Selon l'Association Nationale d'Information pour le Logement ou ANIL, un chauffage normal est obligatoire dans un logement loué et doit être équipé de dispositifs d'alimentation en énergie ainsi que d'évacuation des produits de combustion.
Le logement proposé à la location doit disposer au moins d'une pièce principale ayant : - soit une surface habitable au moins égale à 9 mètres carrés et une hauteur sous plafond au moins égale à 2,20 mètres, - soit un volume habitable au moins égal à 20 mètres cubes.
La température mesurée au centre de chaque pièce doit pouvoir être maintenue à 18°C minimum. Si ce n'est pas le cas, le locataire peut exiger du propriétaire qu'il intervienne. Si la température est de 18°C, le locataire ne peut pas exiger une hausse de la température.
Dans le domaine du chauffage, le propriétaire prend généralement à sa charge les grosses réparations, tandis que le locataire assume l'entretien courant et les petites réparations. Si le chauffage tombe en panne en plein hiver, une réparation urgente est également à la charge du bailleur.
La non-décence d'un logement, une installation électrique qui représenterait un danger ou tout autre cas de force majeure qui représenterait un manquement grave et susceptible de mettre en danger le locataire est non seulement un motif d'arrêt de paiement du loyer, mais également un motif de rupture du bail.
En application de l'article 1219 du Code civil, le locataire peut légitimement refuser de payer son loyer lorsque le local ne permet pas l'exercice de l'activité envisagée par le bail (manquement à l'obligation de délivrance du bailleur).
Si le propriétaire exige le versement d'un dépôt de garantie, son montant : doit obligatoirement être indiqué dans le contrat de location (bail), ne doit pas être supérieur à 2 mois de loyer, hors charges.
Le propriétaire doit louer un logement décent à son locataire, c'est-à-dire avec un chauffage qui fonctionne. Si le chauffage est en panne, vous devez l'en informer par écrit. S'il ne réagit pas, vous pouvez saisir la Commission Départementale de conciliation ou le tribunal.
Les dépenses de chauffage collectif, des frais compris dans les charges locatives. En vertu du décret n° 87-713 du 26 août 1987 qui fixe la liste des charges locatives récupérables auprès du locataire, les dépenses liées au chauffage collectif sont bien comprises dans les charges locatives.
Date de mise en route 2022 du chauffage collectif
En 2022, comme chaque année, le chauffage central devrait être remis en service autour du 15 octobre. La date précise est déterminée : dans le règlement de la copropriété ou par un vote des copropriétaires en assemblée générale.
Lorsqu'un logement est vacant pour plusieurs mois (résidence secondaire, défaut de locataire...), il est impératif de maintenir une température « hors-gel » à 8°C minimum. C'est d'ailleurs une obligation dans les copropriétés.
Si votre construction maison bois n'est pas chauffée, elle va se refroidir et l'humidité va peu à peu s'installer. Dans les pièces d'eau, mais aussi dans les autres pièces de votre maison, vous allez, au fil du temps, sentir une odeur d'humidité désagréable.
En effet il est recommandé de conserver une température de 19°C dans les pièces à vivre, entre 16 et 17°C dans les chambres et environ 22°C pour la salle de bain lorsque vous l'utilisez.
Concrètement, cela signifie qu'il doit s'assurer du bon fonctionnement des fenêtres (ouverture, mastics et vitres), serrures, interrupteurs et autres robinets, de la propreté des conduits d'évacuation et des canalisations et de celle des sols et murs.
Afin de sécuriser le paiement des loyers, le bailleur peut : soit demander un cautionnement, notamment la garantie Visale, soit souscrire une assurance "loyers impayés".
Un logement décent répond à 5 critères : une surface minimale, l'absence de risque pour la sécurité et la santé du locataire, l'absence d'animaux nuisibles et de parasites, une performance énergétique minimale, la mise à disposition de certains équipements.
Les dépenses de travaux
En conséquence, les dépenses que vous engagez dans le but de rendre le logement décent sont des charges non récupérables. Les gros travaux effectués sur le logement (la réfection du plancher, par exemple) ou sur la copropriété (ravalement de façade, changement de la toiture, dératisation…)
Ainsi, lorsqu'un bail de location indique « charges comprises », cela signifie que le montant indiqué prend en compte le prix du loyer et le montant des charges locatives.
Si vos consommations sont plus élevées que ce qui était initialement prévu dans le contrat de bail, le propriétaire peut vous demander une augmentation de la provision.
La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, Alur, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement des ménages et développer l'innovation et la transparence.
Aucun texte ne prévoit un nombre de radiateurs minimum et cela reste soumis à l'appréciation souveraine des juges. Néanmoins, l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989 précise également que le propriétaire bailleur doit assurer la jouissance paisible du logement au locataire.
Auparavant, la facture de chauffage collectif était répartie entre les logements d'un immeuble, sur la base de leur superficie. Désormais, depuis mars 2017, tous les ménages bénéficient d'une facture individuelle, établie en fonction de leurs véritables consommations.
Pour être garant, il faut avoir des revenus 3 fois supérieurs au loyer. C'est au propriétaire de juger si un garant gagne suffisamment pour qu'il puisse se porter caution d'un locataire.
Locataire et bail d'habitation : Peut-on payer un an de loyer à l'avance ? Aucune obligation légale n'impose un paiement anticipé du loyer.
Le chèque de caution est-il encaissé par le propriétaire ? Il doit être exigé au jour de la signature du contrat de bail, peu importe la date d'entrée dans le logement. Cependant, l'encaissement du chèque de caution par le propriétaire n'est pas obligatoire.