personnes engagées qui ont pris une décision délibérée.
Les raisons sont multiples, mais bien souvent, la première est simplement le fait de ne pas en avoir envie. 8 milliards d'humains sur Terre d'ici novembre 2022. Ce chiffre donne le tournis et ce n'est pas fini : la population mondiale va bien atteindre une forte hausse d'ici quelques mois.
De leur côté, les deux spécialistes sont unanimes: la maternité n'est pas un passage obligé pour vivre une vie pleinement satisfaisante. « Le problème, c'est que certaines personnes ont encore de la difficulté à croire qu'une femme puisse vraiment ne pas désirer avoir d'enfant », observe Isabelle Tilmant.
L'homme se considère encore comme un enfant :
Un amour qui devra être partagé, et donc une attention moins forte sur lui. Dan cette même catégorie, se joue aussi la peur de revivre pour l'homme un « traumatisme » d'enfant où un frère ou une sœur à pris sa place, ou a pris une partie de l'amour maternel.
Le désir d'enfant nait en général chez un homme lorsque celui-ci voit en sa compagne la maman "idéale". Le désir d'enfant nait chez un homme également du désir d'enfant de sa compagne. Son désir d'enfant se mêle alors au désir de rendre sa femme heureuse si le bonheur de celle-ci passe par le fait d'avoir des enfants.
En effet, rien ne va changer si un enfant de moins nait sur la planète : on produira tout autant de biens de consommation, on consommera tout autant de ressources et d'énergie. La différence que fait votre décision est donc marginale, insignifiante. Faire un enfant de moins, ça ne change rien globalement.
Selon les travaux d'Emmanuel Pont, renoncer à faire des enfants déclencherait des résultats peu significatifs et trop tardifs au regard de l'urgence climatique. Le chercheur rappelle que le poids écologique de l'humanité revient principalement aux pays riches ayant une faible natalité.
Ces jeunes qui refusent d'avoir des enfants, entre acte écologique et angoisse de l'avenir. S'il peut s'expliquer par des raisons environnementales, le choix de ne pas procréer recouvre souvent des considérations diverses.
"Le non désir d'enfant prend ses racines au fin fond de l'inconscient et ne peut faire l'objet de généralités", répond la psychanalyste Catherine Vanier. "Il peut trouver sa source dans la façon dont les relations avec le père ou la mère ont été vécues, dans une histoire familiale.
Le désir d'enfant prend souvent sa source dans l'inconscient. Il s'agit d'un désir de vie. C'est une envie forte et ancrée. Ce besoin de bébé résulte de l'histoire de chaque femme.
Qu'on les appelle Childfree ou S'envol (Sans enfant volontaires), ils sont de plus en plus nombreux à être sûrs et certains de ne jamais enfanter. Aujourd'hui, en Occident, une femme sur 5 mourra sans avoir eu d'enfant. Ceux pour qui c'est un choix nous expliquent pourquoi. Pourquoi ne souhaites-tu pas d'enfant ?
Nous pouvons alors conclure qu'un couple stérile, peut vivre heureux même si il ne peut biologiquement avoir d'enfant. Malgré le fait que cet enfant n'ait aucun trait de caractère ou trait de ressemblance avec ses parents, aux yeux de la loi, il reste leur enfant.
En France en 2013, l'âge moyen (calculé à partir des taux de fécondité par âge) à la naissance des enfants était de 30,2 ans pour les femmes et de 33,1 ans pour les hommes, mais ces chiffres ont varié au cours du temps.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.