A: Il peut paraître raisonnable de désobéir à la loi car la liberté est un droit inaliénable pour l'homme et la loi peut être considérée comme une limitation à ce droit. De plus, la conscience et la morale de l'Homme devraient être les substances primaires devant toute situation.
Il est juste de désobéir à une loi qui ne respecte pas les droits de l'Homme et « les convictions de la conscience ». Elles doivent être véritablement justes et équitables dans une optique d'égalité devant la loi mais aussi de justice économique et sociale pour être digne d'être respectées.
Par ailleurs, la loi s'avère aussi juste dans la mesure où elle est légitime, c'est-à-dire fondée en droit, élaborée et votée conformément aux valeurs et aux principes reconnus d'un Etat. En ce cas, légalité, légitimité et justice coïncident. Seulement, parfois, la loi heurte notre sens de la justice.
Loin donc de définir ce qui est juste, c'est la justice qui définit ce qui est véritablement loi : une loi n'est véritablement loi que quand elle s'applique à tous d'égale façon, c'est-à-dire quand elle est juste, et elle ne le sera à coup sûr que si tous ceux qui s'y soumettent participent à la délibération.
En effet, les lois pénales sont ordinairement négatives, elles répriment mais ne commandent pas, car en démocratie la règle cʼest la liberté de faire ce qui nʼest pas interdit : on peut désobéir à une loi, il nʼy a pas — à comprendre correctement les choses — à y obéir).
Outre que l'obéissance sans réserves à la loi positive menace de nous conduire à obéir à des lois injustes, elle risque également de nous absoudre de nos actes : si l'homme obéit aveuglément à la loi positive, alors il peut avancer qu'il n'est plus totalement responsable de ses actes.
1/L'obéissance à l'État est nécessaire pour vivre en paix. Nous avons tout intérêt à ce qu'il y ait un État et des lois pour encadrer nos actions. Quand l'homme jouit d'une liberté absolue, celle-ci s'autodétruit, car chacun en fait un mauvais usage contre les autres.
Décider ce qui est juste renvoie à la question de savoir ce qu'il est bon, ou bien de faire. C'est alors la question de nos choix et de nos actions, de nos décisions précisément, qui se pose.
Dans un état de droit, la loi est créée par les citoyens de ce pays ou leurs représentants. Dès lors, elle correspond à justice acceptée par l'ensemble des citoyens donc elle est nécessairement juste pour la majorité de ceux-ci.
1. Qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité : Se montrer juste à l'égard de ses subordonnés. 2. Qui est conforme au droit, à l'équité : Une décision juste.
Lois justes et lois injustes. La désobéissance civile devient un devoir pour tous ceux qui sont soucieux de la dignité humaine, qui ne veulent pas collaborer avec l'injustice et qui cherchent, en enfreignant la loi, à enrayer la machine qui produit l'oppression.
« Quand une loi est injuste, il est juste de la combattre ». Cette phrase n'est pas simple à comprendre. Alors, un mot d'explication avant de commenter les résultats du sondage. La phrase est du philosophe André Comte-Sponville.
Rédigé en près de trente ans, De l'Esprit des lois est souvent considéré comme l'œuvre fondatrice de la science politique moderne. Comparant les situations législatives, politiques et sociales de nombreuses nations, il offre une synthèse universelle des systèmes de gouvernement.
Ainsi, si un client dit qu'il a un problème légal, il commet un anglicisme. Il ne s'agit pas d'un problème qui est conforme à la loi ou qui répond à une norme énoncée par la loi, mais d'un problème relatif au droit, donc juridique. Le mot juridique se dit de choses propres à la justice et au droit.
La jurisprudence a donc un rôle polyvalent, elle intervient quand il y a un manque dans la législation soit en adaptant le droit à la société, en le complétant ou en créant une nouvelle règle de droit jurisprudentielle.
En philosophie, ce terme a deux usages majeurs : pratique, où elle équivaut à la notion de règle, et scientifique, où elle relève de la nécessité. En droit, la loi émane du pouvoir politique, et plus particulièrement, en démocratie, du pouvoir législatif où elle est débattue à l'assemblée.
Action la plus éthique et adaptée, équitable et respectueuse d'autrui, guidée par la conscience et accomplie sans but de reconnaissance ou de récompense.
Tout d'abord, contrairement à la loi qui est la même pour tous, la notion de justice est avant tout personnelle. En effet, la justice est d'abord un sentiment subjectif dans le cœur de chaque être humain.
L'acte juste est celui qui est conforme aux lois, ou celui qui est réglé sur le concept de l'égalité. La justice du juge est dite corrective en ceci qu'elle rétablit une égalité rompue.
Ils le font pour « repousser les limites », pour affirmer leur autonomie ou, tout simplement, par simple fatigue. C'est pour cette raison que vous pouvez, de temps à autre, « laisser passer » lorsque votre enfant désobéit à la règle, à condition que sa sécurité n'ait pas été compromise.
Si pour être libre il faut n'obéir qu'à soi-même, cette obéissance n'est certes pas une soumission à ce qui nous aliène mais bien au contraire une reconnaissance et une appropriation de ce qui fait notre humanité, notre dignité et notre liberté : la raison.
L'égalité est un idéal et un programme : elle n'est jamais acquise. Elle signifie que la République doit toujours progresser dans le sens de l'égalité. Elle doit par exemple faire en sorte que les hommes ne dominent pas les femmes, que les forts n'écrasent pas les faibles, que les dirigeants respectent les dirigés.
Certaines lois sont foncièrement injustes, parce qu'elles ont été prises par un gouvernement tyrannique ou pour lequel la notion de morale n'a aucune signification. Ainsi les lois raciales prises par les nazis, interdisant aux juifs certains métiers ou de se marier à des non-juifs sont injustes.
« C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. » « Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. »
Définition des lois
Montesquieu définit les lois comme des relations qui gouvernent de manière suprême. Afin de comprendre les lois humaines, il faut comparer les lois à la justice car c'est bien la justice qui surplombe les lois ; il existerait donc une justice naturelle, au-dessus des lois.