Lors du règlement d'une succession, la loi oblige l'inscription de certains droits au RDPRM. Cette formalité permet de faire connaître aux héritiers, aux créanciers et à toute autre personne intéressée certains renseignements utiles concernant cette succession.
Le Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM) permet de savoir si certains biens (véhicules routiers, biens d'entreprise, etc.) ont été donnés en garantie ou s'ils sont affectés d'une dette. « Pour ne pas acheter les dettes des autres, consultez toujours le RDPRM! »
Le processus qu'entreprend le liquidateur se nomme la liquidation d'une succession ou le «règlement d'une succession». Pour ce faire, le liquidateur doit alors fermer les comptes, déclarer les impôts, récupérer les sommes dues, faire l'inventaire des biens et des dettes, distribuer les biens aux héritiers, etc.
Confier le compte de la succession à un professionnel ajoute une certaine transparence à votre rôle de liquidateur et vous rend plus indépendant au moment de prendre des décisions difficiles. Cela évite d'inutiles soupçons, justifiés ou non, des héritiers envers votre administration.
En tant que successible, vous avez 6 mois pour accepter ou refuser la succession, à compter du jour de l'ouverture de celle-ci (généralement à la date du décès).
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière.
La déclaration a pour but de permettre la liquidation et le paiement des droits de succession. Dès lors, le dépôt de cette déclaration est en principe obligatoire. La déclaration doit être souscrite par les héritiers, légataires ou donataires qui n'ont pas expressément renoncé à la succession.
Que deviennent les comptes bancaires après un décès ? Si c'est un compte individuel, lors du décès du titulaire, le compte est bloqué jusqu'au règlement de la succession, sauf pour le paiement des funérailles (moins de 5 000 €), impôts, soins et prélèvements de type gaz, électricité, eau.
Après le décès déclaré, le livret A est bloqué et mis en indivision pour la succession. Seuls les comptes joints ne sont pas bloqués, le conjoint survivant pouvant garder la moitié du contenu du livret, ou la totalité si toutefois il prouve qu'il a entièrement alimenté l'épargne de lui-même.
Comment encaisser un chèque au nom d'une personne décédée ? Dans ce cas, vous devez impérativement passer par un notaire, car il est absolument illégal de falsifier une signature ou encore de détourner les fonds en les déposant sur votre propre compte bancaire.
Le règlement complet d'une succession est propre à chaque dossier. En tout état de cause, un délai de 6 mois s'impose aux héritiers pour établir la déclaration de succession et payer les droits de succession. En cas de retard, un intérêt de 0,20 % par mois est dû.
Renoncer au rôle de liquidateur
La renonciation doit être explicite. Elle peut prendre la forme d'une déclaration écrite, rédigée devant notaire ou avec l'aide d'un avocat. Il est conseillé de renoncer par écrit au rôle de liquidateur afin d'éviter tout risque de responsabilité à l'égard du règlement de la succession.
Le notaire doit préparer et partager certains documents nécessaires (transfert d'immeuble, par exemple) à la bonne marche du processus, c'est tout. C'est aux héritiers de surveiller le travail du liquidateur.
Comment faire inscrire un droit au RDPRM? On demande l'inscription d'un droit au moyen d'un formulaire (« réquisition d'inscription ») qui doit être rempli conformément aux instructions de l'Officier de la publicité des droits personnels et réels mobiliers, puis acheminé au RDPRM.
Le Registre des droits personnels et réels mobiliers est cet outil du ministère de la Justice qui permet principalement de vérifier si un bien est libre de dettes.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
Si le solde est positif au moment du décès, sa répartition sera réglée dans le cadre de la succession. Une fois cette répartition actée avec le notaire, les sommes seront distribuées entre les héritiers. En cas de solde négatif, le règlement du montant dû à la banque devra également se régler avec le notaire.
COMPTES BANCAIRES
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
Si le contrat d'assurance-vie n'est pas dénoué au moment du décès d'un époux, la moitié de la valeur du contrat constitue donc un actif de succession. Un notaire doit avoir connaissance de l'assurance-vie pour pouvoir en tenir compte dans le calcul des droits des héritiers.
Juridiquement, on dit que le notaire prélève sur l'actif les sommes qu'il estime nécessaire pour régler le passif du défunt. Une fois ces sommes prélevées, le notaire débloque l'argent de la succession afin de procéder au partage selon les règles prévues par la loi.
Lorsqu'un véhicule tombe dans une succession, il est sujet aux droits qui sont prélevés par le fisc sur les héritages. La valeur de la voiture sera intégrée par le notaire dans le calcul des droits de succession. Le ou les véhicules doivent être intégré(s) à la déclaration de succession.
Vous pouvez demander à un notaire de remplir votre déclaration de succession. Toutefois, vous restez toujours responsable vis-à-vis de l'administration fiscale. Le recours à un notaire est obligatoire pour régler certaines successions, en particulier dans les situations suivantes : Présence d'un bien immobilier.
Tout héritage, qu'il provienne d'une succession, donation ou d'une assurance-vie doit être déclaré aux services fiscaux afin qu'ils puissent calculer les droits de mutation. Vous pouvez toutefois être exonéré de cette déclaration selon la valeur du patrimoine et votre lien de parenté avec le défunt.
L'argent reçu d'un héritage, comme la plupart des dons et des prestations d'assurance vie, n'est pas considéré comme imposable par l'Agence du revenu du Canada (ARC) : vous n'avez donc pas d'impôt à payer sur ce montant.