Hegel y soutient l'idée que la guerre n'est pas un mal absolu et qu'elle n'est pas contingente. Elle a une dimension morale et une nécessité rationnelle. Elle est nécessaire à la santé morale des peuples et à ce titre sa justification consiste en une justification de la Providence.
Un profiteur de guerre est une personne physique ou morale qui, de manière légale, spéculative ou délictueuse, tire un enrichissement personnel d'un conflit armé.
L'être humain est belliqueux par nature, c'est parce qu'il est égoïste et qu'il écoute ses passions qu'il se livre à la guerre, mais a-t-on déjà vu des animaux de battre pour une cause commune ? Ce n'est pas le cas, et cela signifie que la guerre serait plutôt un acte calculé et rationnel.
elle permet de faire passer des lois extrêmement répressive. La guerre permet aussi de lever des budgets colossaux pour des recherches sur les armes,la biologie,les transports, budgets qui ne seraient pas admis en temps de paix.
Ainsi de Machiavel : « Une guerre est juste quand elle est nécessaire ».
Depuis trois millions d'années, explique Laurent Testot, dans « Cataclysmes », l'humanité fait la guerre à la nature. Mais, si l'homme est « une machine à tuer », il est aussi capable de coopération, qualité qu'il est plus que temps de mettre en branle.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
A l'échelle mondiale, les Etats-Unis sont les premiers exportateurs d'armes et la guerre en Ukraine pourrait profiter à l'industrie militaire locale. "Avec le conflit, on va assister à une remilitarisation des pays européens", assure Anne-Sophie Alsif.
On entend par combattants réguliers les membres des forces armées (les militaires). On entend par combattants irréguliers les personnes qui participent directement aux hostilités sans faire partie des forces armées (les civils insurgés).
Dans le droit international classique, la guerre est juste par définition, car elle est une prérogative du pouvoir qui dispose du monopole de la force légitime, et la vie politique internationale est constituée par les guerres.
La guerre n'est pas un problème, c'est une solution.
Comme toutes les solutions défensives, comme tous les mécanismes de défense, elle s'avère après coup peu économique que ce soit sur le plan social ou intrapsychique, et si peu efficace qu'elle doit en permanence être réutilisée, réinventée.
Condition d'une guerre nécessaire
La guerre est un mal. Elle est faite de violences, de morts et destructions matériels ainsi qu'humaines. Lorsqu'il y a une guerre, il est quasiment impossible d'y soutirer du positif ou d'y voir une nécessité.
L'agressivité, dit-il, est une conduite naturelle indispensable à la survie de l'individu comme de l'espèce. Il n'y a pas selon Lorenz deux pulsions, l'une de mort, l'autre de vie. Sur ce point, l'éthologiste diverge de Freud et l'écrit dans sa préface. C'est l'instinct de vie qui pousse à l'agression.
Rousseau : L'homme naît bon, c'est la société qui le corrompt.
Le texte dont est extraite la fameuse phrase “L'homme est un loup pour l'homme”, qui est une citation d'un auteur latin, est écrit à Paris en novembre 1641, c'est une épître dédicatoire : “Du citoyen”, écrit avant le “Léviathan”.
La guerre serait une alerte, le simple fait qu'elle se produise montrerait que l'homme n'est que créature de conflit. Elle révèlerait que la nature humaine est impropre à la cohabitation. La guerre dénonce notre incapacité à la paix, à la coexistence. Pourtant, ce serait nier que la guerre est source de civilisation.
Les conflits entre les hommes ont toujours existé. Souvent, ceux-ci se sont transformés en guerres pour prouver ou imposer par la force leurs opinions, leurs valeurs et leurs actions. Pour justifier ces hostilités, les hommes d'état ont utilisé autant de motifs qu'il y eut de guerres.
La guerre n'est pas une fatalité. C'est un processus plus ou moins long et à plusieurs phases. Nous concernant, certaines de ces phases sont déjà largement entamées. L'affrontement direct avec emploi d'armes de destruction constitue la phase ultime de ce fléau aux conséquences incommensurables.
Il s'agit d'une confrontation du savoir de l'inconscient à cette question de la guerre (« Pourquoi la guerre ? ») qui touche à la mort et à l'agressivité, en sa forme collective. Dans une Europe qui bascule vers l'irrémédiable, Einstein et Freud donnent à penser sur l'origine des guerres et les moyens de les empêcher.
Le plus ancien, L'Art de la guerre, nous vient d'Asie. Il est attribué à Sun Tzu, général chinois ayant vécu à la fin du vie siècle avant J. -C. Selon la pensée taoïste, si la guerre est une tension entre deux forces vitales, elle doit être une arme de paix qui requiert intelligence et apprentissage.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Le conflit conduit à la relance de la production, il transforme les modes de consommation et les habitudes sociales. La phase de non-bataille favorise l'essor des dépenses militaires et le développement de réseaux automatisés d'auto-surveillance.